Elle est loin l'ambiance festive du "quoiqu'il en coûte"...
En pleine crise sanitaire, le président de la République avait décidé d'ouvrir les vannes budgétaires pour ne pas voir l'économie française s'écrouler.
Non seulement les vannes se sont refermées, mais le gouvernement opère désormais des tours de vis à tous les niveaux.
Le 19 février 2024, Bruno Le Maire avait annoncé un plan massif de 10 milliards, en raison d'un déficit public non maîtrisé.
Et pour satisfaire les organismes financiers et de notation, Gabriel Attal a décidé d'aller chercher de l'argent, chez ceux qui en ont le moins : les chômeurs.
Une des pistes privilégiées est de réduire cette durée d'indemnisation]b de plusieurs mois,]i" a annoncé le Premier ministre, à nos confrères de TF1.
Sept jours après ces annonces, nous avons interrogé Claire Vivès, sociologue spécialiste de l'emploi et la protection sociale au Centre d'Etudes de l'Emploi et du Travail.
En pleine crise sanitaire, le président de la République avait décidé d'ouvrir les vannes budgétaires pour ne pas voir l'économie française s'écrouler.
Non seulement les vannes se sont refermées, mais le gouvernement opère désormais des tours de vis à tous les niveaux.
Le 19 février 2024, Bruno Le Maire avait annoncé un plan massif de 10 milliards, en raison d'un déficit public non maîtrisé.
Et pour satisfaire les organismes financiers et de notation, Gabriel Attal a décidé d'aller chercher de l'argent, chez ceux qui en ont le moins : les chômeurs.
Une des pistes privilégiées est de réduire cette durée d'indemnisation]b de plusieurs mois,]i" a annoncé le Premier ministre, à nos confrères de TF1.
Sept jours après ces annonces, nous avons interrogé Claire Vivès, sociologue spécialiste de l'emploi et la protection sociale au Centre d'Etudes de l'Emploi et du Travail.
Réforme assurance chômage : "Le taux des personnes indemnisées est très faible"
TourMaG.com - En tant que sociologue, spécialiste de l'emploi et de la protection sociale, comment évaluez-vous les annonces du Premier ministre sur la durée d'indemnisation des chômeurs ?
Claire Vivès : La première des conséquences (et ce n'est pas pour minimiser l'impact des annonces sur les personnes qui ont des droits à indemnisation), mais il faut savoir que les chômeurs qui sont indemnisés chaque mois ne représentent que 36 % de l'ensemble des demandeurs d'emploi.
Le taux des personnes indemnisées est très faible. Cette annonce ne va donc pas concerner tous les chômeurs.
A lire : Assurance chômage : ce qu'il faut retenir de la réforme
Il n'est pas juste de dire que l'on va résoudre le problème du chômage en réduisant la durée d'indemnisation car on ne s'adresse qu'à 36 % des chômeurs.
Pour les chômeurs concernés, évidemment, c'est une mesure qui va réduire la durée de leurs droits.
Ils vont devoir prendre des emplois qu'ils n'auraient pas acceptés avec de meilleurs droits au chômage, et encore, ce n'est même pas sûr.
Vous comprenez donc que nous n'allons pas créer de l'emploi, c'est-à-dire que les gens vont prendre des emplois qu'ils n'auraient pas pris. De plus, si vous êtes diplômé ou qualifié, vous allez devoir prendre un emploi moins qualifié que celui auquel vous pourriez prétendre.
Cela va avoir des conséquences en chaîne sur le fait que des gens moins qualifiés qui, eux, auraient habituellement pris cet emploi, ne vont plus l'avoir. Ils vont se retrouver en concurrence avec des personnes plus qualifiées et diplômées.
Il n'y a absolument rien qui peut nous faire dire que cette mesure aura un effet positif sur le marché de l'emploi et qu'elle va pouvoir en créer. Surtout que rien ne dit non plus que l'assurance chômage détruit des emplois...
