Air France et Air Caraïbes auraient passé un accord pour s'entendre sur la desserte antillaise. DR
Dans le mariage raté entre Air Caraïbes et Corsair,
le cocu n’est pas forcément celui qu’on croit...
En effet, selon des sources internes, le groupe Dubreuil aurait passé un deal avec Air France.
Une fois propriétaire de Corsair, il aurait stoppé les lignes sur l'Afrique (Sénégal et Côte d'Ivoire) qui gênent la compagnie tricolore et font baisser son coupon moyen.
En échange de cet abandon, les deux opérateurs se seraient entendus sur les prix aux Antilles, où ils auraient représenté 90% du trafic, uniquement concurrencés par XL Airways (7% de parts de marché).
Une information qu'Air France dément fermement.
Mais fort heureusement pour la clientèle antillaise, ces plans sont tombés à l’eau.
Désormais, le groupe Tui semble à nouveau croire au potentiel de Corsair.Il compte engager un rapprochement entre la compagnie et la branche tour-opérating en France sur le modèle des autres opérateurs du groupe allemand (TUIfly, TUIfly Nordic, Jetairfly, CanJet, Arkfly et Thomsonfly) tous intégrés.
Bizarre, pourquoi n'y a-t-on pas pensé auparavant ?
le cocu n’est pas forcément celui qu’on croit...
En effet, selon des sources internes, le groupe Dubreuil aurait passé un deal avec Air France.
Une fois propriétaire de Corsair, il aurait stoppé les lignes sur l'Afrique (Sénégal et Côte d'Ivoire) qui gênent la compagnie tricolore et font baisser son coupon moyen.
En échange de cet abandon, les deux opérateurs se seraient entendus sur les prix aux Antilles, où ils auraient représenté 90% du trafic, uniquement concurrencés par XL Airways (7% de parts de marché).
Une information qu'Air France dément fermement.
Mais fort heureusement pour la clientèle antillaise, ces plans sont tombés à l’eau.
Désormais, le groupe Tui semble à nouveau croire au potentiel de Corsair.Il compte engager un rapprochement entre la compagnie et la branche tour-opérating en France sur le modèle des autres opérateurs du groupe allemand (TUIfly, TUIfly Nordic, Jetairfly, CanJet, Arkfly et Thomsonfly) tous intégrés.
Bizarre, pourquoi n'y a-t-on pas pensé auparavant ?
De quelle manière Air Caraïbes va-t-elle exploiter ses nouveaux Airbus A 350 ?
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Rappelons qu’aujourd’hui les ventes du TO ne représentent plus que 5% du chiffre d'affaires de Corsair.
"Tui a refait ses calculs et se rend compte que Corsair peut être rentable, surtout avec des avions loués au vrai prix du marché" explique Jacques Biron, syndicaliste (CGT), qui a rencontré le PDG à Hanovre jeudi 5 mars.
Une information non démentie par la direction France, qui espère également rapidement renégocier le prix des loyers.
Reste à savoir pourquoi ils ne l’ont pas fait plus tôt... Certains parlent d’optimisation fiscale pour un groupe dont le bénéfice net annuel a triplé l’an passé.
La direction allemande de TUI aurait donné aux salariés l'assurance qu'elle allait redéployer Corsair et peut-être ouvrir de nouvelles lignes.
La question du renouvellement de la flotte, notamment des Boeing 747, est également dans les tuyaux.
Une volte-face assez surprenante de la part de TUI, qui était encore prêt à recapitaliser la compagnie à hauteur de 17 millions d'euros il y a quelques semaines pour s'en débarrasser.
D'ailleurs Pascal de Izaguirre, son PDG France, répète à longueur d'interview que Corsair reste une activité non stratégique dont la maison mère souhaite se séparer. (Voir son interview le 11 mars dernier chez nos confrères de France Ô)
On nous aurait menti ?
Du coté d'Air Caraïbes, c'est le silence radio, même chez les syndicats. Mais on imagine la déception de Marc Rochet, qui n’est pas un homme habitué à l’échec.
D’autant que c’est quand même la quatrième fois que le groupe tentait de prendre possession de son concurrent antillais.
Reste à savoir sur quel modèle Air Caraïbes compte exploiter ses futurs A 350. En effet, selon Marc Rochet, il est difficile d’opérer des avions aussi modernes avec des accords anciens qui empêchent de gagner en productivité.
Les salariés d’Air Caraïbes doivent-il craindre pour la pérennité de leur contrat ?
"Tui a refait ses calculs et se rend compte que Corsair peut être rentable, surtout avec des avions loués au vrai prix du marché" explique Jacques Biron, syndicaliste (CGT), qui a rencontré le PDG à Hanovre jeudi 5 mars.
Une information non démentie par la direction France, qui espère également rapidement renégocier le prix des loyers.
Reste à savoir pourquoi ils ne l’ont pas fait plus tôt... Certains parlent d’optimisation fiscale pour un groupe dont le bénéfice net annuel a triplé l’an passé.
La direction allemande de TUI aurait donné aux salariés l'assurance qu'elle allait redéployer Corsair et peut-être ouvrir de nouvelles lignes.
La question du renouvellement de la flotte, notamment des Boeing 747, est également dans les tuyaux.
Une volte-face assez surprenante de la part de TUI, qui était encore prêt à recapitaliser la compagnie à hauteur de 17 millions d'euros il y a quelques semaines pour s'en débarrasser.
D'ailleurs Pascal de Izaguirre, son PDG France, répète à longueur d'interview que Corsair reste une activité non stratégique dont la maison mère souhaite se séparer. (Voir son interview le 11 mars dernier chez nos confrères de France Ô)
On nous aurait menti ?
Du coté d'Air Caraïbes, c'est le silence radio, même chez les syndicats. Mais on imagine la déception de Marc Rochet, qui n’est pas un homme habitué à l’échec.
D’autant que c’est quand même la quatrième fois que le groupe tentait de prendre possession de son concurrent antillais.
Reste à savoir sur quel modèle Air Caraïbes compte exploiter ses futurs A 350. En effet, selon Marc Rochet, il est difficile d’opérer des avions aussi modernes avec des accords anciens qui empêchent de gagner en productivité.
Les salariés d’Air Caraïbes doivent-il craindre pour la pérennité de leur contrat ?