Les vols de cette nouvelle compagnie seront opérés par des pilotes d'Air France avec les règles d'utilisation et de rémunération d'Air France - Photo : Air France
Bien que les accords avec ses pilotes soient toujours en cours de négociations, et que les syndicats PNC et sol restent majoritairement opposés au projet, la direction d'Air France cherche à accélérer le décollage de Boost, sa nouvelle compagnie à bas coûts.
Pour cela, la compagnie nationale préparerait un recrutement massif d'hôtesses et de stewards en externe, destinés à intégrer la nouvelle compagnie. D'après les informations du Journal du Dimanche, ce serait environ 500 PNC que le management d'Air France s'apprêterait à embaucher.
Pour l'instant, aucun des trois syndicats majoritaires chez les hôtesses et stewards d'Air France, SNPNC, Unsa ou Unac n'a encore réagi à cette information.
"Une des principales sources d'économie est censée être faite sur les PNC qui seront embauchés en externe avec des conditions bien moins intéressantes que celles de leurs aînés en poste à Air France", rappelle le site PNC Contact. "La rémunération devrait être 40% inférieure".
Par ailleurs, lors de la dernière Assemblée générale d'Air France-KLM, la semaine dernière, le P-DG Jean-Marc Janaillac a confirmé l'ambition de sa compagnie : lancer Boost pour le 3e trimestre 2017 en moyen-courrier, et pour l'été 2018 sur le long-courrier.
"La mise en machine des billets devrait être effective dès l'automne prochain, peut-être en septembre ou octobre", nous avait récemment précisé Zoran Jelkic, directeur général France d'Air France. Par ailleurs, les programmes précis des vols devraient être mis au point au cours des prochaines semaines.
Pour cela, la compagnie nationale préparerait un recrutement massif d'hôtesses et de stewards en externe, destinés à intégrer la nouvelle compagnie. D'après les informations du Journal du Dimanche, ce serait environ 500 PNC que le management d'Air France s'apprêterait à embaucher.
Pour l'instant, aucun des trois syndicats majoritaires chez les hôtesses et stewards d'Air France, SNPNC, Unsa ou Unac n'a encore réagi à cette information.
"Une des principales sources d'économie est censée être faite sur les PNC qui seront embauchés en externe avec des conditions bien moins intéressantes que celles de leurs aînés en poste à Air France", rappelle le site PNC Contact. "La rémunération devrait être 40% inférieure".
Par ailleurs, lors de la dernière Assemblée générale d'Air France-KLM, la semaine dernière, le P-DG Jean-Marc Janaillac a confirmé l'ambition de sa compagnie : lancer Boost pour le 3e trimestre 2017 en moyen-courrier, et pour l'été 2018 sur le long-courrier.
"La mise en machine des billets devrait être effective dès l'automne prochain, peut-être en septembre ou octobre", nous avait récemment précisé Zoran Jelkic, directeur général France d'Air France. Par ailleurs, les programmes précis des vols devraient être mis au point au cours des prochaines semaines.
Rien ne va plus chez les pilotes
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De leur côté, les pilotes ont jusqu'au 1er juin pour signer un projet d'accord sur les conditions de création de la nouvelle compagnie et sur les futures conditions de travail et de rémunération des pilotes Boost.
Dans un récent tract, le bureau du SNPL Air France continue lui à s'opposer violemment au projet, et la direction refuse de reprendre les négociations.
Une décision qui intervient quelques jours après un nouveau coup de théâtre chez le puissant syndicat de pilotes. En désaccord profond avec sa branche Air France au sujet du projet Boost, le bureau exécutif national du syndicat des pilotes de ligne français avait, jeudi 18 mai, jeté l'éponge.
Dans un courrier adressé à ses adhérents, Erick Derivry, président du SNPL, a ainsi annoncé sa démission ainsi que celle de 10 autres dirigeants du bureau national, parlant d'une "dérive totalitaire de certains présidents de section".
Dans ce contexte, le SNPL Air France devra également faire face à la démission surprise de sa secrétaire générale, Véronique Damon, d'après ce que révèle La Tribune lundi 22 mai 2017.
Ce retrait n'aurait rien à voir avec des divergences avec son président, Philippe Evain, la principale intéressée invoquant des "raisons personnelles", précise le quotidien économique.
Dans un récent tract, le bureau du SNPL Air France continue lui à s'opposer violemment au projet, et la direction refuse de reprendre les négociations.
Une décision qui intervient quelques jours après un nouveau coup de théâtre chez le puissant syndicat de pilotes. En désaccord profond avec sa branche Air France au sujet du projet Boost, le bureau exécutif national du syndicat des pilotes de ligne français avait, jeudi 18 mai, jeté l'éponge.
Dans un courrier adressé à ses adhérents, Erick Derivry, président du SNPL, a ainsi annoncé sa démission ainsi que celle de 10 autres dirigeants du bureau national, parlant d'une "dérive totalitaire de certains présidents de section".
Dans ce contexte, le SNPL Air France devra également faire face à la démission surprise de sa secrétaire générale, Véronique Damon, d'après ce que révèle La Tribune lundi 22 mai 2017.
Ce retrait n'aurait rien à voir avec des divergences avec son président, Philippe Evain, la principale intéressée invoquant des "raisons personnelles", précise le quotidien économique.