Globalement, cette baisse de la durée d'indemnisation aura pour effet, un appauvrissement des chômeurs, mais aucun effet sur la création d'emploi. Il pourrait aussi y avoir davantage de turnover et ou de désajustement, les gens auront tendance à prendre des emplois, dont ils ne veulent pas et partiront à la fin de leur mission.
Claire Vivès : La première des conséquences (et ce n'est pas pour minimiser l'impact des annonces sur les personnes qui ont des droits à indemnisation), mais il faut savoir que les chômeurs qui sont indemnisés chaque mois ne représentent que 36 % de l'ensemble des demandeurs d'emploi.
Le taux des personnes indemnisées est très faible. Cette annonce ne va donc pas concerner tous les chômeurs.
A lire : Assurance chômage : ce qu'il faut retenir de la réforme
Il n'est pas juste de dire que l'on va résoudre le problème du chômage en réduisant la durée d'indemnisation car on ne s'adresse qu'à 36 % des chômeurs.
Pour les chômeurs concernés, évidemment, c'est une mesure qui va réduire la durée de leurs droits.
Ils vont devoir prendre des emplois qu'ils n'auraient pas acceptés avec de meilleurs droits au chômage, et encore, ce n'est même pas sûr.
Vous comprenez donc que nous n'allons pas créer de l'emploi, c'est-à-dire que les gens vont prendre des emplois qu'ils n'auraient pas pris. De plus, si vous êtes diplômé ou qualifié, vous allez devoir prendre un emploi moins qualifié que celui auquel vous pourriez prétendre.
Cela va avoir des conséquences en chaîne sur le fait que des gens moins qualifiés qui, eux, auraient habituellement pris cet emploi, ne vont plus l'avoir. Ils vont se retrouver en concurrence avec des personnes plus qualifiées et diplômées.
Il n'y a absolument rien qui peut nous faire dire que cette mesure aura un effet positif sur le marché de l'emploi et qu'elle va pouvoir en créer. Surtout que rien ne dit non plus que l'assurance chômage détruit des emplois...
Globalement, cette baisse de la durée d'indemnisation aura pour effet, un appauvrissement des chômeurs, mais aucun effet sur la création d'emploi. Il pourrait aussi y avoir davantage de turnover et ou de désajustement, les gens auront tendance à prendre des emplois, dont ils ne veulent pas et partiront à la fin de leur mission.
"On ne résoudra pas le problème du chômage en réduisant la durée d'indemnisation"
TourMaG.com - Cette réforme pourrait écarter encore plus du marché du travail, les personnes peu ou pas qualifiées, ni diplômées, donc les marginaliser davantage ?
Claire Vivès :Oui, ils seront en concurrence avec des personnes face auxquelles, elles ne devraient pas se retrouver.
Après, ça veut dire que ces personnes peu qualifiées resteront cantonnées sur des emplois mal rémunérés, avec des conditions de travail difficiles.
De manière plus générale, cette réforme aura des conséquences sur les salariés en poste.
Prenez le cas d'une personne qui enchaine des CDD dans un secteur qui ne lui convient plus.
A un moment donné, il pourrait faire valoir ses droits au chômage pour, par exemple, prendre le temps de trouver quelque chose qui lui convienne mieux, voire s'engager dans une formation pour aller vers quelque chose d'autre.
Forcément, une telle réforme va rendre plus difficile ce type de parcours.
Puis cette idée s'inscrit dans une trajectoire et un contexte. Depuis 2019, l'indemnisation du chômage a été très fortement réduite.
D'une façon générale, et avec l'ensemble des réformes prises, la crainte de vous faire licencier n'est plus la même. Le chômage est déjà un repoussoir, les réformes et les déclarations du Premier Ministre accentue ce phénomène.
TourMaG.com - C'est à dire ?
Claire Vivès : Dans le code du travail, il y a des droits et des obligations des demandeurs d'emploi.
Et dans ces obligations des demandeurs d'emploi, il y a l'obligation de rechercher un emploi, qui correspond à des critères établis entre un demandeur d'emploi et son conseiller, mais il n'y a pas une obligation de retrouver un emploi rapidement.
