Pourquoi la DGAC a-t-elle accordé une autorisation à MENAJET ?

"MENAJET qui avait démontré son incapacité à tenir ses engagements auprès des pèlerins lors des départs vers la Mecque, est de retour sur le paysage aérien français. Cette compagnie dont vous ne trouverez aucune information sérieuse sinon une présentation commerciale sur son site internet, a reçu une autorisation de dernière minute de la part de la Direction Générale de l’Aviation Civile. Pourquoi ?

La seule raison technique invoquée serait que le Tour Operator n’aurait pas trouvé une solution alternative à MENAJET pour transporter environ 2000 pèlerins de retour de la Mecque.
Ce même Tour Operator - Amen Voyage International (Paris) - n’ose même pas afficher son partenariat avec MENAJET sur son site internet… Surprenant !

Pourquoi Amen Voyage International et ses intermédiaires ne précisent pas à leurs pèlerins le nom de la compagnie aérienne affrétée dès la réservation ?

Les pèlerins découvrent le nom de la compagnie aérienne qui va les transporter, en arrivant à l’aéroport, au moment de l’enregistrement. Pour le retour des pèlerins français, Amen Voyages a programmé 11 vols entre le 5 et le 11 janvier 2007.

A la date du 4 janvier, 2 vols (MNJ 7542 et MNJ 7523) étaient annoncés pour des arrivées le 5 janvier. Le 5 janvier matin, un vol supplémentaire MENAJET était annoncé pour une arrivée à 12h50. Le 5 janvier après-midi, le vol MENAJET avait disparu de la circulation. Personne aux Aéroports de Paris ou ailleurs, n’était en mesure d’informer les familles des pèlerins. Certaines d’entre elles, ont patienté toute la nuit pour une hypothétique arrivée ce matin à 6h00.

Le vol est enfin arrivé à 7h18 avec seulement 17 heures de retard… et la perte des bagages d’environ 100 pèlerins ! Qui autorise, au sein de la DGAC, une telle compagnie aérienne ?"

L'Association interpelle le Gouvernement :

"Monsieur le Ministre des Transports,

Comment expliquez vous qu’une compagnie aérienne étrangère, qui ne se retrouve ni dans la liste « des transporteurs aériens étrangers susceptibles d’être affrétés par un transport français », ni sur la liste des créneaux horaires délibérés par le Comité des Horaires, soit finalement affrétée par une agence de voyages (SARL au capital social de 7622 €) ?"