La CLIA et SEA Europe demandent la reconnaissance de l'industrie des technologies maritimes comme partie intégrante du "plan industriel Green Deal" - DR : DepositPhotos.com, ml12nan
"93% des navires de croisière maritime du monde sont construits en Europe".
Par ces mots, Marie-Caroline Laurent, directrice générale Europe de l’Association internationale des compagnies de croisières (CLIA) annonce la couleur, alors que la Commission européenne a dévoilé son "plan industriel Green Deal" le 1er février 2023.
Un plan dans lequel la CLIA et SEA Europe* aimeraient voir incluse la technologie maritime. "Le secteur de la construction navale est au cœur des technologies propres et de l'innovation industrielle en Europe et, à ce titre, il doit être reconnu et inclus dans la stratégie de la Commission, poursuit Marie-Caroline Laurent.
Les compagnies de croisière réalisent actuellement d'importants investissements en partenariat avec les chantiers navals et les équipementiers européens pour équiper les navires des dernières technologies, notamment les piles à combustible, les batteries et les nouvelles solutions de propulsion, ce qui stimule l'innovation qui permettra de réaliser des transports maritimes zéro émission".
Rappelant que l'UE a adopté, dans le cadre de l'initiative "Fit for 55", un plan visant à réduire les émissions du secteur maritime, "la mise en œuvre de ce plan reposera sur des innovations et des investissements conséquents visant à la construction de nouveaux navires et au développement de technologies propres", ajoute la CLIA dans un communiqué.
Par ces mots, Marie-Caroline Laurent, directrice générale Europe de l’Association internationale des compagnies de croisières (CLIA) annonce la couleur, alors que la Commission européenne a dévoilé son "plan industriel Green Deal" le 1er février 2023.
Un plan dans lequel la CLIA et SEA Europe* aimeraient voir incluse la technologie maritime. "Le secteur de la construction navale est au cœur des technologies propres et de l'innovation industrielle en Europe et, à ce titre, il doit être reconnu et inclus dans la stratégie de la Commission, poursuit Marie-Caroline Laurent.
Les compagnies de croisière réalisent actuellement d'importants investissements en partenariat avec les chantiers navals et les équipementiers européens pour équiper les navires des dernières technologies, notamment les piles à combustible, les batteries et les nouvelles solutions de propulsion, ce qui stimule l'innovation qui permettra de réaliser des transports maritimes zéro émission".
Rappelant que l'UE a adopté, dans le cadre de l'initiative "Fit for 55", un plan visant à réduire les émissions du secteur maritime, "la mise en œuvre de ce plan reposera sur des innovations et des investissements conséquents visant à la construction de nouveaux navires et au développement de technologies propres", ajoute la CLIA dans un communiqué.
78 navires de croisière en commande pour les cinq prochaines années
Autres articles
-
A Barcelone, le terminal de croisières déménage
-
Monténégro : Kotor veut être une ville portuaire historique... et durable
-
Une semaine dédiée à l'industrie de la croisière à Gênes en 2024
-
CLIA Europe : le retour enthousiaste des aficionados de la croisière
-
A Marseille, la communauté maritime s'engage à réduire son empreinte environnementale
Pour l'association, "l'Europe a aujourd’hui l’opportunité d’assurer sa position de leader mondial en termes de construction navale sophistiquée, y compris la construction de navires de croisière, et de fabrication d'équipements maritimes avancés, ainsi que de regagner certains autres segments de marché".
Elle rappelle au passage que la construction de navires de croisière représente environ 80% du carnet de commandes des chantiers navals en Europe.
Avec 78 navires de croisière en commande pour les cinq prochaines années, cela représente 45 milliards d'euros d'investissements directs en Europe.
Le Plan industriel Green Deal va reposer sur quatre piliers clés : l'environnement réglementaire, le financement, les compétences et le commerce.
Aussi, le secteur des croisières et des technologies maritimes demande à la Commission européenne que "le secteur maritime soit inclus dans l’encadrement temporaire de crise et de transition (TCTF) et dans les financements de l'UE".
De même, la CLIA et SEA Europe "soutiennent l'inclusion adéquate du secteur de la croisière maritime et de l'industrie des technologies maritimes dans la législation pour une industrie net-zéro, ainsi que la pleine prise en compte du secteur dans les mécanismes européens et nationaux de déploiement des énergies renouvelables".
"L'industrie européenne des technologies maritimes est un catalyseur stratégique clé des ambitions politiques de l'UE en termes de défense, de Green Deal européen, de stratégie numérique de l'UE, d'économie bleue.
L'inclusion de cette industrie dans le plan industriel du Green Deal pour les technologies propres et l'innovation industrielle sur la voie du net zéro aura de nombreux avantages, non seulement pour la compétitivité mondiale de l'industrie mais aussi pour la résilience maritime et l'autonomie maritime stratégique de l'Europe", a ajouté, pour sa part, Christophe Tytgat, secrétaire général de SEA Europe.
* SEA Europe représente l'industrie européenne de la construction navale dans 15 pays, englobant la production, l'entretien, la réparation, la modernisation et la conversion de tous les types de navires et de structures flottantes, commerciaux et navals, y compris la chaîne d'approvisionnement complète avec les différents producteurs de systèmes maritimes, de matériel d'équipement et de services.
Elle rappelle au passage que la construction de navires de croisière représente environ 80% du carnet de commandes des chantiers navals en Europe.
Avec 78 navires de croisière en commande pour les cinq prochaines années, cela représente 45 milliards d'euros d'investissements directs en Europe.
Le Plan industriel Green Deal va reposer sur quatre piliers clés : l'environnement réglementaire, le financement, les compétences et le commerce.
Aussi, le secteur des croisières et des technologies maritimes demande à la Commission européenne que "le secteur maritime soit inclus dans l’encadrement temporaire de crise et de transition (TCTF) et dans les financements de l'UE".
De même, la CLIA et SEA Europe "soutiennent l'inclusion adéquate du secteur de la croisière maritime et de l'industrie des technologies maritimes dans la législation pour une industrie net-zéro, ainsi que la pleine prise en compte du secteur dans les mécanismes européens et nationaux de déploiement des énergies renouvelables".
"L'industrie européenne des technologies maritimes est un catalyseur stratégique clé des ambitions politiques de l'UE en termes de défense, de Green Deal européen, de stratégie numérique de l'UE, d'économie bleue.
L'inclusion de cette industrie dans le plan industriel du Green Deal pour les technologies propres et l'innovation industrielle sur la voie du net zéro aura de nombreux avantages, non seulement pour la compétitivité mondiale de l'industrie mais aussi pour la résilience maritime et l'autonomie maritime stratégique de l'Europe", a ajouté, pour sa part, Christophe Tytgat, secrétaire général de SEA Europe.
* SEA Europe représente l'industrie européenne de la construction navale dans 15 pays, englobant la production, l'entretien, la réparation, la modernisation et la conversion de tous les types de navires et de structures flottantes, commerciaux et navals, y compris la chaîne d'approvisionnement complète avec les différents producteurs de systèmes maritimes, de matériel d'équipement et de services.