La cité est bâtie sur douze îles de l’Oder, reliées entre elles par 112 ponts. Grunwald Bridge - DR OT Polonais
Wroclaw est une des plus belles villes polonaises, si ce n’est la plus belle.
Elle a rejoint la compétition pour le titre de capitale européenne de la culture pour 2016 car elle a une histoire à raconter. Et quelle histoire !
Au sud ouest de la Pologne, à quelques encablures de l’Allemagne et de la République tchèque, pas très loin de la Slovaquie, Wroclaw (ex-Prezzla et Breslau) elle a été tiraillée, au fil de l’histoire, entre Allemands, Tchèques et Autrichiens pour devenir définitivement polonaise au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Dernière forteresse allemande, Wroclaw, détruite aux trois quarts, n’a été libérée qu’en 1945 par l’Armée Rouge, juste après Berlin.
La population allemande s’est enfuie et, à la faveur « d’échanges » et de traités, la ville s’est repeuplée d’émigrés polonais venus de Lvov, située dans l’actuelle Ukraine.
Elle a rejoint la compétition pour le titre de capitale européenne de la culture pour 2016 car elle a une histoire à raconter. Et quelle histoire !
Au sud ouest de la Pologne, à quelques encablures de l’Allemagne et de la République tchèque, pas très loin de la Slovaquie, Wroclaw (ex-Prezzla et Breslau) elle a été tiraillée, au fil de l’histoire, entre Allemands, Tchèques et Autrichiens pour devenir définitivement polonaise au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Dernière forteresse allemande, Wroclaw, détruite aux trois quarts, n’a été libérée qu’en 1945 par l’Armée Rouge, juste après Berlin.
La population allemande s’est enfuie et, à la faveur « d’échanges » et de traités, la ville s’est repeuplée d’émigrés polonais venus de Lvov, située dans l’actuelle Ukraine.
La Venise polonaise
Le cœur de la ville s’articule autour de la grande place du marché, du XIIIème siècle - DR OT Pologne
A la Libération, Wroclaw, comme Varsovie, a dû s’atteler à sa reconstruction.
Un vaste chantier, lourd et coûteux, contrarié quelques décennies plus tard, en 1997, par de graves inondations.
Malgré les obstacles, la ville, fondée en 990, a retrouvé son aspect d’antan, influencée par l’architecture d’Allemagne et d’Europe Centrale.
La cité est bâtie sur douze îles de l’Oder, reliées entre elles par 112 ponts. Pour cette raison, sans doute, on l’a baptisée, peut-être un peu vite, la Venise de Pologne.
Le cœur de la ville s’articule autour de la grande place du marché, du XIIIème siècle. En son centre se trouve la halle aux draps et l’hôtel de ville, monument à l’architecture gothique et renaissance.
Les éléments décoratifs sont liés à l’histoire de la ville et à sa symbolique. Les plus anciennes armoiries de la ville (1534) se trouvent au sommet du beffroi, à 66 mètres de haut.
Sur la façade des bas reliefs racontent la vie quotidienne au Moyen-Âge. Alors que devant l’édifice se trouve une réplique fidèle du pilori autour duquel les badauds se retrouvaient pour assister au spectacle des exécutions publiques.
C’est dans ce bâtiment que se trouve le musée qui, mieux qu’un guide, retrace l’histoire de la ville. C’est aussi là que sont conservés quelques chefs d’œuvre du patrimoine.
Un vaste chantier, lourd et coûteux, contrarié quelques décennies plus tard, en 1997, par de graves inondations.
Malgré les obstacles, la ville, fondée en 990, a retrouvé son aspect d’antan, influencée par l’architecture d’Allemagne et d’Europe Centrale.
La cité est bâtie sur douze îles de l’Oder, reliées entre elles par 112 ponts. Pour cette raison, sans doute, on l’a baptisée, peut-être un peu vite, la Venise de Pologne.
Le cœur de la ville s’articule autour de la grande place du marché, du XIIIème siècle. En son centre se trouve la halle aux draps et l’hôtel de ville, monument à l’architecture gothique et renaissance.
Les éléments décoratifs sont liés à l’histoire de la ville et à sa symbolique. Les plus anciennes armoiries de la ville (1534) se trouvent au sommet du beffroi, à 66 mètres de haut.
Sur la façade des bas reliefs racontent la vie quotidienne au Moyen-Âge. Alors que devant l’édifice se trouve une réplique fidèle du pilori autour duquel les badauds se retrouvaient pour assister au spectacle des exécutions publiques.
C’est dans ce bâtiment que se trouve le musée qui, mieux qu’un guide, retrace l’histoire de la ville. C’est aussi là que sont conservés quelques chefs d’œuvre du patrimoine.
Des prouesses architecturales
Autre musée plus impressionnant, celui du panorama de Raclawice.
Il s’agit d’une longue fresque circulaire de 1 800 m2 - comme celle de Waterloo - qui raconte la bataille de Raclawice (1794) gagnée par des paysans, équipés de fourches face à la puissante Armée Rouge.
Réalisée à l’occasion du centenaire de la bataille, l’œuvre est restée cachée jusqu’en… 1985. Installé dans un bunker bétonné, c’est aujourd’hui l'un des musées les plus visités du pays.
Autre colossale réalisation en béton, le palais des congrès bâti en 1913 par un architecte allemand, Max Berg. Véritable prouesse architecturale pour l’époque, le bâtiment peut accueillir 10 000 personnes.
