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Les choses risquent de se compliquer au moment du contrôle avec les nouvelles consignes... à géométrie variable ?
Suite à la publication le 17 octobre dernier du Règlement Européen 1546/2006, diverses instances dont la DGAC française ont publié une liste des types de liquides et de leurs contenants admis ou bon à bord des avions en partance d'un aéroport européen.
Force est de constater, et notamment à la lecture des très nombreuses réactions de lecteurs à l'article de Vincent de Monicault, que la mise en application dudit Règlement est pour le moins assez peu claire.
Alors que le Règlement lui-même comprend une annexe qui détaille ce qui est permis ou non d'emmener avec soi, cette dernière, de manière fort peu compréhensible, a été délibérément interdite à la publication au Journal Officiel des Communautés Européennes.
La publication de telles consignes présenterait-elle un quelconque danger vis-à-vis de mouvements terroristes ?
La résultante de ce manque de clarté laisse donc sans réponse un certain nombre de points importants et ceci est d'autant plus accentué que de manière générale les contenants sont confisqués par des agents de sécurité pour qui il est aussi difficile de comprendre ces nouveaux paramètres.
Une nouvelle responsabilité pour l'agent de voyages ?
Comme chacun le sait, il est de la responsabilité de l'agent de voyages de communiquer à ses clients les données essentielles à la réalisation du voyage. Quelles seront les exigences que le client sera en droit d'attendre de son agent au vu de ces nouvelles dispositions ? Va-t-on assister à la mutation de la profession d'agent de voyages en agent de renseignements de sécurité ?
Et surtout, en cas de confiscation d'un contenant de liquide type parfum de 150ml, qui sera responsable ? Le client aura-t-il le loisir d'actionner l'article 23 de la Loi de 1992 ? C'est un risque qui existe et il est à regretter que la Commission n'ait pas jugé utile de s'en occuper et en particulier au vu de la volonté d'harmonisation des régimes suite au texte de la Directive Bolkenstein.
Médicaments : quid de ceux ne nécessitant pas de prescription médicale ?
Alors que les médicaments liquides sont autorisés en cabine, ceux-ci doivent être accompagnés d'une ordonnance de médecin.
Quid des médicaments ne nécessitant pas de prescription médicale tels les sirops contre la toux etc… ?
Quid également de la langue qui devra être utilisée pour la rédaction des prescriptions ?
Là encore rien n'est explicitement dit.
Boissons achetées en aéroport ou prises dans les salons VIP
Les passagers haute contribution qui fréquentent les salons VIP prennent parfois une petite bouteille d'eau qui leur est offerte dans le salon avec eux. Ces bouteilles ne sont pas placées dans des sacs plastique et peuvent être confisquées.
Quel danger présentent-elles ?
Vols à risque : bien vérifier les mesures spécifiques des Cies
Certaines compagnies vers les destinations dites "à risque" exigent de leurs passagers de ne pas recevoir de colis de tiers entre le check-in et l'embarquement.
C'est donc en toute logique que les magasins duty free d'aéroport qui ont commencé à remettre les sacs d'achats aux passagers en porte d'embarquement, sont donc interdits à de tels passagers pour l'instant.
Il convient donc de bien vérifier quelles mesures spécifiques pourraient être en vigueur auprès de telle ou telle compagnie en sus des dispositions européennes.
En conclusion, ces dispositions sont les bienvenues dans une lute sans merci qu'il convient de livrer aux terroristes mais il est à regretter qu'une concertation n'ait pas été conduite avec TOUS les acteurs du secteur de manière à ce que la mise en application se fasse de manière harmonieuse.
Peut-être cela sera-t-il fait ?
Force est de constater, et notamment à la lecture des très nombreuses réactions de lecteurs à l'article de Vincent de Monicault, que la mise en application dudit Règlement est pour le moins assez peu claire.
Alors que le Règlement lui-même comprend une annexe qui détaille ce qui est permis ou non d'emmener avec soi, cette dernière, de manière fort peu compréhensible, a été délibérément interdite à la publication au Journal Officiel des Communautés Européennes.
La publication de telles consignes présenterait-elle un quelconque danger vis-à-vis de mouvements terroristes ?
La résultante de ce manque de clarté laisse donc sans réponse un certain nombre de points importants et ceci est d'autant plus accentué que de manière générale les contenants sont confisqués par des agents de sécurité pour qui il est aussi difficile de comprendre ces nouveaux paramètres.
Une nouvelle responsabilité pour l'agent de voyages ?
Comme chacun le sait, il est de la responsabilité de l'agent de voyages de communiquer à ses clients les données essentielles à la réalisation du voyage. Quelles seront les exigences que le client sera en droit d'attendre de son agent au vu de ces nouvelles dispositions ? Va-t-on assister à la mutation de la profession d'agent de voyages en agent de renseignements de sécurité ?
Et surtout, en cas de confiscation d'un contenant de liquide type parfum de 150ml, qui sera responsable ? Le client aura-t-il le loisir d'actionner l'article 23 de la Loi de 1992 ? C'est un risque qui existe et il est à regretter que la Commission n'ait pas jugé utile de s'en occuper et en particulier au vu de la volonté d'harmonisation des régimes suite au texte de la Directive Bolkenstein.
Médicaments : quid de ceux ne nécessitant pas de prescription médicale ?
Alors que les médicaments liquides sont autorisés en cabine, ceux-ci doivent être accompagnés d'une ordonnance de médecin.
Quid des médicaments ne nécessitant pas de prescription médicale tels les sirops contre la toux etc… ?
Quid également de la langue qui devra être utilisée pour la rédaction des prescriptions ?
Là encore rien n'est explicitement dit.
Boissons achetées en aéroport ou prises dans les salons VIP
Les passagers haute contribution qui fréquentent les salons VIP prennent parfois une petite bouteille d'eau qui leur est offerte dans le salon avec eux. Ces bouteilles ne sont pas placées dans des sacs plastique et peuvent être confisquées.
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C'est donc en toute logique que les magasins duty free d'aéroport qui ont commencé à remettre les sacs d'achats aux passagers en porte d'embarquement, sont donc interdits à de tels passagers pour l'instant.
Il convient donc de bien vérifier quelles mesures spécifiques pourraient être en vigueur auprès de telle ou telle compagnie en sus des dispositions européennes.
En conclusion, ces dispositions sont les bienvenues dans une lute sans merci qu'il convient de livrer aux terroristes mais il est à regretter qu'une concertation n'ait pas été conduite avec TOUS les acteurs du secteur de manière à ce que la mise en application se fasse de manière harmonieuse.
Peut-être cela sera-t-il fait ?