Claire Vivès :Oui, ils seront en concurrence avec des personnes face auxquelles, elles ne devraient pas se retrouver.
Après, ça veut dire que ces personnes peu qualifiées resteront cantonnées sur des emplois mal rémunérés, avec des conditions de travail difficiles.
De manière plus générale, cette réforme aura des conséquences sur les salariés en poste.
Prenez le cas d'une personne qui enchaine des CDD dans un secteur qui ne lui convient plus.
A un moment donné, il pourrait faire valoir ses droits au chômage pour, par exemple, prendre le temps de trouver quelque chose qui lui convienne mieux, voire s'engager dans une formation pour aller vers quelque chose d'autre.
Forcément, une telle réforme va rendre plus difficile ce type de parcours.
Puis cette idée s'inscrit dans une trajectoire et un contexte. Depuis 2019, l'indemnisation du chômage a été très fortement réduite.
D'une façon générale, et avec l'ensemble des réformes prises, la crainte de vous faire licencier n'est plus la même. Le chômage est déjà un repoussoir, les réformes et les déclarations du Premier Ministre accentue ce phénomène.
TourMaG.com - C'est à dire ?
Claire Vivès : Dans le code du travail, il y a des droits et des obligations des demandeurs d'emploi.
Et dans ces obligations des demandeurs d'emploi, il y a l'obligation de rechercher un emploi, qui correspond à des critères établis entre un demandeur d'emploi et son conseiller, mais il n'y a pas une obligation de retrouver un emploi rapidement.
Assurance chômage : "une vision simpliste de ce qu'est un chômeur"
"Les réformes de l'assurance chômage sont univoques, ces dernières années. C'est-à-dire qu'on n'a pas gagné d'un côté et perdu de l'autre. En fait, tout a diminué sur tous les plans, que ce soit l'éligibilité, la durée, le montant, etc. " selon Claire Vivès - DR
TourMaG.com - Il y aussi un changement sur le financement des formations...
Claire Vivès : Vous n'allez pas commencer une formation, si vous touchez 800 euros, alors que vous ne pouvez pas payer votre loyer. La question de la durée est importante aussi : avoir 12 ou 24 mois de droits au chômage ne met pas du tout les allocataires dans les mêmes dispositions face à la formation.
Il y a une croyance chez certains que si les droits au chômage sont plus longs, alors les gens y restent plus longtemps. C'est en partie vrai, mais ça ne fait pas d'eux des profiteurs.
Les salariés ont des droits, ils ont le droit de s'en servir pour construire leur propre trajectoire professionnelle.
Nous faisons face à un mode de pensée qui consiste à imaginer que tous les gens qui ne retravaillent pas très rapidement seraient des assistés qui ne veulent pas travailler.
TourMaG.com - Peut on considérer que ces réformes sont un durcissement de notre politique sociale ?
Claire Vivès : Cette réforme repose sur une vision extrêmement simpliste de ce qu'est un chômeur.
Et encore une fois, même à très court terme, je ne suis pas du tout certaine que cette réforme ait des effets positifs, ni même qu'elle soit demandée par les organisations patronales.
Il y a aussi derrière une idée très simpliste et même fausse du chômeur.
L'idée sous-jacente est qu'il s'agirait d'une personne qui aurait une indemnisation chômage d'une durée suffisamment longue et d'un montant suffisamment confortable qu'elle pourrait passer un temps au chômage sans rechercher d'emploi.
De plus, un allocataire sur deux travaille, chaque mois, et sur toute la durée de leurs droits au chômage, environ deux personnes sur trois travaillent.
Il faut savoir que l'allocation mensuelle moyenne nette est de 1033 euros.
Claire Vivès : Vous n'allez pas commencer une formation, si vous touchez 800 euros, alors que vous ne pouvez pas payer votre loyer. La question de la durée est importante aussi : avoir 12 ou 24 mois de droits au chômage ne met pas du tout les allocataires dans les mêmes dispositions face à la formation.
