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TourMaG.com - Qu’est-ce qui motive votre candidature ?
Raoul Nabet : « Je veux préparer l’APS à l’entrer dans une nouvelle ère : celle de la gouvernance collective par le Conseil d’administration.
Pour moi, le président doit être à la fois une force de proposition et le « gardien du temple ». Celui qui veille à la bonne application des décisions prises par le Conseil d’administration. »
T.M.com – Cela signifie un rôle et des pouvoirs accrus pour le CA ?
R.N. : « L'article 15 de nos statuts stipule que « Le Conseil d'Administration est investi des pouvoirs les plus étendus... Il contrôle la gestion du Bureau et a le droit de se faire rendre compte de ses actes ».
La réponse à votre question est oui. J’entends responsabiliser tous les élus en adoptant un mode de gouvernance qui donne le pouvoir de décision au Conseil d'Administration.
Je vais même plus loin en proposant une augmentation du nombre des conseils d'administration (6 au lieu de 4, ou selon besoins), et une diminution du nombre des bureaux (8 au lieu de 12).
T.M.com – Vous avez regretté par le passé un régime trop « présidentiel ». Que comptez-vous faire si vous êtes élu ?
R.N. : « Pour rester dans l'esprit de gouvernance évoquée précédemment, je souhaite que les budgets soient détaillés et les décisions prises collectivement. Un suivi budgétaire sera établi grâce à un reporting financier bimensuel.
En ce qui concerne le budget de garantie et au titre du préventif le Conseil d'Administration devra définir les seuils de référence à partir desquels il doit être informé de tout sinistre.
Au titre du curatif, des procédures seront mises en place pour le traitement des sinistres : définition des seuils, information aux Administrateurs, définition de recours.
Enfin, une recherche d'amélioration des procédures de validation des dossiers d'adhésions me semble nécessaire pour libérer du temps au Conseil d’Administration… »
T.M.com – La réforme de la profession fin 2009 risque de changer profondément la donne. Que préconisez-vous ?
R.N. : « Je veux une APS ancrée sur sa mission première : la garantie financière des consommateurs. La nouvelle loi sur l’octroi de licence, par l’ouverture de la profession à un plus grand nombre, peut accroître de manière sensible l’effectif de nos adhérents.
En contrepartie elle générera une augmentation des risques à couvrir, inconnue à ce jour, en raison de la multiplicité des activités qui seront autorisées. L'APS doit rapidement redéfinir ses orientations, s’adapter à cette nouvelle donne afin de toujours rester centrée sur ses fondamentaux, à savoir la garantie financière des consommateurs, libérée prioritairement en services. »
T.M.com – On a pu reprocher à l’APS un manque de transparence ou encore des honoraires remboursés au président qui s’était pourtant engagé à ne pas toucher de salaire. Quel sera votre position sur ces points ?
R.B. : « Personnellement, je m'engage à renoncer à l'indemnité annuelle du Président (42 000 euros actuellement). En revanche, je propose que ce budget soit utilisé pour indemniser les vacations faites par tous les élus au prorata de leur présence à l’APS.
Il reste bien entendu que les frais de transport, d’hébergement et de repas les jours de présence des administrateurs restent, comme auparavant, à la charge de l’APS.
En ce qui concerne le premier point, je m’engage à un rendu régulier au Conseil d’Administration de l’application des décisions prises ou à prendre, et de l’évolution des dossiers traités.
Pour ce qui est de l’information, elle sera transmise à tous les élus et donnera une vision claire de l’actualité de l’APS, de son fonctionnement et/ou des sinistres déclarés. Mon mot d’ordre sera la rigueur : toujours de mise, crise ou pas ! »
T.M.com – La question du temps à accorder à la gestion de l’APS par son président a provoqué une polémique. Quid en ce qui vous concerne ?
R.N. : « J’ai cessé mes fonctions à Voyages 31 que j’ai créé en 1975 et dont je suis resté administrateur. Je me suis toujours impliqué dans les instances professionnelles, depuis 12 ans à l'APS, depuis 30 ans au SNAV, pendant 20 ans au CRT Midi Pyrénées et 18 ans dans l'enseignement du tourisme.
Désormais à la retraite, je peux donc consacrer tout le temps nécessaire, mes compétences, mon énergie et ma pugnacité au service de l’APS. »
T.M.com – Le Snav traverse une passe difficile, alors que l’APS va dégager des résultats plutôt confortables. Quel sont vos intentions sur cette question ?
