Les défaillances ont été particulièrement rudes cette année avec 6 Mie soit quasiment le double de 2009 qui était déjà une année bien lourde. Le montant des sinistres dans une année ordinaire ne doit pas dépasser 1,5 Mie
TourMaG.com - La dernière défaillance marquante en date, celle de Loyal Touch/ Initiatives et Développements avec les coffrets cadeaux Kouro le 11 octobre dernier sera-t-elle importante pour l’APS ?
Raoul Nabet : "Nous l’estimons aujourd’hui entre 200 000 et 400 000 euros mais cela risque d’être davantage.
En fait, la liquidation soudaine de cette entreprise, membre de l’APS depuis 2008, et la disparition de ses dirigeants rendent les choses plus compliquées.
Cette entreprise qui avait levé 90 millions d’euros et était cotée au second marché s’est effondrée d’un seul coup. Et, fait extraordinaire, le tribunal de commerce a fait remonter la cessation de paiement au 1er avril.
Dans le cas du coffret cadeau, contrairement au reste de la profession, c’est celui qui produit qui est responsable. Mais un Bon pour une prestation non définie n’est pas garanti. Certains consommateurs risquent donc d’être lésés.
Et en ce qui concerne l’APS, la garantie ne fonctionne donc que s’il y a un contrat. Nous aurons une idée précise du montant de ce sinistre au fur et à mesure que les réclamations des consommateurs nous parviendront."
Raoul Nabet : "Nous l’estimons aujourd’hui entre 200 000 et 400 000 euros mais cela risque d’être davantage.
En fait, la liquidation soudaine de cette entreprise, membre de l’APS depuis 2008, et la disparition de ses dirigeants rendent les choses plus compliquées.
Cette entreprise qui avait levé 90 millions d’euros et était cotée au second marché s’est effondrée d’un seul coup. Et, fait extraordinaire, le tribunal de commerce a fait remonter la cessation de paiement au 1er avril.
Dans le cas du coffret cadeau, contrairement au reste de la profession, c’est celui qui produit qui est responsable. Mais un Bon pour une prestation non définie n’est pas garanti. Certains consommateurs risquent donc d’être lésés.
Et en ce qui concerne l’APS, la garantie ne fonctionne donc que s’il y a un contrat. Nous aurons une idée précise du montant de ce sinistre au fur et à mesure que les réclamations des consommateurs nous parviendront."
Autres articles
-
Retour sur la faillite Marsans, droit de réponse de Bruno Gallois
-
2010 - Marsans, une faillite retentissante qui a marqué la profession
-
APST : 9 millions d'euros de sinistres en 2014/2015
-
La Case de l'Oncle Dom : Raoul, le peuple aura ta peau !
-
Paris : J.P. Mas et R. Nabet dressent l'état des lieux du tourisme à l'appel du Skål
TM.com - La défaillance de Loyal Touch n’est-elle la défaillance ''de trop'' cette année pour l’APS ?
Raoul Nabet : "C’est vrai que 2010 aura été une année particulièrement difficile pour la profession.
Techniquement, l’année des sinistres pour les assurances démarre au 1er octobre. Loyal Touch passe donc sur l’année 2011.
Mais pour l’année 2010, j’estime que le montant des sinistres tournera autour de six millions d’euros. Il ne faut pas oublier que la chute de Marsans, à elle-seule, nous a coûté 2,5 millions.
Il y a eu trois ou quatre gros dossiers qui ont pesé lourd. Paradoxalement, en nombre de cas à traiter, 2010 a été une année ordinaire pour l’association, avec 29 dossiers de défaillances.
Alors que le nombre de dépôts de bilan, au 30 septembre, a été de 84 pour l’ensemble de la profession. Une proportion exponentielle.
Mais les défaillances ont été particulièrement sévères pour l’association. 6 millions d’euros c’est quasiment le double de 2009 qui était déjà une année bien lourde. Alors que le montant des sinistres dans une année ordinaire ne doit pas dépasser les 1,5 million d’euros."
TM.com - Comment comptez-vous limiter la casse dans le futur ?
Raoul Nabet : "Le plan de renforcement des contrôles s’est déjà mis en place mais nous n’en verrons pas les effets avant deux ans. Les examens des dossiers de réajustement de garantie se font en permanence.
Mais il faut bien s’y faire : nous vivons une époque plus difficile. Heureusement que l’association dispose d’une bonne réassurance - ce qui peut calmer les inquiétudes sur la situation financière de l’APS."
Raoul Nabet : "C’est vrai que 2010 aura été une année particulièrement difficile pour la profession.
Techniquement, l’année des sinistres pour les assurances démarre au 1er octobre. Loyal Touch passe donc sur l’année 2011.
Mais pour l’année 2010, j’estime que le montant des sinistres tournera autour de six millions d’euros. Il ne faut pas oublier que la chute de Marsans, à elle-seule, nous a coûté 2,5 millions.
Il y a eu trois ou quatre gros dossiers qui ont pesé lourd. Paradoxalement, en nombre de cas à traiter, 2010 a été une année ordinaire pour l’association, avec 29 dossiers de défaillances.
Alors que le nombre de dépôts de bilan, au 30 septembre, a été de 84 pour l’ensemble de la profession. Une proportion exponentielle.
Mais les défaillances ont été particulièrement sévères pour l’association. 6 millions d’euros c’est quasiment le double de 2009 qui était déjà une année bien lourde. Alors que le montant des sinistres dans une année ordinaire ne doit pas dépasser les 1,5 million d’euros."
TM.com - Comment comptez-vous limiter la casse dans le futur ?
Raoul Nabet : "Le plan de renforcement des contrôles s’est déjà mis en place mais nous n’en verrons pas les effets avant deux ans. Les examens des dossiers de réajustement de garantie se font en permanence.
Mais il faut bien s’y faire : nous vivons une époque plus difficile. Heureusement que l’association dispose d’une bonne réassurance - ce qui peut calmer les inquiétudes sur la situation financière de l’APS."