L'hécatombe aérienne continue en France. Après Aéro-Lyon, Air Liberté, Aéris, Air Atlantique, Euralair sous les feux de la rampe, c'est Air Littoral qui disparaît. Il est à noter qu'Air Liberté a coûté 130 millions d'euros d'argent public, 4245 emplois. Aéris, 450 salariés. Air Atlantique, 70 personnes. Aéro-Lyon, 250 salariés. Euralair, dette de 27.5 millions d'euro, 500 personnes.
Enfin Air Littoral, 611 employés au total. Air France contrôle aujourd'hui 82.8% du ciel français, contre 76.9% en 2002. Pertinent pour faire remonter le cours des actions avant la privatisation...
Est-ce une situation acceptable, dans un pays qui prône, entre autres, les valeurs de liberté et d'égalité ? Non, la France devient un pays où la concurrence n'est ni libre, ni égale. Le gouvernement français protège les tarifs aériens élevés, ce qui a pour conséquence évidente d'empêcher toute concurrence aérienne en France.
Il soutient la compagnie aérienne aux tarifs élevés et les aéroports aux coûts élevés, avec un risque de limiter la croissance des aéroports régionaux et d'augmenter les tarifs aériens pour tous les consommateurs.
La France devient un pays où la concurrence n'est ni libre, ni égale
Pour Carole Arnaud-Battandier, « La démocratisation du transport aérien et le désenclavement des régions sont remis en question. La France devient un mouroir aérien pour toutes les compagnies qui ne dépendent pas de la pieuvre Air France et ce sont les consommateurs qui trinquent. Un désastre économique et social aussi en vue pour les aéroports régionaux français.
Qu'en est-il de l'impact économique apporté par une compagnie aérienne, en terme de création d'emplois, et de bénéfices touristiques pour les villes, les départements et les régions ?
Cette décision va rendre encore plus difficile, si ce n'est impossible, aux aéroports publics français d'être attractifs par rapport aux plates-formes hub' et risque de menacer leur développement. La France va s'enfermer dans un modèle monopolistique anti-compétitif et anti-consommateur, situation inacceptable.
L'appel en cours devant le Conseil d'Etat concernant la situation de Ryanair à Strasbourg est d'autant plus primordial, qu'il défend les droits des consommateurs et la croissance économique, au travers d'une concurrence libre de marché. Nous, françaises et français, avons le droit de bénéficier de choix en terme de compagnies aériennes, de choix en terme de tarifs aériens.
Cette situation est acceptée par la compagnie aérienne aux tarifs élevés et aux aéroports aux coûts élevés afin de limiter la concurrence, de réduire le choix sur les aéroports régionaux, et augmenter les coûts et les tarifs des billets d'avion pour tous les consommateurs.
Le transport aérien ne devrait pas être seulement réservé aux quelques riches ou aux compagnies nationales. Un transport aérien à bas prix devrait être un droit pour tous les consommateurs européens, quelques soient leurs revenus. »
Enfin Air Littoral, 611 employés au total. Air France contrôle aujourd'hui 82.8% du ciel français, contre 76.9% en 2002. Pertinent pour faire remonter le cours des actions avant la privatisation...
Est-ce une situation acceptable, dans un pays qui prône, entre autres, les valeurs de liberté et d'égalité ? Non, la France devient un pays où la concurrence n'est ni libre, ni égale. Le gouvernement français protège les tarifs aériens élevés, ce qui a pour conséquence évidente d'empêcher toute concurrence aérienne en France.
Il soutient la compagnie aérienne aux tarifs élevés et les aéroports aux coûts élevés, avec un risque de limiter la croissance des aéroports régionaux et d'augmenter les tarifs aériens pour tous les consommateurs.
La France devient un pays où la concurrence n'est ni libre, ni égale
Pour Carole Arnaud-Battandier, « La démocratisation du transport aérien et le désenclavement des régions sont remis en question. La France devient un mouroir aérien pour toutes les compagnies qui ne dépendent pas de la pieuvre Air France et ce sont les consommateurs qui trinquent. Un désastre économique et social aussi en vue pour les aéroports régionaux français.
Qu'en est-il de l'impact économique apporté par une compagnie aérienne, en terme de création d'emplois, et de bénéfices touristiques pour les villes, les départements et les régions ?
Cette décision va rendre encore plus difficile, si ce n'est impossible, aux aéroports publics français d'être attractifs par rapport aux plates-formes hub' et risque de menacer leur développement. La France va s'enfermer dans un modèle monopolistique anti-compétitif et anti-consommateur, situation inacceptable.
L'appel en cours devant le Conseil d'Etat concernant la situation de Ryanair à Strasbourg est d'autant plus primordial, qu'il défend les droits des consommateurs et la croissance économique, au travers d'une concurrence libre de marché. Nous, françaises et français, avons le droit de bénéficier de choix en terme de compagnies aériennes, de choix en terme de tarifs aériens.
Cette situation est acceptée par la compagnie aérienne aux tarifs élevés et aux aéroports aux coûts élevés afin de limiter la concurrence, de réduire le choix sur les aéroports régionaux, et augmenter les coûts et les tarifs des billets d'avion pour tous les consommateurs.
Le transport aérien ne devrait pas être seulement réservé aux quelques riches ou aux compagnies nationales. Un transport aérien à bas prix devrait être un droit pour tous les consommateurs européens, quelques soient leurs revenus. »