Le secteur du tourisme investit dans l'aérien.
Depuis 3 ans, Laurent Abitbol est associé aux destinées de Corsair.
Il en est même devenu l'un des plus importants actionnaires, en posant près de 4,5 millions d'euros sur la table.
Récemment nous vous révélions qu'Eric Kuo entrait, lui aussi au capital, à hauteur d'un million d'euros.
En épluchant les derniers documents de la holding qui apportera 12 millions d'euros sur les 30 nécessaires pour présenter un dossier de sauvetage à Bruxelles, un invité-surprise a fait son apparition dans le nouvel actionnariat : Boris Reibenberg.
Via deux sociétés, il apportera 500 000 euros.
A lire : Corsair : tout ce qui n'a pas été dit sur le tour de table !
Nous avons contacté le dirigeant de Xplorassur, (ex-Présence Assistance) pour en savoir plus sur les motivations de cet investissement et son rôle de business angel du tourisme.
Depuis 3 ans, Laurent Abitbol est associé aux destinées de Corsair.
Il en est même devenu l'un des plus importants actionnaires, en posant près de 4,5 millions d'euros sur la table.
Récemment nous vous révélions qu'Eric Kuo entrait, lui aussi au capital, à hauteur d'un million d'euros.
En épluchant les derniers documents de la holding qui apportera 12 millions d'euros sur les 30 nécessaires pour présenter un dossier de sauvetage à Bruxelles, un invité-surprise a fait son apparition dans le nouvel actionnariat : Boris Reibenberg.
Via deux sociétés, il apportera 500 000 euros.
A lire : Corsair : tout ce qui n'a pas été dit sur le tour de table !
Nous avons contacté le dirigeant de Xplorassur, (ex-Présence Assistance) pour en savoir plus sur les motivations de cet investissement et son rôle de business angel du tourisme.
Corsair : "Je crois au projet"
TourMaG - Nous connaissions Boris Reibenbegr, courtier en assurance, un peu moins le Boris actionnaire d'une compagnie aérienne. Pourquoi ce choix ?
Boris Reibenberg : Tout d'abord à la tête de cette compagnie se trouve une personne que je connais bien et qui s'appelle Pascal de Izaguirre.
C'est un argument important pour expliquer cette décision.
Deuxièmement, je crois au projet. Je ne mets pas 500 000 euros si je n'ai pas confiance dans les capacités de la société à s'en sortir et à se développer.
De plus, je vole sur Corsair régulièrement, pour me rendre à Maurice.
Le produit est excellent. Pour finir, la compagnie est l'un de mes bons clients.
TourMaG - Le dernier point n'est-il pas la première raison ?
Boris Reibenberg : Non, il ne faut pas tout mélanger.
L'investissement n'est pas énorme, au regard de l'investissement total, mais c'est un beau chèque. Je ne fais pas ça pour acheter un contrat, d'autant que même si je suis à la direction de Xplorassur, ce n'est plus mon entreprise.
Boris Reibenberg : Tout d'abord à la tête de cette compagnie se trouve une personne que je connais bien et qui s'appelle Pascal de Izaguirre.
C'est un argument important pour expliquer cette décision.
Deuxièmement, je crois au projet. Je ne mets pas 500 000 euros si je n'ai pas confiance dans les capacités de la société à s'en sortir et à se développer.
De plus, je vole sur Corsair régulièrement, pour me rendre à Maurice.
Le produit est excellent. Pour finir, la compagnie est l'un de mes bons clients.
TourMaG - Le dernier point n'est-il pas la première raison ?
Boris Reibenberg : Non, il ne faut pas tout mélanger.
L'investissement n'est pas énorme, au regard de l'investissement total, mais c'est un beau chèque. Je ne fais pas ça pour acheter un contrat, d'autant que même si je suis à la direction de Xplorassur, ce n'est plus mon entreprise.
Boris Reibenberg : "Je n'ai pas envie de m'asseoir sur les 500 000 euros investis"
TourMaG - Pascal de Izaguirre est un ami ?
Boris Reibenberg : J'espère que je suis son ami (rires, ndlr).
TourMaG - Comment vous êtes-vous retrouvé dans cette aventure ?
Boris Reibenberg : Comme vous l'avez suivi, Corsair se devait de finaliser un nouveau tour de table.
Parmi les actionnaires je connaissais pas mal de monde. Je venais de finaliser la cession de mes parts dans Présence Assistance, j'avais un peu de liquidités et j'ai embarqué.
Je me suis dit que c'était le bon moment. Comme j'ai pu vous le dire plus tôt, ce n'est pas une décision prise à la légère.
