Les premiers jours de juillet sont traditionnellement une période de stress pour les étudiants.
Après la promulgation des résultats du baccalauréat c’est au tour des étudiants en tourisme de connaître la sentence.
Mais contrairement au bac, les résultats nationaux ne sont pas encore disponibles. « Les rectorats prennent leur temps et ne publieront qu’en février prochain ! » explique Yves Léglise, professeur en Corse et fondateur du site Tourismes.info*
Cependant, on peut déjà avancer quelques pronostics, grâce aux chiffres des académies.
Pour Paris, Créteil et Versailles, regroupant près de 50% des candidats, les résultats devraient tourner autour de 60% d’admis. « Cette académie est toujours un peu en retrait, car beaucoup de candidats libres se présentent et sont moins bien préparés » déplore Yves Léglise.
Dans l’école privée parisienne EPH, les résultats tournent autour de 75% pour les VPT et 100% pour les AGTL. « Nous sommes très satisfaits» estime Liliane Courivaud, enseignante dans l’établissement. « Les sujets étaient conformes à la préparation des élèves. »
Elle est particulièrement fière de ses résultats en alternance qui, avec 78% de réussite, surpassent la moyenne nationale.
En province, les résultats devraient s'échelonner entre 78 et 80%, un chiffre proche de celui de l’an dernier. Mais cela ne satisfait pas totalement Yves Léglise, qui s’attendait à mieux. « Les sujets étaient nettement plus accessibles que l’année précédente » regrette-t-il.
Après la promulgation des résultats du baccalauréat c’est au tour des étudiants en tourisme de connaître la sentence.
Mais contrairement au bac, les résultats nationaux ne sont pas encore disponibles. « Les rectorats prennent leur temps et ne publieront qu’en février prochain ! » explique Yves Léglise, professeur en Corse et fondateur du site Tourismes.info*
Cependant, on peut déjà avancer quelques pronostics, grâce aux chiffres des académies.
Pour Paris, Créteil et Versailles, regroupant près de 50% des candidats, les résultats devraient tourner autour de 60% d’admis. « Cette académie est toujours un peu en retrait, car beaucoup de candidats libres se présentent et sont moins bien préparés » déplore Yves Léglise.
Dans l’école privée parisienne EPH, les résultats tournent autour de 75% pour les VPT et 100% pour les AGTL. « Nous sommes très satisfaits» estime Liliane Courivaud, enseignante dans l’établissement. « Les sujets étaient conformes à la préparation des élèves. »
Elle est particulièrement fière de ses résultats en alternance qui, avec 78% de réussite, surpassent la moyenne nationale.
En province, les résultats devraient s'échelonner entre 78 et 80%, un chiffre proche de celui de l’an dernier. Mais cela ne satisfait pas totalement Yves Léglise, qui s’attendait à mieux. « Les sujets étaient nettement plus accessibles que l’année précédente » regrette-t-il.
Un diplôme incontournable, malgré les critiques
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Près de 5000 élèves ont présenté cette année le BTS tourisme. Un nombre qui ne change pas et qui prouve l’engouement intarissable pour cette formation, malgré toutes ses défauts.
« Le BTS n’est pas si mal » tempère Liliane Courivaud. « Il reste une formation généraliste indispensable » affirme-t-elle.
« Les professionnels qui le critiquent créent des écoles privées de toute façon » fustige Yves Léglise. Il avoue tout de même que le diplôme doit évoluer. « L’éducation nationale est trop lente pour changer les contenu des programmes » déplore-t-il.
Pourtant il faut faire vite, car de nombreux professionnels tendent à leur préférer les BTS force de vente. « Les VPT n’ont pas la hargne de la vente » explique Annette Masson présidente de la FFTST. « Les entreprises préfèrent former au produit plutôt que de recruter un jeune du tourisme mauvais commercial ».
« Le BTS n’est pas si mal » tempère Liliane Courivaud. « Il reste une formation généraliste indispensable » affirme-t-elle.
« Les professionnels qui le critiquent créent des écoles privées de toute façon » fustige Yves Léglise. Il avoue tout de même que le diplôme doit évoluer. « L’éducation nationale est trop lente pour changer les contenu des programmes » déplore-t-il.
Pourtant il faut faire vite, car de nombreux professionnels tendent à leur préférer les BTS force de vente. « Les VPT n’ont pas la hargne de la vente » explique Annette Masson présidente de la FFTST. « Les entreprises préfèrent former au produit plutôt que de recruter un jeune du tourisme mauvais commercial ».
Des diplômés qui poursuivent leur formation
Bien conscients de leurs lacunes, ces étudiants continuent leur cursus. « 50% des diplômés vont poursuivre leurs études ou tout bonnement abandonner le tourisme. Les autres chercheront du travail à la rentrée » déclare Annette Masson.
Il est vrai qu’il est désormais impossible de prétendre à un bon poste dans le tourisme avec un simple bac+2. Beaucoup se spécialisent donc et s’engagent dans des licences et des masters.
Mais quelque soit l’option choisie, c’est pour le moment l’heure des vacances !
* Le site d’Yves Léglise Tourismes.info met gratuitement en ligne tous les résultats de toutes les académies. Il propose également toutes les annales depuis 2003.
Il est vrai qu’il est désormais impossible de prétendre à un bon poste dans le tourisme avec un simple bac+2. Beaucoup se spécialisent donc et s’engagent dans des licences et des masters.
Mais quelque soit l’option choisie, c’est pour le moment l’heure des vacances !
* Le site d’Yves Léglise Tourismes.info met gratuitement en ligne tous les résultats de toutes les académies. Il propose également toutes les annales depuis 2003.