Sous son dôme de 23 m (1,5 fois supérieur à celui de la coupole de Rome), la halle a reçu les hôtes les plus divers, d’Hitler (1936) à Jean Paul II (1997), en passant par le congrès des intellectuels (1948).
Aujourd’hui, le bâtiment, classé au patrimoine mondial par l’Unesco, accueille des meetings, concerts, opéras et des compétitions sportives mondiales.
Il s’agit d’une longue fresque circulaire de 1 800 m2 - comme celle de Waterloo - qui raconte la bataille de Raclawice (1794) gagnée par des paysans, équipés de fourches face à la puissante Armée Rouge.
Réalisée à l’occasion du centenaire de la bataille, l’œuvre est restée cachée jusqu’en… 1985. Installé dans un bunker bétonné, c’est aujourd’hui l'un des musées les plus visités du pays.
Autre colossale réalisation en béton, le palais des congrès bâti en 1913 par un architecte allemand, Max Berg. Véritable prouesse architecturale pour l’époque, le bâtiment peut accueillir 10 000 personnes.
Sous son dôme de 23 m (1,5 fois supérieur à celui de la coupole de Rome), la halle a reçu les hôtes les plus divers, d’Hitler (1936) à Jean Paul II (1997), en passant par le congrès des intellectuels (1948).
Aujourd’hui, le bâtiment, classé au patrimoine mondial par l’Unesco, accueille des meetings, concerts, opéras et des compétitions sportives mondiales.
La route des nains
Autres articles
Wroclaw se veut aussi une ville de tolérance, où cohabitent plusieurs confessions : catholicisme, protestantisme, orthodoxie et judaïsme. Un peu partout, des lieux de culte sont là pour le rappeler.
Reconstruite au fil des siècles, la cathédrale Saint Jean Baptiste reflète l’histoire tumultueuse de la cité : guerre, incendie évolution des styles architecturaux.
A elle seule, elle est une synthèse. On ne peut pas la louper, ses flèches sont visibles de tous les points de la ville. Elle sert d’ailleurs de repère aux promeneurs égarés.
Autre fil d’Ariane : les quelque 300 nains en bronze placés ça et là sur les places et dans les rues de la cité.
Tout a commencé quand une statue d’un nain a été élevée en 2001 en l’honneur de l’Alternative Orange, mouvement anarchiste étudiant et clandestin des années 80 qui se manifestait en dessinant des graffitis en forme de lutins en signe d’opposition au régime communiste.
Depuis, le nombre de ces petits chefs d’œuvre n’a cessé d’augmenter.
Et il y a fort à parier qu’ils continueront à faire des « petits ».
Reconstruite au fil des siècles, la cathédrale Saint Jean Baptiste reflète l’histoire tumultueuse de la cité : guerre, incendie évolution des styles architecturaux.
A elle seule, elle est une synthèse. On ne peut pas la louper, ses flèches sont visibles de tous les points de la ville. Elle sert d’ailleurs de repère aux promeneurs égarés.
Autre fil d’Ariane : les quelque 300 nains en bronze placés ça et là sur les places et dans les rues de la cité.
Tout a commencé quand une statue d’un nain a été élevée en 2001 en l’honneur de l’Alternative Orange, mouvement anarchiste étudiant et clandestin des années 80 qui se manifestait en dessinant des graffitis en forme de lutins en signe d’opposition au régime communiste.
Depuis, le nombre de ces petits chefs d’œuvre n’a cessé d’augmenter.
Et il y a fort à parier qu’ils continueront à faire des « petits ».
Repères
Y aller :
Vol quotidien avec LOT Polish Airlines, avec une connexion très commode à Varsovie.
Renseignements
Office National du tourisme Polonais
10 , rue Saint Augustin
975002 Paris
Tel : 01 42 44 19 00
www.pologne.travel
Et sur le site de la ville de Wroclaw : www.wroclaw.pl
Tour-opérateurs traitant avec les groupes :
Amslav Tourisme - www.amslav.com
Eastpak - www.eastpak.fr
Step Travel
Voyageurs du Monde - www.voyageursdumonde.fr
Coup de cœur
Hotel Patio : un hôtel de charme situé en plein centre ville, à proximité de tous les grands centres d’intérêt - www.hotelpatio.pl
Ibis Styles : face à la gare et sur la ligne de tram, l’hôtel 3*** de 130 chambres est moderne et coquet. Avec ses équipements de conférences il est tout à fait adapté aux congrès, voyages d’affaires et de groupes - www.ibiswocrawcentrum
Vol quotidien avec LOT Polish Airlines, avec une connexion très commode à Varsovie.
Renseignements
Office National du tourisme Polonais
10 , rue Saint Augustin
975002 Paris
Tel : 01 42 44 19 00
www.pologne.travel
Et sur le site de la ville de Wroclaw : www.wroclaw.pl
Tour-opérateurs traitant avec les groupes :
Amslav Tourisme - www.amslav.com
Eastpak - www.eastpak.fr
Step Travel
Voyageurs du Monde - www.voyageursdumonde.fr
Coup de cœur
Hotel Patio : un hôtel de charme situé en plein centre ville, à proximité de tous les grands centres d’intérêt - www.hotelpatio.pl
Ibis Styles : face à la gare et sur la ligne de tram, l’hôtel 3*** de 130 chambres est moderne et coquet. Avec ses équipements de conférences il est tout à fait adapté aux congrès, voyages d’affaires et de groupes - www.ibiswocrawcentrum