Brexit : En ces premiers jours de 2018, le transporteur low-cost irlandais a obtenu son certificat d’opérateur aérien (AOC) lui permettant d’enregistrer ses avions aux Royaume-Uni © Ryanair
Ryanair a beau avoir battu, en 2018, un nouveau record en termes de passagers transportés, elle a aussi été élue, pour la sixième année consécutive, pire compagnie aérienne par les consommateurs britanniques.
C’est ce qu’il ressort de l’enquête annuelle sur les prestations proposées par les compagnies aériennes de Which Travel, magazine britannique spécialiste des enquêtes et tests dans le monde du voyage.
Avec 40% de satisfaction, Ryanair termine en tête devant Thomas Cook Airlines (52% de taux de satisfaction) et la low-cost hongroise Wizz Air (54%). EasyJet obtient 63% et Jet2 75%.
C’est ce qu’il ressort de l’enquête annuelle sur les prestations proposées par les compagnies aériennes de Which Travel, magazine britannique spécialiste des enquêtes et tests dans le monde du voyage.
Avec 40% de satisfaction, Ryanair termine en tête devant Thomas Cook Airlines (52% de taux de satisfaction) et la low-cost hongroise Wizz Air (54%). EasyJet obtient 63% et Jet2 75%.
Une année chaotique
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Chez Ryanair, parmi les premiers points déplorés par les consommateurs dans l’enquête de Which Travel, se retrouvent les annulations, la baisse de la ponctualité ou encore les changements récents dans la politique de bagages payants.
En termes d’embarquement, de confort des sièges, de nourriture et boissons ou encore en environnement de la cabine, les Irlandais obtiennent même la pire note possible.
Une triste distinction qui rappelle l’année chaotique qu’a passé la compagnie n°1 en Europe en terme de passagers transportés.
Malgré un nouveau record de trafic (139,2 millions de passagers transportés en 2018, une hausse de 8%), l’année écoulée a d’abord été marquée par des annulations de vols par centaines en raison, officiellement, de problèmes de planning des pilotes.
Au second semestre, une série de grèves historiques des salariés de Ryanair partout en Europe a ensuite fortement marqué les programmes de ses vols.
En termes d’embarquement, de confort des sièges, de nourriture et boissons ou encore en environnement de la cabine, les Irlandais obtiennent même la pire note possible.
Une triste distinction qui rappelle l’année chaotique qu’a passé la compagnie n°1 en Europe en terme de passagers transportés.
Malgré un nouveau record de trafic (139,2 millions de passagers transportés en 2018, une hausse de 8%), l’année écoulée a d’abord été marquée par des annulations de vols par centaines en raison, officiellement, de problèmes de planning des pilotes.
Au second semestre, une série de grèves historiques des salariés de Ryanair partout en Europe a ensuite fortement marqué les programmes de ses vols.
Une nouvelle licence de vol britannique
Dans le même temps, la compagnie irlandaise cherche toujours à se mettre à l’abri pour pouvoir continuer de voler au Royaume-Uni après le Brexit.
En ces premiers jours de 2018, le transporteur low-cost irlandais a obtenu son certificat d’opérateur aérien (AOC) lui permettant d’enregistrer ses avions aux Royaume-Uni.
Dans un contexte de négociations toujours incertaines sur les conditions du Brexit, une telle licence permettra à Ryanair de continuer à voler sur les lignes domestiques britanniques en cas de « no-deal » ou de « hard-brexit ».
Pour le directeur des affaires légales de Ryanair, Juliusz Komorek, les risques d’une absence d’accord entre l’Union européenne et le Royaume-Uni « est en hausse » bien que la compagnie ait déjà prévu « de solides structures post-Brexit y compris notre plan sur l’actionnariat européen ».
De son côté, easyJet avait fait le choix, en juillet 2017, de créer une filiale dans un pays de l’Union européenne (easyJet Europe, en Autriche), la protégeant aussi des conséquences éventuelles du Brexit, dont les négociations doivent s’achever à la fin mars. De la même manière, une autre grande low-cost européenne, Wizz Air, basée en Hongrie, avait créé une filiale au Royaume-Uni.
En ces premiers jours de 2018, le transporteur low-cost irlandais a obtenu son certificat d’opérateur aérien (AOC) lui permettant d’enregistrer ses avions aux Royaume-Uni.
Dans un contexte de négociations toujours incertaines sur les conditions du Brexit, une telle licence permettra à Ryanair de continuer à voler sur les lignes domestiques britanniques en cas de « no-deal » ou de « hard-brexit ».
Pour le directeur des affaires légales de Ryanair, Juliusz Komorek, les risques d’une absence d’accord entre l’Union européenne et le Royaume-Uni « est en hausse » bien que la compagnie ait déjà prévu « de solides structures post-Brexit y compris notre plan sur l’actionnariat européen ».
De son côté, easyJet avait fait le choix, en juillet 2017, de créer une filiale dans un pays de l’Union européenne (easyJet Europe, en Autriche), la protégeant aussi des conséquences éventuelles du Brexit, dont les négociations doivent s’achever à la fin mars. De la même manière, une autre grande low-cost européenne, Wizz Air, basée en Hongrie, avait créé une filiale au Royaume-Uni.