A lire ce communiqué de presse force est de constater, encore une fois, que les tours opérateurs et les agences de voyages remplissent un rôle majeur dans l’information des clients. Information des plus utiles en matière de sécurité.
Fonction qu’il serait bon de rappeler régulièrement aux clients passant commande de réservation en direct via Internet avec des compagnies aériennes méconnues.
Le diagnostic selon Best Tours
Suite aux différents problèmes ayant affecté les vols de PHUKET AIR, la compagnie ‘low cost’ opérant un vol Amsterdam - Bangkok (et non Phuket), Best Tours rappelle les points suivants:
1. PHUKET AIR opère 6 Boeings 747 série 200 & 300 mis en service entre 1979 et 1985 et donc âgés respectivement de 25 (2), 24 (3) et enfin 19 (1) ans
2. A notre connaissance, en 2005, PHUKET AIR a eu au moins 6 problèmes techniques dont 5 début avril.
3. A cause de ces problèmes répétés, les autorités anglaises ont vérifié les Boeings 747 de la compagnie lors de leurs escales à Londres Gatwick. Au moins deux fois, ils ont bloqué les avions pour cause de disfonctionnement mettant en cause la sécurité. Sur un des appareils, le système anti-collision n’était pas en état de marche.
Enquête demandée par les anglais
4. Suite à ces constatations, et sur la demande des Anglais, le Ministère de Transport thaïlandais a lancé le 11 avril une investigation sur la compagnie ‘low cost’. Cette investigation n’a pu être menée à bien vu qu’au moment des faits, des 13 avions qui composent la flotte de la compagnie, 11 étaient en panne ou en maintenance hors du territoire thaïlandais. Suivant les résultats de l’enquête, le gouvernement thaïlandais menace de retirer la licence de PHUKET AIR.
5. Le manque d’avions disponibles suite à tous ces événements a dès lors provoqué des retards encore plus importants, ceci sans compter de nombreux vols annulés et des passagers abandonnés à leur sort.
Perte de 100 M€ depuis sa création en 2001
6. Vu les problèmes techniques, l’état désuet des avions, les différentes investigations en cours et la mauvaise publicité dans la presse britannique et néerlandaise, la psychose s’est emparée des passagers qui avaient réservé leur vol avec PHUKET AIR.
Depuis sa création en 2001, la jeune compagnie a perdu 5 milliards de baths thaïlandais (100 millions d’euros ou 4 milliards de nos anciens francs belges)
Notre analyse
Il est frappant de noter la corrélation existant d’une part dans la faiblesse des entretiens des avions, leurs anciennetés (certains appareils de la compagnie en question, non cités par Best Tours, datent même de 1971…) et la rentabilité de l’entreprise.
Tout donne à indiquer que lorsqu’une compagnie utilise de vieux avions et que ces résultats financiers posent problèmes, le nombre d’incidents techniques sont en croissance.
La politique de Best Tours : la sécurité avant tout
Stefan Boone, managing director : « Phuket Air est venu chez nous avec des prix fou comme 400 euros Amterdam/Bangok. Notre première réaction a été d’entamer notre procédure habituelle de sélection. Dans celle-ci nous analysons tous les éléments objectifs qui feront que soit nous retiendrons les propositions de partenariats, soit les refuserons.
Il est important de noter que les analyses réalisées par les autorités compétentes aussi bien belges que d’autres pays ne suffisent pas à notre analyse. (NDLR : ce que malheureusement de nombreux TO considèrent comme suffisant).
Si nous ne sommes pas en âme et conscience convaincu de la sécurité offerte par une compagnie aérienne, nous préférons nous abstenir.
Notre vision est très simple : Est-ce que la priorité des priorités pour un TO n’est –il pas d’éviter des drames comme Flasch Airlines. »
Et de décrire les différents points :
1. BEST tours n’a jamais signé un contrat, vendu ou utilisé les services de PHUKET AIR, ni d’aucune autre compagnie ‘low cost’ thaïlandaise.
2. En ce qui concerne la Thaïlande et le Myanmar, BEST tours collabore exclusivement avec THAI AIRWAYS INTERNATIONAL (Star Alliance) et BANGKOK AIRWAYS (vols Samui et Siem Reap). Ces 2 compagnies régulières sont les plus anciennes et les plus réputées du pays.
3. PHUKET AIR appartient à une personne privée, Monsieur Vikrom Aisiri, et n’a aucun lien avec THAI AIRWAYS INTERNATIONAL.
