Le besoin exprimé par le Ministère du tourisme de réaliser une étude sur la réservation et la vente en ligne ne semble pas dicté par le seul souci d’éclairer Maison de la France sur sa nouvelle stratégie.
Après les opérateurs privés de tourisme, le processus s’impose en effet aujourd’hui, pour l’ensemble de l’offre et des acteurs touristiques français, comme une étape incontournable et indispensable pour espérer mieux se vendre
Les organismes de promotion des destinations françaises, régions, départements ou stations (bien représentés au « Rendez-vous » de la semaine dernière) expriment le désir de mettre en place des solutions de réservations et de ventes en ligne afin de répondre à une demande forte des internautes. Certains, qui commercialisent déjà par le biais de Services Loisirs Accueil (SLA) ou de centrales de stations, s’interrogent sur la façon de développer leurs ventes via le Web.
E-tourisme : une remise en cause permanente
Dans une étude de 88 pages réalisée à la demande du Ministère du Tourisme auprès du Cabinet Kanopée spécialisé en ingénierie du tourisme, il ressort que, dans l’univers de l’e-tourisme, quelle que soit la position que l’on occupe, les choix en matière de modèle économique, de partenariat stratégique ou de solutions technologiques, peuvent être remis en cause à tout moment.
Les évolutions du marché, de la réglementation, de la technologie – chaque nouvelle vague apportant des solutions qui remettent en question les innovations précédentes - ainsi que la concurrence puisque que les concurrents d’hier peuvent devenir les clients ou les fournisseurs de demain, bouleversent sans prévenir les rouages d’une mécanique qu’on pourrait croire confortablement installée.
Après les opérateurs privés de tourisme, le processus s’impose en effet aujourd’hui, pour l’ensemble de l’offre et des acteurs touristiques français, comme une étape incontournable et indispensable pour espérer mieux se vendre
Les organismes de promotion des destinations françaises, régions, départements ou stations (bien représentés au « Rendez-vous » de la semaine dernière) expriment le désir de mettre en place des solutions de réservations et de ventes en ligne afin de répondre à une demande forte des internautes. Certains, qui commercialisent déjà par le biais de Services Loisirs Accueil (SLA) ou de centrales de stations, s’interrogent sur la façon de développer leurs ventes via le Web.
E-tourisme : une remise en cause permanente
Dans une étude de 88 pages réalisée à la demande du Ministère du Tourisme auprès du Cabinet Kanopée spécialisé en ingénierie du tourisme, il ressort que, dans l’univers de l’e-tourisme, quelle que soit la position que l’on occupe, les choix en matière de modèle économique, de partenariat stratégique ou de solutions technologiques, peuvent être remis en cause à tout moment.
Les évolutions du marché, de la réglementation, de la technologie – chaque nouvelle vague apportant des solutions qui remettent en question les innovations précédentes - ainsi que la concurrence puisque que les concurrents d’hier peuvent devenir les clients ou les fournisseurs de demain, bouleversent sans prévenir les rouages d’une mécanique qu’on pourrait croire confortablement installée.
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Certains chiffres deviennent très significatifs. Voyages-sncf.com réalise désormais 22 % des ventes grandes lignes de la SNCF. Les Centrales de réservation des gîtes ruraux drainent 25 % de leurs réservations via Internet.
Alors que Resinfrance restait un outil à notoriété et usage confidentiels, Maison de la France apporte avec www.franceguide.com un trafic massif et qualifié. En 2006 en enregistrant 2 millions de visites par mois, ce portail est devenu le plus important de tous les sites de tourisme consacrés à la destination France.
Quid des relations secteur « marchand » secteur « public » ?
L’étude Kabilée l’inscrit noir sur blanc : « Les opérateurs marchands ont la compétence technique et commerciale pour vendre des produits touristiques en ligne, ce que n’ont pas la plupart des organismes territoriaux. De leur côté, les organismes territoriaux qui ont une expérience issue des centrales de réservation traditionnelle on en revanche capacité à faire remonter une offre qualifiée. »
La clé du succès reposerait sur le choix du bon niveau territorial pour traiter avec les agences de voyages, niveau que, selon l’étude demandée par le Ministère du tourisme, revendiquent aussi bien FranceGuide, les CRT, les CDT et les offices de tourisme.
En savoir plus :
Très prochainement l’Etude Kabilée sur le site : www.tourisme.gouv.fr
Ou, http://etourisme.info/ le blog de l’etourisme institutionnel
Alors que Resinfrance restait un outil à notoriété et usage confidentiels, Maison de la France apporte avec www.franceguide.com un trafic massif et qualifié. En 2006 en enregistrant 2 millions de visites par mois, ce portail est devenu le plus important de tous les sites de tourisme consacrés à la destination France.
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