R.N. : « J’ai l’intention d’harmoniser et de développer nos relations avec le SNAV et les organismes professionnels, car dans la période de crise que nous traversons, définir les actions de chacun et leur complémentarité devient primordial… »
Raoul Nabet : « Je veux préparer l’APS à l’entrer dans une nouvelle ère : celle de la gouvernance collective par le Conseil d’administration.
Pour moi, le président doit être à la fois une force de proposition et le « gardien du temple ». Celui qui veille à la bonne application des décisions prises par le Conseil d’administration. »
T.M.com – Cela signifie un rôle et des pouvoirs accrus pour le CA ?
R.N. : « L'article 15 de nos statuts stipule que « Le Conseil d'Administration est investi des pouvoirs les plus étendus... Il contrôle la gestion du Bureau et a le droit de se faire rendre compte de ses actes ».
La réponse à votre question est oui. J’entends responsabiliser tous les élus en adoptant un mode de gouvernance qui donne le pouvoir de décision au Conseil d'Administration.
Je vais même plus loin en proposant une augmentation du nombre des conseils d'administration (6 au lieu de 4, ou selon besoins), et une diminution du nombre des bureaux (8 au lieu de 12).
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R.N. : « Pour rester dans l'esprit de gouvernance évoquée précédemment, je souhaite que les budgets soient détaillés et les décisions prises collectivement. Un suivi budgétaire sera établi grâce à un reporting financier bimensuel.
En ce qui concerne le budget de garantie et au titre du préventif le Conseil d'Administration devra définir les seuils de référence à partir desquels il doit être informé de tout sinistre.
Au titre du curatif, des procédures seront mises en place pour le traitement des sinistres : définition des seuils, information aux Administrateurs, définition de recours.
Enfin, une recherche d'amélioration des procédures de validation des dossiers d'adhésions me semble nécessaire pour libérer du temps au Conseil d’Administration… »
T.M.com – La réforme de la profession fin 2009 risque de changer profondément la donne. Que préconisez-vous ?
R.N. : « Je veux une APS ancrée sur sa mission première : la garantie financière des consommateurs. La nouvelle loi sur l’octroi de licence, par l’ouverture de la profession à un plus grand nombre, peut accroître de manière sensible l’effectif de nos adhérents.
En contrepartie elle générera une augmentation des risques à couvrir, inconnue à ce jour, en raison de la multiplicité des activités qui seront autorisées. L'APS doit rapidement redéfinir ses orientations, s’adapter à cette nouvelle donne afin de toujours rester centrée sur ses fondamentaux, à savoir la garantie financière des consommateurs, libérée prioritairement en services. »
T.M.com – On a pu reprocher à l’APS un manque de transparence ou encore des honoraires remboursés au président qui s’était pourtant engagé à ne pas toucher de salaire. Quel sera votre position sur ces points ?
R.B. : « Personnellement, je m'engage à renoncer à l'indemnité annuelle du Président (42 000 euros actuellement). En revanche, je propose que ce budget soit utilisé pour indemniser les vacations faites par tous les élus au prorata de leur présence à l’APS.
Il reste bien entendu que les frais de transport, d’hébergement et de repas les jours de présence des administrateurs restent, comme auparavant, à la charge de l’APS.
En ce qui concerne le premier point, je m’engage à un rendu régulier au Conseil d’Administration de l’application des décisions prises ou à prendre, et de l’évolution des dossiers traités.
Pour ce qui est de l’information, elle sera transmise à tous les élus et donnera une vision claire de l’actualité de l’APS, de son fonctionnement et/ou des sinistres déclarés. Mon mot d’ordre sera la rigueur : toujours de mise, crise ou pas ! »
T.M.com – La question du temps à accorder à la gestion de l’APS par son président a provoqué une polémique. Quid en ce qui vous concerne ?
R.N. : « J’ai cessé mes fonctions à Voyages 31 que j’ai créé en 1975 et dont je suis resté administrateur. Je me suis toujours impliqué dans les instances professionnelles, depuis 12 ans à l'APS, depuis 30 ans au SNAV, pendant 20 ans au CRT Midi Pyrénées et 18 ans dans l'enseignement du tourisme.
Désormais à la retraite, je peux donc consacrer tout le temps nécessaire, mes compétences, mon énergie et ma pugnacité au service de l’APS. »
T.M.com – Le Snav traverse une passe difficile, alors que l’APS va dégager des résultats plutôt confortables. Quel sont vos intentions sur cette question ?
R.N. : « J’ai l’intention d’harmoniser et de développer nos relations avec le SNAV et les organismes professionnels, car dans la période de crise que nous traversons, définir les actions de chacun et leur complémentarité devient primordial… »