Il y a eu autant de paramètres objectifs qu'humains et je n'ai pas envie de m'asseoir sur 500 000 euros, ce n'est pas de l'argent lancé en l'air.
TourMaG - Le PDG de Corsair vous a présenté le plan de développement. Qu'en pensez-vous ?
Boris Reibenberg : Il m'a été présenté.
Le plan de développement est ambitieux. La compagnie prévoit d'ouvrir de belles nouvelles lignes. Il y a un vrai projet, mené par une personne en qui j'ai totalement confiance.
Je suis quelqu'un de très attaché à l'humain, donc cette dimension est importante.
Boris Reibenberg : J'espère que je suis son ami (rires, ndlr).
TourMaG - Comment vous êtes-vous retrouvé dans cette aventure ?
Boris Reibenberg : Comme vous l'avez suivi, Corsair se devait de finaliser un nouveau tour de table.
Parmi les actionnaires je connaissais pas mal de monde. Je venais de finaliser la cession de mes parts dans Présence Assistance, j'avais un peu de liquidités et j'ai embarqué.
Je me suis dit que c'était le bon moment. Comme j'ai pu vous le dire plus tôt, ce n'est pas une décision prise à la légère.
Il y a eu autant de paramètres objectifs qu'humains et je n'ai pas envie de m'asseoir sur 500 000 euros, ce n'est pas de l'argent lancé en l'air.
TourMaG - Le PDG de Corsair vous a présenté le plan de développement. Qu'en pensez-vous ?
Boris Reibenberg : Il m'a été présenté.
Le plan de développement est ambitieux. La compagnie prévoit d'ouvrir de belles nouvelles lignes. Il y a un vrai projet, mené par une personne en qui j'ai totalement confiance.
Je suis quelqu'un de très attaché à l'humain, donc cette dimension est importante.
Boris Reibenberg : "Je deviens un business angel du secteur"
Autres articles
TourMaG - Allez-vous donner un coup de main pour participer au projet, en permettant d'entrouvrir quelques portes à la direction de la compagnie ?
Boris Reibenberg : Oui bien sur.
Déjà dans mon domaine, je peux apporter mon expertise dans les ventes d'assurance. J'aurais un poids pour imposer certaines idées. Dans le même temps, Laurent Abtibol se chargera de bien vendre les billets de Corsair.
Les assurances sont des produits qui permettent de générer du profit.
Dans l'actionnariat, vous avez des professionnels du tourisme. Chacun a des compétences particulières, c'est un beau tour de table.
TourMaG - J'ai eu vent que vous pourriez investir dans une autre entreprise du secteur. Vous devenez en quelque sorte un business angel du tourisme ?
Boris Reibenberg : Je fais des petits investissements, des deals qui sortiront bientôt.
Il n'y a rien de révolutionnaire. En quelque sorte je deviens un business angel du secteur. C'est une industrie que j'aime bien et que je connais, j'ai envie d'y rester. Cette activité me permet de mieux cerner le sujet.
J'apporte une certaine vision du secteur. Mon objectif est de venir en soutien à de jeunes entrepreneurs du tourisme.
Il y a de super jeunes qui arrivent. Ils n'ont peut être pas un historique dans l'industrie, tant mieux dans un sens, mais ils ont de belles idées.
Boris Reibenberg : Oui bien sur.
Déjà dans mon domaine, je peux apporter mon expertise dans les ventes d'assurance. J'aurais un poids pour imposer certaines idées. Dans le même temps, Laurent Abtibol se chargera de bien vendre les billets de Corsair.
Les assurances sont des produits qui permettent de générer du profit.
Dans l'actionnariat, vous avez des professionnels du tourisme. Chacun a des compétences particulières, c'est un beau tour de table.
TourMaG - J'ai eu vent que vous pourriez investir dans une autre entreprise du secteur. Vous devenez en quelque sorte un business angel du tourisme ?
Boris Reibenberg : Je fais des petits investissements, des deals qui sortiront bientôt.
Il n'y a rien de révolutionnaire. En quelque sorte je deviens un business angel du secteur. C'est une industrie que j'aime bien et que je connais, j'ai envie d'y rester. Cette activité me permet de mieux cerner le sujet.
J'apporte une certaine vision du secteur. Mon objectif est de venir en soutien à de jeunes entrepreneurs du tourisme.
Il y a de super jeunes qui arrivent. Ils n'ont peut être pas un historique dans l'industrie, tant mieux dans un sens, mais ils ont de belles idées.