« Il y a une dizaine d’années, quand naissent les hôtels lifestyle en France, en Allemagne ou aux États-Unis, je sens qu’il y a quelque chose à faire », explique Romain Trollet, sortant de l’Ecole Hôtelière de Lausanne et initié à l’investissement hôtelier auprès de Temmos, la filiale montagnarde du fonds Algonquin.
« Vivant à Chamonix, je constatais un tourisme de plus en plus élitiste, privant des familles de ce terrain de jeu formidable. Des générations qui avaient découvert la montagne ici ne pouvaient plus partager ce trésor avec leurs propres enfants. J’ai réfléchi à une solution permettant d’accueillir ces vacanciers qui n’avaient plus les moyens de venir en vallée de Chamonix. C’est ainsi que RockyPop voit le jour en 2016 ».
L’aventure est résumée en quelques mots mais il n’en a pas fallu tellement plus pour lever les fonds nécessaires et faire sortir le 1er établissement à Chamonix, unanimement salué pour son originalité et son adaptation à une clientèle de Millennials qui ont une autre approche de la montagne.
Il est vrai que le jeune promoteur a déjà un passé intéressant, sorti de sa promotion de Lausanne. Il parvient à 24 ans à diriger le département Montagne du fonds Algoquin et à 27 ans à créer sa propre entreprise Assas Hotels /.
« Vivant à Chamonix, je constatais un tourisme de plus en plus élitiste, privant des familles de ce terrain de jeu formidable. Des générations qui avaient découvert la montagne ici ne pouvaient plus partager ce trésor avec leurs propres enfants. J’ai réfléchi à une solution permettant d’accueillir ces vacanciers qui n’avaient plus les moyens de venir en vallée de Chamonix. C’est ainsi que RockyPop voit le jour en 2016 ».
L’aventure est résumée en quelques mots mais il n’en a pas fallu tellement plus pour lever les fonds nécessaires et faire sortir le 1er établissement à Chamonix, unanimement salué pour son originalité et son adaptation à une clientèle de Millennials qui ont une autre approche de la montagne.
Il est vrai que le jeune promoteur a déjà un passé intéressant, sorti de sa promotion de Lausanne. Il parvient à 24 ans à diriger le département Montagne du fonds Algoquin et à 27 ans à créer sa propre entreprise Assas Hotels /.
Le chouchou des forums hôteliers prépare un plan de développement ambitieux
Depuis cette époque, Romain Trollet est le chouchou des forums sur les nouveaux concepts et l’investissement hôteliers pour qu’il vienne y raconter son parcours.
De cette expérience initiale, fondée plus sur une intuition qu’une étude de marché approfondie, l’entrepreneur est en train de bâtir un plan ambitieux de développement.
L’opportunité permet d’ouvrir assez rapidement un second établissement encore à la montagne, à Flaine, en décembre dernier.
Là encore, il y rencontre rapidement sa clientèle dès la réouverture des stations. Même si la comparaison est un peu audacieuse, Romain Trollet est en train de réussir avec RockyPop ce que la Folie Douce a réussi pour les dance floors en altitude.
Le concept RockyPop réunit une ambiance festive avec une grande capacité d’accueil, privilégiant le confort plutôt haut de gamme, et l’idée que la pratique du ski ou du snowboard ne représente qu’une partie de la journée de ses résidents. Il faut donc leur offrir du fun, de la distraction, de la musique, le tout enrobé de culture Pop.
De cette expérience initiale, fondée plus sur une intuition qu’une étude de marché approfondie, l’entrepreneur est en train de bâtir un plan ambitieux de développement.
L’opportunité permet d’ouvrir assez rapidement un second établissement encore à la montagne, à Flaine, en décembre dernier.
Là encore, il y rencontre rapidement sa clientèle dès la réouverture des stations. Même si la comparaison est un peu audacieuse, Romain Trollet est en train de réussir avec RockyPop ce que la Folie Douce a réussi pour les dance floors en altitude.
Le concept RockyPop réunit une ambiance festive avec une grande capacité d’accueil, privilégiant le confort plutôt haut de gamme, et l’idée que la pratique du ski ou du snowboard ne représente qu’une partie de la journée de ses résidents. Il faut donc leur offrir du fun, de la distraction, de la musique, le tout enrobé de culture Pop.
Descendre de la montagne pour gagner les centres-villes
Mais la montagne ne sera désormais plus le seul terrain de jeu d’Assas Hotels, la société d’investissement et de gestion hôtelière, détentrice de la marque. Avec le troisième établissement en préparation, RockyPop descend de la montagne pour s’installer en ville à Grenoble, certes pas trop loin des stations.
Mais c’est déjà un premier pas vers la recherche d’une taille critique du concept qui va investir les centres-villes et le milieu urbain pour y apporter une approche presque « communautaire » de l’hospitalité. D'ores et déjà, Romain Trollet annonce deux ouvertures par an pour densifier le concept.
