Avec la rentrée qui approche, l'heure est au bilan estival. Du côté de l'hôtellerie, MKG Consulting dresse un premier point à une semaine de la fin août.
Sur l’ensemble de l’été (juillet + 3 semaine d'août), l’hôtellerie française enregistre un recul de 2,2 points de taux d’occupation à 71,3% par rapport à l’été dernier.
Cette baisse n'entame pas le Revenu par Chambre qui s’établit, à l’échelle nationale, à presque 90€ HT soit +1,7% de plus que l’année dernière sur la même période et +21,9% par rapport à 2019.
Le RevPAR parvient en effet à être meilleur qu’en 2019 grâce à des prix moyens supérieurs de 4,8% à l’an passé, et qui ont explosé depuis 2019 (+28,2%).
Sur l’ensemble de l’été (juillet + 3 semaine d'août), l’hôtellerie française enregistre un recul de 2,2 points de taux d’occupation à 71,3% par rapport à l’été dernier.
Cette baisse n'entame pas le Revenu par Chambre qui s’établit, à l’échelle nationale, à presque 90€ HT soit +1,7% de plus que l’année dernière sur la même période et +21,9% par rapport à 2019.
Le RevPAR parvient en effet à être meilleur qu’en 2019 grâce à des prix moyens supérieurs de 4,8% à l’an passé, et qui ont explosé depuis 2019 (+28,2%).
Retour des clientèles étrangères
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Les hôtels français ont réalisé une année record en 2023
Géographiquement, le littoral et la Corse d’ordinaire très attrayants ont vu leur fréquentation s’éloigner des niveaux préCOVID et de l’année dernière (respectivement -3,5 points et -6,5 points de TO), tandis que des régions plus au nord ou de l’intérieur à l’instar de l’Ile-de-France hors Paris (-0,6 point / 2022), du Grand-Est (-1,3 point) ou des Hauts de France (-2 points) enregistrent des baisses nettement plus modérées.
Cette baisse de fréquentation sur les côtes françaises est moins marquée sur le Littoral Atlantique et notamment la partie Sud qui est un des rares littoraux a avoir vu sa fréquentation augmenter (+1,2 point) par rapport à l’an passé, qui avait été marqué par d’importants incendies.
Paris enregistre certes un léger recul de fréquentation hôtelière aussi bien par rapport à l’an passé (-2,3 points) que par rapport à l’année pré-covid (-2,0 points) mais ses prix moyens ayant explosé (+40,7% vs 2019), le RevPAR y enregistre une croissance de +37% par rapport à 2019 !
A noter qu’en juillet, près de 9,8 millions de passagers auraient transité par les aéroports parisiens, enregistrant une hausse de 7,5 % par rapport à 2022, confirmant le retour des clientèles étrangères qui ont soutenu l’activité.
Cette baisse de fréquentation sur les côtes françaises est moins marquée sur le Littoral Atlantique et notamment la partie Sud qui est un des rares littoraux a avoir vu sa fréquentation augmenter (+1,2 point) par rapport à l’an passé, qui avait été marqué par d’importants incendies.
Paris enregistre certes un léger recul de fréquentation hôtelière aussi bien par rapport à l’an passé (-2,3 points) que par rapport à l’année pré-covid (-2,0 points) mais ses prix moyens ayant explosé (+40,7% vs 2019), le RevPAR y enregistre une croissance de +37% par rapport à 2019 !
A noter qu’en juillet, près de 9,8 millions de passagers auraient transité par les aéroports parisiens, enregistrant une hausse de 7,5 % par rapport à 2022, confirmant le retour des clientèles étrangères qui ont soutenu l’activité.
La montagne tire son épingle du jeu, le littoral en retrait
Le bilan de l'été de l'hôtellerie en France est contrasté en fonction des territoires - Depositphotos.com
La montagne est la grande gagnante en 2023, avec de fortes progressions d’activité non seulement dans les destinations « phares » traditionnelles telles que les Alpes du Nord (+13,2% de chiffre d’affaires par rapport à l’été 2022), mais aussi sur les autres massifs tels que les Pyrénées (+7%) ou la Moyenne Montagne (Jura, Vosges, Massif Central : +7,7%).