4. THAI AIRWAYS INTERNATIONAL est la compagnie nationale thaïlandaise. La compagnie n’est pas privatisée. L’Etat thaïlandais est l’actionnaire majoritaire.
5. BEST tours choisit ses partenaires aériens avec comme priorité absolue, la sécurité de ses clients.
Notre analyse
Stefan Boone et le communiqué redisent en d’autres mots encore une fois que la responsabilité des voyagistes est énorme. Que seul l’élément prix ne doit jamais être déterminant.
Lors de notre entretien, la patron de l’opérateur belge nous a même rappelé que si les professionnels du tourisme, habitués à voyager, peuvent accepter d’utiliser de vieux avions, pour des touristes qui partent un fois par an, ce n’est pas le cas.
Pour la plupart d’entre eux, monter dans un avion est déjà un élément de stress. Alors que penser des vacances de ceux-ci, s’ils savent que pour le retour ils vont devoir réutiliser un appareil qui ne donne pas tous les signes extérieurs de sécurité (fraîcheur des peintures extérieures comme intérieures, niveau sonore dans la cabine, propreté générale, …)
Et comme en plus, le risque est grand avec d’anciens avions d’avoir plus de problèmes techniques, il faudra gérer des retards multiples et donc ce qui a été économisé d’un côté va se payer très cher de l’autre.
Sélectionner la compagnie
Et puis, ne faut-il pas toujours garder en mémoire que pour les clients, qui ont souvent épargnés de long mois pour se payer des vacances de rêves, un TO, conseillé par une AGV, c’est la garantie d’un voyage réussi.
Quant aux AGV, elles ont également leur part de responsabilité. Une part importante de leur job est de sélectionner les TO qu’elles conseillent. Parmi les éléments qui motivent leurs sélections, elles doivent également songer que l’élément prix n’est pas l’unique. Que la sécurité de leurs clients passent avant tout.
Et qu’on ne nous dise pas que pour une AGV, il est impossible de vérifier, par exemple, l’âge des avions d’une compagnie moins connue utilisée par un TO. Un simple coup d’œil au site www.airfleets.net suffit.
Michel Ghesquière
Informations complémentaires sur le dossier :
http://www.phuketgazette.net/news/index.asp?id=42155
http://www.airlinequality.com/Forum/phuket.htm
http://www.bangkokpost.com/130405_News/13Apr2005_news01.php
Fonction qu’il serait bon de rappeler régulièrement aux clients passant commande de réservation en direct via Internet avec des compagnies aériennes méconnues.
Le diagnostic selon Best Tours
Suite aux différents problèmes ayant affecté les vols de PHUKET AIR, la compagnie ‘low cost’ opérant un vol Amsterdam - Bangkok (et non Phuket), Best Tours rappelle les points suivants:
1. PHUKET AIR opère 6 Boeings 747 série 200 & 300 mis en service entre 1979 et 1985 et donc âgés respectivement de 25 (2), 24 (3) et enfin 19 (1) ans
2. A notre connaissance, en 2005, PHUKET AIR a eu au moins 6 problèmes techniques dont 5 début avril.
3. A cause de ces problèmes répétés, les autorités anglaises ont vérifié les Boeings 747 de la compagnie lors de leurs escales à Londres Gatwick. Au moins deux fois, ils ont bloqué les avions pour cause de disfonctionnement mettant en cause la sécurité. Sur un des appareils, le système anti-collision n’était pas en état de marche.
Enquête demandée par les anglais
4. Suite à ces constatations, et sur la demande des Anglais, le Ministère de Transport thaïlandais a lancé le 11 avril une investigation sur la compagnie ‘low cost’. Cette investigation n’a pu être menée à bien vu qu’au moment des faits, des 13 avions qui composent la flotte de la compagnie, 11 étaient en panne ou en maintenance hors du territoire thaïlandais. Suivant les résultats de l’enquête, le gouvernement thaïlandais menace de retirer la licence de PHUKET AIR.
5. Le manque d’avions disponibles suite à tous ces événements a dès lors provoqué des retards encore plus importants, ceci sans compter de nombreux vols annulés et des passagers abandonnés à leur sort.
Perte de 100 M€ depuis sa création en 2001
6. Vu les problèmes techniques, l’état désuet des avions, les différentes investigations en cours et la mauvaise publicité dans la presse britannique et néerlandaise, la psychose s’est emparée des passagers qui avaient réservé leur vol avec PHUKET AIR.
