Le gouvernement semble particulièrement conscient de la difficulté pour les professionnels français de trouver une masse salariale qui lui fait particulièrement défaut. - Depositphotos.com Auteur masterlu
Même si le tourisme a toujours été considéré par les instances politiques françaises comme le parent pauvre de l’économie, il semble bien toutefois que les dirigeants aient décidé de « faire un effort ».
Ainsi, ce récent Comité Interministériel du Tourisme, réuni vendredi dernier sous la présidence d’Edouard Philippe, entouré de Jean-Yves Le Drian, Muriel Pénicaud, Jean-Baptiste Lemoyne notamment, a présenté ses grandes orientations pour les prochains mois.
D’autant, reconnaissait Jean-Baptiste Lemoyne, que la conjoncture du tourisme est plutôt bonne, la France ayant atteint en 2018, un record de fréquentation avec quelque 90 millions de visiteurs étrangers et surtout une recette touristique qui devrait atteindre les 56,2 milliards d’euros… à condition que la Banque de France ne se trompe pas sur ses chiffres.
Ainsi, ce récent Comité Interministériel du Tourisme, réuni vendredi dernier sous la présidence d’Edouard Philippe, entouré de Jean-Yves Le Drian, Muriel Pénicaud, Jean-Baptiste Lemoyne notamment, a présenté ses grandes orientations pour les prochains mois.
D’autant, reconnaissait Jean-Baptiste Lemoyne, que la conjoncture du tourisme est plutôt bonne, la France ayant atteint en 2018, un record de fréquentation avec quelque 90 millions de visiteurs étrangers et surtout une recette touristique qui devrait atteindre les 56,2 milliards d’euros… à condition que la Banque de France ne se trompe pas sur ses chiffres.
Emploi et formation, une priorité
Le Gouvernement semble particulièrement conscient de la difficulté pour les professionnels français de trouver une masse salariale qui lui fait particulièrement défaut.
Ainsi, en accord avec plusieurs organisations professionnelles, plusieurs mesures vont être engagées afin de « valoriser l’attractivité de ces métiers » et favoriser la formation.
Les professionnels se sont engagés à améliorer la qualité de travail (et de vie) de leurs salariés grâce à quatre grands axes :
- « l’adaptation des formations aux métiers du tourisme avec un certain nombre de préconisations à la clef
- la valorisation des formations d’excellence à l’international notamment dans le cadre d’un partenariat étroit avec Campus France et Atout France
- faire de la CFET la référence sur les questions de formations et d’emplois en lançant l’ouverture des labellisations à l’excellence à tous les niveaux de formation (incluant ceux allant du CAP au BTS) et en animant le réseau des Campus des métiers et des qualifications dédiés au tourisme au nombre de 10 à ce jour
- la création d’une plateforme d’excellence des formations aux métiers du tourisme regroupant pour la première fois les formations du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration, cette plateforme aurait une fonction de tremplin pour orienter vers les formations existantes ».
Ainsi, en accord avec plusieurs organisations professionnelles, plusieurs mesures vont être engagées afin de « valoriser l’attractivité de ces métiers » et favoriser la formation.
Les professionnels se sont engagés à améliorer la qualité de travail (et de vie) de leurs salariés grâce à quatre grands axes :
- « l’adaptation des formations aux métiers du tourisme avec un certain nombre de préconisations à la clef
- la valorisation des formations d’excellence à l’international notamment dans le cadre d’un partenariat étroit avec Campus France et Atout France
- faire de la CFET la référence sur les questions de formations et d’emplois en lançant l’ouverture des labellisations à l’excellence à tous les niveaux de formation (incluant ceux allant du CAP au BTS) et en animant le réseau des Campus des métiers et des qualifications dédiés au tourisme au nombre de 10 à ce jour
- la création d’une plateforme d’excellence des formations aux métiers du tourisme regroupant pour la première fois les formations du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration, cette plateforme aurait une fonction de tremplin pour orienter vers les formations existantes ».
Objectif : 60 milliards de recettes
Bien évidemment, la question financière reste très présente et notamment l’objectif d’accueillir 100 millions de visiteurs à l’horizon 2020 et surtout de dégager quelque 60 milliards de recettes.
Quoi de mieux que d’inciter les visiteurs à « consommer » les produits français… sur place, tout en bénéficiant de cette fameuse « détaxe » (que l’on peut appeler aussi duty free) ?
Pour cela, un « plan détaxe » sera mis en place, rapidement semble-t-il. Parmi les principales mesures, le délai d’obtention du bordereau de détaxe sera passé d’une journée actuellement, à trois journées.
De plus, dès 2020, b[le plafond de remboursement « en cash » de la détaxe passera de 1 000€ à 3 000€.]b
Et enfin, le seuil de détaxe sera abaissé de 175€ actuellement à 100€ !
Quoi de mieux que d’inciter les visiteurs à « consommer » les produits français… sur place, tout en bénéficiant de cette fameuse « détaxe » (que l’on peut appeler aussi duty free) ?
Pour cela, un « plan détaxe » sera mis en place, rapidement semble-t-il. Parmi les principales mesures, le délai d’obtention du bordereau de détaxe sera passé d’une journée actuellement, à trois journées.
De plus, dès 2020, b[le plafond de remboursement « en cash » de la détaxe passera de 1 000€ à 3 000€.]b
Et enfin, le seuil de détaxe sera abaissé de 175€ actuellement à 100€ !
Des « paradors » à la française
Comme le souligne ce comité, ce sont deux initiatives à la croisée du tourisme, de la culture et des territoires.
Ainsi, dans un premier temps, le gouvernement va consacrer 1 M€ afin de « soutenir la reconversion et la mise en exploitation touristique de lieux patrimoniaux locaux ».
En clair, a l’instar de ces « paradors » qui existent en Espagne depuis quelques décennies, certains lieux du patrimoine, certains châteaux ou monuments historiques, pourraient être aménagés en lieux d’hébergement de grande qualité...
Et puis, autre initiative, le lancement des capitales françaises de la culture dès 2020 !
Et enfin, la réorganisation d’Atout France… Un vaste sujet traité dans l’éditorial du jour.
Ainsi, dans un premier temps, le gouvernement va consacrer 1 M€ afin de « soutenir la reconversion et la mise en exploitation touristique de lieux patrimoniaux locaux ».
En clair, a l’instar de ces « paradors » qui existent en Espagne depuis quelques décennies, certains lieux du patrimoine, certains châteaux ou monuments historiques, pourraient être aménagés en lieux d’hébergement de grande qualité...
Et puis, autre initiative, le lancement des capitales françaises de la culture dès 2020 !
Et enfin, la réorganisation d’Atout France… Un vaste sujet traité dans l’éditorial du jour.