Qantas a lancé ces dernières semaines les premiers vols-tests de son projet « Sunrise », d’une vingtaine d’heures entre l'Europe et l’Est de l’Australie. Ces vols seront effectués en Airbus A350-1000. Une douzaine d’appareils maximum devraient être commandés © Qantas
Alors qu’il y a encore 60 ans, il fallait 4 jours et une dizaine d’escales pour relier l’Australie et l’Europe, la perspective d’un vol commercial direct entre Paris et Sydney n’a jamais semblé aussi proche.
C’est ce que laisse entendre Qantas, la compagnie australienne, en lançant ces dernières semaines les premiers vols-tests de son projet « Sunrise », des vols d’une vingtaine d’heures entre l'Europe et l’Est de l’Australie.
Dernière avancée en date : la compagnie australienne a annoncé, vendredi 13 décembre 2019, que ces vols seront effectués en Airbus A350-1000, préféré au Boeing 777X. Une douzaine d’appareils maximum devraient être commandés.
« Airbus ajoutera un réservoir de carburant supplémentaire et augmentera légèrement la masse maximale au décollage pour offrir les performances requises pour les routes Sunrise », explique un communiqué de la compagnie australienne.
« Les routes Sunrise », donc, au pluriel. Si Londres et New York semblent être les premières priorités pour Qantas, avec des ouvertures prévus en 2023, où se poseront donc les autres A350-1000 ?
Paris-CDG semble clairement une option et est régulièrement citée par Qantas aux côtés du Cap ou de Rio de Janeiro.
« Pour l’instant, il est un peu tôt pour évoquer un potentiel prix des billets d'une possible route vers Paris, le projet n’en est qu’à ses premières étapes », nous glisse-t-on discrètement du côté des bureaux londoniens de la compagnie australienne.
Lire aussi : Aérien : bienvenue dans l’ère de l’ultra-long-courrier
C’est ce que laisse entendre Qantas, la compagnie australienne, en lançant ces dernières semaines les premiers vols-tests de son projet « Sunrise », des vols d’une vingtaine d’heures entre l'Europe et l’Est de l’Australie.
Dernière avancée en date : la compagnie australienne a annoncé, vendredi 13 décembre 2019, que ces vols seront effectués en Airbus A350-1000, préféré au Boeing 777X. Une douzaine d’appareils maximum devraient être commandés.
« Airbus ajoutera un réservoir de carburant supplémentaire et augmentera légèrement la masse maximale au décollage pour offrir les performances requises pour les routes Sunrise », explique un communiqué de la compagnie australienne.
« Les routes Sunrise », donc, au pluriel. Si Londres et New York semblent être les premières priorités pour Qantas, avec des ouvertures prévus en 2023, où se poseront donc les autres A350-1000 ?
Paris-CDG semble clairement une option et est régulièrement citée par Qantas aux côtés du Cap ou de Rio de Janeiro.
« Pour l’instant, il est un peu tôt pour évoquer un potentiel prix des billets d'une possible route vers Paris, le projet n’en est qu’à ses premières étapes », nous glisse-t-on discrètement du côté des bureaux londoniens de la compagnie australienne.
Lire aussi : Aérien : bienvenue dans l’ère de l’ultra-long-courrier
Partenariat avec Air France-KLM
Autres articles
Mais, hasard ou non, les groupes Qantas et Air France-KLM ont aussi annoncé ces derniers jours un renforcement de leur coopération, alors que les compagnies partagent déjà leurs codes entre Europe et Australie via Singapour et Hong-Kong.
Depuis le 9 décembre, les membres de Flying blue peuvent ainsi gagner des miles sur les vols Qantas, et utiliser leurs miles pour en réserver.
Surtout, d’ici la fin de l’année, Air France et KLM lanceront aussi un nouveau partage de codes sur une douzaine de vols JetStar Asia Airways et JetStar Airways, deux compagnies du groupe Qantas.
En décembre 2019, Air France, KLM et Qantas étendront aussi leur partage de codes déjà existant vers Bangkok, en plus de Singapour et Hong-Kong.
De quoi augurer une route directe en partage de codes entre Paris et Sydney / Melbourne ?
En attendant d’en avoir la confirmation, une première ligne reliant d’une traite Paris à Perth (côte ouest australienne) est toujours dans les tuyaux. Des négociations entre Qantas et Perth Airport bloqueraient pour le moment toujours la situation, d’après des sources internes.
Chez Qantas, les études de rentabilité, ainsi que les négociations avec les pilotes et les actionnaires, se poursuivent. Et, en attendant d’annoncer de quelles lignes le projet Sunrise accouchera, un dernier vol de recherche a relié New York à Sydney le 17 décembre.
Qantas dispose de 60 heures d’expériences de vol compilant des milliers de données sur le bien-être des équipages et des passagers, lesquels subissent de l’Europe à l’Océanie 19h consécutives de vols et deux levers de soleil dans le même voyage.
Depuis le 9 décembre, les membres de Flying blue peuvent ainsi gagner des miles sur les vols Qantas, et utiliser leurs miles pour en réserver.
Surtout, d’ici la fin de l’année, Air France et KLM lanceront aussi un nouveau partage de codes sur une douzaine de vols JetStar Asia Airways et JetStar Airways, deux compagnies du groupe Qantas.
En décembre 2019, Air France, KLM et Qantas étendront aussi leur partage de codes déjà existant vers Bangkok, en plus de Singapour et Hong-Kong.
De quoi augurer une route directe en partage de codes entre Paris et Sydney / Melbourne ?
En attendant d’en avoir la confirmation, une première ligne reliant d’une traite Paris à Perth (côte ouest australienne) est toujours dans les tuyaux. Des négociations entre Qantas et Perth Airport bloqueraient pour le moment toujours la situation, d’après des sources internes.
Chez Qantas, les études de rentabilité, ainsi que les négociations avec les pilotes et les actionnaires, se poursuivent. Et, en attendant d’annoncer de quelles lignes le projet Sunrise accouchera, un dernier vol de recherche a relié New York à Sydney le 17 décembre.
Qantas dispose de 60 heures d’expériences de vol compilant des milliers de données sur le bien-être des équipages et des passagers, lesquels subissent de l’Europe à l’Océanie 19h consécutives de vols et deux levers de soleil dans le même voyage.