Dès le second RockyPop, l’hôtel comptait aussi quelques appartements à louer. Ce sera encore davantage le cas pour l’établissement de Grenoble, qui doit ouvrir ses portes en décembre prochain comme un lieu de vie autant qu’un lieu de passage. Les étudiants pourront y trouver leur chambre pour la durée de l’année scolaire. Le bar karaoké sera conçu comme un lieu de détente et de rencontre et on pourra croiser les résidents dans les commerces associés, dont l’épicerie.
Chaque commerce est aussi une porte d’entrée sur les espaces communs pour que la ville entre encore davantage dans l’établissement. « RockyPop n’est plus un hôtel mais une expérience, un état d’esprit qui s’ancre encore plus dans son environnement », résume Romain Trollet. L’idée est bien de rendre le concept accessible à tous les budgets que ce soit pour un séjour – court ou long – une soirée, un séminaire.
Mais c’est déjà un premier pas vers la recherche d’une taille critique du concept qui va investir les centres-villes et le milieu urbain pour y apporter une approche presque « communautaire » de l’hospitalité. D'ores et déjà, Romain Trollet annonce deux ouvertures par an pour densifier le concept.
Dès le second RockyPop, l’hôtel comptait aussi quelques appartements à louer. Ce sera encore davantage le cas pour l’établissement de Grenoble, qui doit ouvrir ses portes en décembre prochain comme un lieu de vie autant qu’un lieu de passage. Les étudiants pourront y trouver leur chambre pour la durée de l’année scolaire. Le bar karaoké sera conçu comme un lieu de détente et de rencontre et on pourra croiser les résidents dans les commerces associés, dont l’épicerie.
Chaque commerce est aussi une porte d’entrée sur les espaces communs pour que la ville entre encore davantage dans l’établissement. « RockyPop n’est plus un hôtel mais une expérience, un état d’esprit qui s’ancre encore plus dans son environnement », résume Romain Trollet. L’idée est bien de rendre le concept accessible à tous les budgets que ce soit pour un séjour – court ou long – une soirée, un séminaire.
Une équipe resserrée pour avancer vite
Pour assurer le développement de la marque et de l’entreprise, le directeur général s’est entouré de son frère Julien, qui a passé 10 ans dans l’industrie musicale, et de Leslie Gauthier, architecte d’intérieur, qui l’accompagne depuis ses premiers hôtels.
Quand les deux frères imaginent un univers un brin loufoque et presque régressif, où il fait bon vivre et se retrouver, la designer revoit la copie en apportant une vision colorée et décomplexée, en multipliant les coins et recoins, passant de la lumière vive à l’abri du tumulte.
Du côté des restaurants thématiques, chaque destination a ses spécialités : buffets gourmands à Flaine, mais aussi restaurant de fromage, sushis house, pizzas et smash burgers à Chamonix et à Grenoble. RockyPop propose plusieurs ambiances : corner brasserie, grandes tablées, restaurant traditionnel ou banquise japonisante....
Du côté de l’hébergement, c’est aussi la diversité qui prime, en jouant la carte du partage et de la convivialité, à deux, en famille, en tribu, entre amis ou entre collègues : chambres individuelles, chambres communicantes, dortoirs en penthouses qui peuvent accueillir jusqu’à 12 personnes selon les destinations.
Quand les deux frères imaginent un univers un brin loufoque et presque régressif, où il fait bon vivre et se retrouver, la designer revoit la copie en apportant une vision colorée et décomplexée, en multipliant les coins et recoins, passant de la lumière vive à l’abri du tumulte.
Du côté des restaurants thématiques, chaque destination a ses spécialités : buffets gourmands à Flaine, mais aussi restaurant de fromage, sushis house, pizzas et smash burgers à Chamonix et à Grenoble. RockyPop propose plusieurs ambiances : corner brasserie, grandes tablées, restaurant traditionnel ou banquise japonisante....
Du côté de l’hébergement, c’est aussi la diversité qui prime, en jouant la carte du partage et de la convivialité, à deux, en famille, en tribu, entre amis ou entre collègues : chambres individuelles, chambres communicantes, dortoirs en penthouses qui peuvent accueillir jusqu’à 12 personnes selon les destinations.
Des concepts innovants qui se développent pour les jeunes générations
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La mixité est à la mode mais il n’est pas forcément facile de trouver le juste équilibre entre toutes les populations auxquelles elle s’adresse.
Plusieurs concepts s’attachent à la satisfaire : certains à la montagne comme les Skilodges de Piau Engaly, d’autres en ville comme M.O.B. ou Generator ou la toute nouvelle marque Accor SO/ Paris Hotel dans l’ancienne tour Sully-Morland. Toujours est-il que le choix s’élargit et que la distribution doit s’y intéresser de près.
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