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Refus d'embarquer : Monique de ''Voyages Pascal '' nous écrit


A propos de l'article "Refus d'embarquer : les absents ont-ils toujours tort ?", Monique de ''Voyages Pascal '' nous écrit un commentaire bourré de bons sens mais également de bonnes idées dont feraient bien de s'inspirer certains professionnels. Afin d'en faire profiter le plus grand nombre, la voici.


Rédigé par La Rédaction (JDL) redaction@tourmag.com le Jeudi 21 Juillet 2005

"Bonjour !

Vos remarques en fin d'article sont pertinentes mais qui diffuse cette info au grand public ?
Comment voulez vous que nos clients prennent conscience de ce fait alors que les médias ne cessent de parler de "problèmes " sur les charters, de laisser entendre qu'il n'y a que les compagnies charters qui ont des pannes et des soucis, que les To et les Agences s'en mettent plein les poches en choisissant ce mode de transport "à bas prix", alors qu'elles n'ont pas le choix..

A quand un réel documentaire sur les conditions de sécurité des compagnies aériennes en globalité ?
A quand une "formation" complète juste et objective des journalistes sur l'aérien, par des interlocuteurs compétents ?

A les entendre ils ne connaissent rien à ce sujet, avancent des explications douteuses et entretiennent le doute dans l'esprit de nos clients... cela devient intolérable.
Notre syndicat pourrait un jour mettre en place une plaquette destinée aux clients, expliquant comment fontionne le système et quelles peuvent être les causes de ces trop nombreux retards dans les aéroports, car au final nous souffrons toujours de même mal... Le manque de communication...

Nous savons bien, nous professionnels qu'une petite panne de rien du tout peut immobiliser un avion au sol durant 4 ou 5h, pourquoi prendre à ce point les clients pour des imbéciles et ne pas franchement annoncer la couleur, on préfère laisser les esprits s'échauffer, les tensions monter et finir par laisser s'installer le doute, c'est anti commercial...

Allez rattrapez le coup au retour ! et le retour c'est nous qui le gérons en première ligne.
Chaque partenaire a un travail de communication à accomplir. Ll'agence qui doit informer sur les conditions de vol, distribuer le petit fascicule élaboré par le SNAV par exemple, la compagnie qui doit informer des causes du retard ou de la panne en faisant bien prendre conscience aux passagers qu'aucun pilote ne prendrait le risque de faire décoller un avion charter ou pas, le TO qui doit assister son client jusqu'au bout et ne pas le planter sans informations... cogitons!!

Nous avons encore beaucoup à faire pour effacer l'image négative des charters qu'on pourrait rebaptiser définitivement du reste "vols spéciaux"..."


monique.voyages-pascal@wanadoo.fr

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Commentaires

1.Posté par Marcel Lévy le 22/07/2005 17:30 | Alerter
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Chère MadameLa "faute aux médias" est un refrain connu et usité généralement pour camoufler les manques professionnels divers et variés. OK, les journalistes ne savent rien sur rien... Pour moi, c'est un compliment. Le fondamental de notre métier est de rendre compte. Pas d'enseigner la vérité aux lecteurs. Vérité que bon nombres de professionnels aimeraient voire formater dans leurs domaines d'intervention. Pour enseigner, il y a les profs (écoles, facs et universités...) et les profs (professionnels qui font leur métier en tenant compte des impératifs de communication de leur métier). Ceux qui savent tout sur tout sont généralement morts, transformés en statues ou dans les pages roses des dicos. Dans la vie de tous les jours, le journaliste évite une chose : devenir un "yaka". A défaut d'être déjà un "fauk'on" (je vous laisse poursuivre le jeu de mot). Concrètement, dans votre agence, proposez vous, inséré dans tous les billets et voyages vendus, un petit tiré à part (juste sur une imprimante noir et blanc) qui explique les pièges du voyageur et de l'aérien ? Assurez vous une petite formation à vos clients sur les dangers "légitimes" du voyage (le samedi par exemple entre 17 et 18 heures) ?Que faites vous à votre niveau pour "apprendre" aux voyageurs à raler intelligemment ?Comme le dit un proverbe chinois : le monde changera quand l'eau montera vers les nuages et non l'inverse.Commencez à agir et soyez certain que les journalistes, de l'aérien et d'autres domaines, reprendront en coeur votre intiative. Si les médias parlent de problèmes, c'est que les problèmes existent bel et bien. La mission d'un journaliste n'est pas de camoufler la vérité ou de l'adapter aux intérêts commerciaux de telle ou telle profession. Désolé.Très cordialementMarcel LévyUn journaliste qui rêve que tous les trains arrivent à l'heure et que les avions ne tombent plus en panne... Ne tombent plus du tout, d'ailleurs !

2.Posté par Pauline Vionne le 21/09/2005 09:54 | Alerter
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Monsieur Lévy,

je ne doute pas un seul instant du bien fondé de certaines remarques que peuvent faire les journalistes, cependant il me vient en tête un exemple assez probant du manque de sérieux dont font preuve certains d'entre vous.
En effet, la semaine dernière nous avons eu droit (comme souvent d'ailleurs en ce moment) à un reportage dont le sujet était bien évidemment la sécurité dans les transports aériens. Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que les agences de voyages étaient directement incriminées en cas de problème grave sur un appareil ??!!! Je vous pose la question à vous-même personnellement, Monsieur Lévy : croyez-vous vraiment que moi, petite agent de voyages de 24 ans, formation BTS Tourisme, 4 ans d'éxperience professionnelle, je sois en mesure d'aller vérifier la fiabilité d'une compagnie aérienne et d'un appareil en particulier ????
Les informations que nous donnons aux passagers nous sont transmises par des personnes qui sont censées faire leur travail d'investigation correctement. Ce sont ces personnes et les organismes qui les emploient qu'il faut directement incriminer... et certainement pas l'agence, qui en toute bonne foi se base sur une autorisation de vol accordée ou non.
En ce sens, je rebondis sur la remarque faite par Monique selon laquelle les agences sont trop souvent montrées comme des "pompes à fric": oui notre but est de gagner de l'argent (comme toute entreprise d'ailleurs) mais serions nous assez stupides pour tuer la vache à lait ?
Pour ma part, je ne demande pas aux journalistes de camoufler la vérité, mais simplement de faire preuve de ce bon sens qui semble avoir été oublié sur les bancs de la fac'. A bon entendeur ....

Bien à vous,

Pauline Vionne
(une agent de voyages qui rêverait de ne plus voir sa profession salie par des accusations sans fondement).

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