"Meliá a empêché les voyagistes de proposer librement des hébergements hôteliers partout en Europe" - Photo MELIA
La Commission européenne a infligé une amende de 6 678 000 d'euros au groupe hôtelier espagnol Meliá, en raison d'une clause dans le cadre de contrats avec des voyagistes qui n'étaient valables que pour les réservations de consommateurs résidant dans des pays déterminés.
"Ces accords pourraient avoir cloisonné le marché unique européen en limitant la capacité des voyagistes à vendre librement des hébergements hôteliers dans tous les pays de l'EEE et à répondre aux demandes directes des consommateurs résidant en dehors des pays définis.
Les consommateurs ne pouvaient donc pas voir tous les hôtels disponibles ni réserver de chambres d'hôtel aux meilleurs prix auprès de voyagistes établis dans d'autres États membres." indique la Commission.
"Ces accords pourraient avoir cloisonné le marché unique européen en limitant la capacité des voyagistes à vendre librement des hébergements hôteliers dans tous les pays de l'EEE et à répondre aux demandes directes des consommateurs résidant en dehors des pays définis.
Les consommateurs ne pouvaient donc pas voir tous les hôtels disponibles ni réserver de chambres d'hôtel aux meilleurs prix auprès de voyagistes établis dans d'autres États membres." indique la Commission.
Des accords avec Kuoni, REWE, Thomas Cook et TUI
C'est à la suite de plaintes de consommateurs, en février 2017 que la Commission a ouvert une enquête. Celle-ci portait également sur des accords de ce type conclus par les quatre plus grands voyagistes européens à savoir Kuoni, REWE, Thomas Cook et TUI.
Compte tenu de la "bonne" coopération de Meliá dans cette affaire, la Commission a accordé au groupe hôtelier une réduction d'amende de 30 %.
Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive chargée de la politique de concurrence, a déclaré : "À cette époque de l'année, de nombreuses personnes réservent leurs vacances d'été et sont à la recherche des offres les plus avantageuses. Meliá a empêché les voyagistes de proposer librement des hébergements hôteliers partout en Europe. Par conséquent, les consommateurs ont eu accès à des offres et à des prix différents en fonction de leur nationalité.
Une telle pratique est illégale au regard des règles relatives aux pratiques anticoncurrentielles. Les consommateurs devraient être en mesure de tirer pleinement parti du marché unique et de faire jouer la concurrence afin d'obtenir la meilleure offre."
Compte tenu de la "bonne" coopération de Meliá dans cette affaire, la Commission a accordé au groupe hôtelier une réduction d'amende de 30 %.
Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive chargée de la politique de concurrence, a déclaré : "À cette époque de l'année, de nombreuses personnes réservent leurs vacances d'été et sont à la recherche des offres les plus avantageuses. Meliá a empêché les voyagistes de proposer librement des hébergements hôteliers partout en Europe. Par conséquent, les consommateurs ont eu accès à des offres et à des prix différents en fonction de leur nationalité.
Une telle pratique est illégale au regard des règles relatives aux pratiques anticoncurrentielles. Les consommateurs devraient être en mesure de tirer pleinement parti du marché unique et de faire jouer la concurrence afin d'obtenir la meilleure offre."