"La montagne et le rural proposant un bon rapport qualité-prix et la promesse d’éviter la canicule ou autres pics de chaleur" indique MKG dans son rapport.
Tandis que l’Ile-de-France tire son épingle du jeu grâce aux clientèles internationales, en régions le bilan est plus contrasté.
Seules 4 régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté) signent une progression de chiffre d’affaires par rapport à l’été 2022, 3 (Bretagne, Pays de la Loire et Centre-Val de Loire) sont quasi stables, et 5 sont en recul.
Le plus gros « choc » est observé en Corse où la fréquentation plonge (-6,5 points de TO vs l’été 2022) et où même les prix moyens ont baissé (-1,2%) entrainant une perte d’activité significative (-9% de RevPAR vs 2022).
"La montagne et le rural proposant un bon rapport qualité-prix et la promesse d’éviter la canicule ou autres pics de chaleur" indique MKG dans son rapport.
Tandis que l’Ile-de-France tire son épingle du jeu grâce aux clientèles internationales, en régions le bilan est plus contrasté.
Seules 4 régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté) signent une progression de chiffre d’affaires par rapport à l’été 2022, 3 (Bretagne, Pays de la Loire et Centre-Val de Loire) sont quasi stables, et 5 sont en recul.
Le plus gros « choc » est observé en Corse où la fréquentation plonge (-6,5 points de TO vs l’été 2022) et où même les prix moyens ont baissé (-1,2%) entrainant une perte d’activité significative (-9% de RevPAR vs 2022).
La France va bénéficier d'un calendrier favorable
De son côté, la région Sud qui a également enregistré un repli de 3,6 points de taux d’occupation cet été relativement à la même période l’an passé parvient tout de même à maintenir sa place de « leader » de la reprise relativement à l’avant COVID avec une croissance de RevPAR qui s’établit à plus de 30% par rapport à 2019, malgré donc le repli de cet été (-1,3% / été 2022).
Mais on y constate un rééquilibrage avec une baisse d’activité au mois d’août (sur les 3 premières semaines) tandis que le mois de juillet a été aussi bon que l’an dernier.
Vanguelis Panayotis, CEO MKG Consulting, a ainsi déclaré « Le prix moyen a permis aux professionnels du secteur de réaliser un été record en termes de chiffre d’affaires. Cependant, concernant la demande, c’est à dire la fréquentation, on sent qu’on a touché un palier de ce que les clients sont prêts à dépenser.
En termes de perspectives, malgré un environnement incertain au niveau économique, la France bénéficiera d’un calendrier très favorable avec dès septembre la coupe du monde de Rugby et dans moins d’un an des JO qui s’annoncent déjà porteurs pour les destinations concernées.
Avec cet été des contrastes, mais un niveau d’activité qui reste élevé, on peut dire qu’on a tourné la page du rebond post covid pour rentrer dans un nouveau cycle d’activité pour le secteur. »
Mais on y constate un rééquilibrage avec une baisse d’activité au mois d’août (sur les 3 premières semaines) tandis que le mois de juillet a été aussi bon que l’an dernier.
Vanguelis Panayotis, CEO MKG Consulting, a ainsi déclaré « Le prix moyen a permis aux professionnels du secteur de réaliser un été record en termes de chiffre d’affaires. Cependant, concernant la demande, c’est à dire la fréquentation, on sent qu’on a touché un palier de ce que les clients sont prêts à dépenser.
En termes de perspectives, malgré un environnement incertain au niveau économique, la France bénéficiera d’un calendrier très favorable avec dès septembre la coupe du monde de Rugby et dans moins d’un an des JO qui s’annoncent déjà porteurs pour les destinations concernées.
Avec cet été des contrastes, mais un niveau d’activité qui reste élevé, on peut dire qu’on a tourné la page du rebond post covid pour rentrer dans un nouveau cycle d’activité pour le secteur. »