Depuis sa création en 2001, la jeune compagnie a perdu 5 milliards de baths thaïlandais (100 millions d’euros ou 4 milliards de nos anciens francs belges)
Notre analyse
Il est frappant de noter la corrélation existant d’une part dans la faiblesse des entretiens des avions, leurs anciennetés (certains appareils de la compagnie en question, non cités par Best Tours, datent même de 1971…) et la rentabilité de l’entreprise.
Tout donne à indiquer que lorsqu’une compagnie utilise de vieux avions et que ces résultats financiers posent problèmes, le nombre d’incidents techniques sont en croissance.
La politique de Best Tours : la sécurité avant tout
Stefan Boone, managing director : « Phuket Air est venu chez nous avec des prix fou comme 400 euros Amterdam/Bangok. Notre première réaction a été d’entamer notre procédure habituelle de sélection. Dans celle-ci nous analysons tous les éléments objectifs qui feront que soit nous retiendrons les propositions de partenariats, soit les refuserons.
Il est important de noter que les analyses réalisées par les autorités compétentes aussi bien belges que d’autres pays ne suffisent pas à notre analyse. (NDLR : ce que malheureusement de nombreux TO considèrent comme suffisant).
Si nous ne sommes pas en âme et conscience convaincu de la sécurité offerte par une compagnie aérienne, nous préférons nous abstenir.
Notre vision est très simple : Est-ce que la priorité des priorités pour un TO n’est –il pas d’éviter des drames comme Flasch Airlines. »
Et de décrire les différents points :
1. BEST tours n’a jamais signé un contrat, vendu ou utilisé les services de PHUKET AIR, ni d’aucune autre compagnie ‘low cost’ thaïlandaise.
2. En ce qui concerne la Thaïlande et le Myanmar, BEST tours collabore exclusivement avec THAI AIRWAYS INTERNATIONAL (Star Alliance) et BANGKOK AIRWAYS (vols Samui et Siem Reap). Ces 2 compagnies régulières sont les plus anciennes et les plus réputées du pays.
3. PHUKET AIR appartient à une personne privée, Monsieur Vikrom Aisiri, et n’a aucun lien avec THAI AIRWAYS INTERNATIONAL.
4. THAI AIRWAYS INTERNATIONAL est la compagnie nationale thaïlandaise. La compagnie n’est pas privatisée. L’Etat thaïlandais est l’actionnaire majoritaire.
5. BEST tours choisit ses partenaires aériens avec comme priorité absolue, la sécurité de ses clients.
Notre analyse
Stefan Boone et le communiqué redisent en d’autres mots encore une fois que la responsabilité des voyagistes est énorme. Que seul l’élément prix ne doit jamais être déterminant.
Lors de notre entretien, la patron de l’opérateur belge nous a même rappelé que si les professionnels du tourisme, habitués à voyager, peuvent accepter d’utiliser de vieux avions, pour des touristes qui partent un fois par an, ce n’est pas le cas.
Pour la plupart d’entre eux, monter dans un avion est déjà un élément de stress. Alors que penser des vacances de ceux-ci, s’ils savent que pour le retour ils vont devoir réutiliser un appareil qui ne donne pas tous les signes extérieurs de sécurité (fraîcheur des peintures extérieures comme intérieures, niveau sonore dans la cabine, propreté générale, …)
Et comme en plus, le risque est grand avec d’anciens avions d’avoir plus de problèmes techniques, il faudra gérer des retards multiples et donc ce qui a été économisé d’un côté va se payer très cher de l’autre.
Sélectionner la compagnie
Et puis, ne faut-il pas toujours garder en mémoire que pour les clients, qui ont souvent épargnés de long mois pour se payer des vacances de rêves, un TO, conseillé par une AGV, c’est la garantie d’un voyage réussi.
Quant aux AGV, elles ont également leur part de responsabilité. Une part importante de leur job est de sélectionner les TO qu’elles conseillent. Parmi les éléments qui motivent leurs sélections, elles doivent également songer que l’élément prix n’est pas l’unique. Que la sécurité de leurs clients passent avant tout.
Et qu’on ne nous dise pas que pour une AGV, il est impossible de vérifier, par exemple, l’âge des avions d’une compagnie moins connue utilisée par un TO. Un simple coup d’œil au site www.airfleets.net suffit.
Michel Ghesquière
Informations complémentaires sur le dossier :
http://www.phuketgazette.net/news/index.asp?id=42155
http://www.airlinequality.com/Forum/phuket.htm
http://www.bangkokpost.com/130405_News/13Apr2005_news01.php