Il y a une croyance chez certains que si les droits au chômage sont plus longs, alors les gens y restent plus longtemps. C'est en partie vrai, mais ça ne fait pas d'eux des profiteurs.
Les salariés ont des droits, ils ont le droit de s'en servir pour construire leur propre trajectoire professionnelle.
Nous faisons face à un mode de pensée qui consiste à imaginer que tous les gens qui ne retravaillent pas très rapidement seraient des assistés qui ne veulent pas travailler.
TourMaG.com - Peut on considérer que ces réformes sont un durcissement de notre politique sociale ?
Claire Vivès : Cette réforme repose sur une vision extrêmement simpliste de ce qu'est un chômeur.
Et encore une fois, même à très court terme, je ne suis pas du tout certaine que cette réforme ait des effets positifs, ni même qu'elle soit demandée par les organisations patronales.
Il y a aussi derrière une idée très simpliste et même fausse du chômeur.
L'idée sous-jacente est qu'il s'agirait d'une personne qui aurait une indemnisation chômage d'une durée suffisamment longue et d'un montant suffisamment confortable qu'elle pourrait passer un temps au chômage sans rechercher d'emploi.
De plus, un allocataire sur deux travaille, chaque mois, et sur toute la durée de leurs droits au chômage, environ deux personnes sur trois travaillent.
Il faut savoir que l'allocation mensuelle moyenne nette est de 1033 euros.
"Les réfomes poussent les travailleurs dans d'autres secteurs" que le tourisme
TourMaG.com - Allons-nous vers un appauvrissement du pays ?
Claire Vivès : Si cette réforme voit le jour, l'appauvrissement des chômeurs va se poursuivre.
Les chômeurs ont beaucoup payé ces dernières années, ils ont déjà vu leurs ressources très fortement diminuer.
Il faut mettre tout ça aussi en perspective avec le recul de l'âge de la retraite et l'obligation de cotiser plus longtemps.
Deux populations sont particulièrement touchées, par les réformes de l'assurance chômage : les seniors et les jeunes.
La réforme précédente entrée en vigueur en février 2023 a entrainé une diminution de 25 % de la durée des droits. Cela s'est traduit pour les personnes de plus de 55 ans qui avaient auparavant jusqu'à 36 mois de droits par des droits d'une durée maximale de 27 mois.
Les organisations syndicales et patronales, lorsqu'elles négociaient les règles d'assurance chômage, s'étaient accordées pour leur octroyer des droits plus longs, en reconnaissance des difficultés supplémentaires à retrouver un emploi.
Le rehaussement du seuil d'éligibilité qui est passé de 4 mois dans les 28 derniers mois à 6 mois dans les 24 derniers mois a touché particulièrement les jeunes qui sont plus nombreux à avoir des contrats courts et à alterner emploi et chômage.
A lire : Comment l'Etat veut (re)mettre au travail les saisonniers ?
En raison de cette alternance, ils ont également été très touchés par le nouveau mode de calcul, ce qui a entrainé une forte baisse du montant de leur allocation.
Les réformes de l'assurance chômage sont univoques, ces dernières années. C'est-à-dire qu'on n'a pas gagné d'un côté et perdu de l'autre. En fait, tout a diminué sur tous les plans.
TourMaG.com - En 2023 et selon l'INSEE le déficit public était de 110,6 milliards d'euros. Quel est le coût de l'assurance chômage pour la société française ?
Claire Vivès : Les dépenses de l'assurance chômage sont d'environ 34 milliards d'euros par an.
Il ne faut pas le voir juste comme une sorte de dépense à perte, dans le sens où les allocations qui sont versées sont utilisées par des allocataires, pour consommer.
D'ailleurs, les allocataires n'épargnent pas ou peu, ce sont donc des dépenses qui permettent de soutenir la consommation.
TourMaG.com - est-ce que l’ensemble de ces réformes (augmentation de la durée du contrat de travail, pour obtenir une indemnisation, réforme retraite, baisse durée indemnisation…) sont un frein ou une opportunité pour le secteur du tourisme ?
Claire Vivès : La réforme menée en 2019-2021 a particulièrement touché les travailleurs du tourisme, car il s'agit d'un secteur où les contrats à durée déterminée (pas toujours saisonniers) sont nombreux.
Ces travailleurs rencontrent davantage de difficultés à ouvrir des droits à indemnisation et ont des montants d'allocation très faibles, s'ils ne parviennent pas à travailler ailleurs entre deux saisons.
Cela contribue à les pousser à travailler dans d'autres secteurs et peut alimenter les difficultés de recrutement du secteur.
Claire Vivès : Si cette réforme voit le jour, l'appauvrissement des chômeurs va se poursuivre.
Les chômeurs ont beaucoup payé ces dernières années, ils ont déjà vu leurs ressources très fortement diminuer.
Il faut mettre tout ça aussi en perspective avec le recul de l'âge de la retraite et l'obligation de cotiser plus longtemps.
Deux populations sont particulièrement touchées, par les réformes de l'assurance chômage : les seniors et les jeunes.
La réforme précédente entrée en vigueur en février 2023 a entrainé une diminution de 25 % de la durée des droits. Cela s'est traduit pour les personnes de plus de 55 ans qui avaient auparavant jusqu'à 36 mois de droits par des droits d'une durée maximale de 27 mois.
Les organisations syndicales et patronales, lorsqu'elles négociaient les règles d'assurance chômage, s'étaient accordées pour leur octroyer des droits plus longs, en reconnaissance des difficultés supplémentaires à retrouver un emploi.
Le rehaussement du seuil d'éligibilité qui est passé de 4 mois dans les 28 derniers mois à 6 mois dans les 24 derniers mois a touché particulièrement les jeunes qui sont plus nombreux à avoir des contrats courts et à alterner emploi et chômage.
A lire : Comment l'Etat veut (re)mettre au travail les saisonniers ?
En raison de cette alternance, ils ont également été très touchés par le nouveau mode de calcul, ce qui a entrainé une forte baisse du montant de leur allocation.
Les réformes de l'assurance chômage sont univoques, ces dernières années. C'est-à-dire qu'on n'a pas gagné d'un côté et perdu de l'autre. En fait, tout a diminué sur tous les plans.
TourMaG.com - En 2023 et selon l'INSEE le déficit public était de 110,6 milliards d'euros. Quel est le coût de l'assurance chômage pour la société française ?
Claire Vivès : Les dépenses de l'assurance chômage sont d'environ 34 milliards d'euros par an.
Il ne faut pas le voir juste comme une sorte de dépense à perte, dans le sens où les allocations qui sont versées sont utilisées par des allocataires, pour consommer.
D'ailleurs, les allocataires n'épargnent pas ou peu, ce sont donc des dépenses qui permettent de soutenir la consommation.
TourMaG.com - est-ce que l’ensemble de ces réformes (augmentation de la durée du contrat de travail, pour obtenir une indemnisation, réforme retraite, baisse durée indemnisation…) sont un frein ou une opportunité pour le secteur du tourisme ?
Claire Vivès : La réforme menée en 2019-2021 a particulièrement touché les travailleurs du tourisme, car il s'agit d'un secteur où les contrats à durée déterminée (pas toujours saisonniers) sont nombreux.
Ces travailleurs rencontrent davantage de difficultés à ouvrir des droits à indemnisation et ont des montants d'allocation très faibles, s'ils ne parviennent pas à travailler ailleurs entre deux saisons.
Cela contribue à les pousser à travailler dans d'autres secteurs et peut alimenter les difficultés de recrutement du secteur.
Document sur la situation financière de l'assurance chomage entre 2023 et 2025
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Alors même que d'après un document de l'UNEDIC de juin 2023, le solde de l'assurance chômage serait en territoire positif entre 2023 et 2025, mais surtout en forte hausse, après avoir enregistré une balance de +4,3 Md€ en 2022 (voir ci-dessous).