Pour la CFE-CGC, deux grandes questions se posent dans le dossier de la SNCM : "Quelles est la responsabilité de l’État actionnaire depuis 2005 ?" et "S'agit-il d'une faillite organisée par les actionnaires ?"
Carole Couvert, Présidente confédérale du syndicat les place en ouverture d'un communiqué diffusé ce lundi 24 novembre 2014.
Elle y explique s'inquiéter pour le "devenir des 1 508 salariés en CDI" de la compagnie maritime et de "l'avenir de la continuité territoriale et donc de la délégation de service public" qui garantit une desserte de la Corse depuis le continent.
"Si la SNCM disparaît, c'est toute l'économie de la Corse qui va en pâtir", écrit-elle. La Présidente de l'organisation ajoute que des entreprises pourraient également en subir les conséquences à Marseille.
Elle poursuit en expliquant que la CFE-CGC refuse de voir un doublement des prix et un effondrement des trafics sur la Corse comme cela s'est déjà produit il y à partir de 2011 en Sardaigne.
Interrogeant les responsabilités de l’État, actionnaire à hauteur de 25 %, et de Trasdev et Veolia, actionnaires à 66 %, Carole Couvert se demande également quelles sont les raisons de "l'acharnement juridique de Corsica Ferries sur la SNCM". Elle ne comprend pas pourquoi le gouvernement reste passif face à cela.
"Pourquoi Corsica Ferries a-t-elle touché, pendant presque 10 ans, sans contrepartie ni justificatif valable, environ 180 millions d'euros d'aide sociale aux passagers ? Comment peut-il y avoir deux poids et deux mesures ?", s'interroge-t-elle.
La leader du syndicat estime qu'un travail général doit être engagé sur les conditions de concurrence pour imposer des règles de marché protectrices des délégataires choisis par l'Office des Transports de la Corse.
"A défaut, la disparition de la SNCM sera la première étape avant celles de la Compagnie Méridionale de Navigation, d'Air Corsica puis d'Air France dans la desserte de la Corse", prévient Carole Couvert.
La CFE-CGC demande une période d'observation de 6 mois minimum, en cas de redressement judiciaire. Cela permettrait de garantir la saison Été 2015 afin de "rassurer la clientèle et ne pas provoquer un effondrement de trésorerie" pour la compagnie.
Une période qui « doit être financée par les actionnaires qui, nous le rappelons, doivent assumer les errances de gestion passées », précise le communiqué de l'organisation.
Carole Couvert, Présidente confédérale du syndicat les place en ouverture d'un communiqué diffusé ce lundi 24 novembre 2014.
Elle y explique s'inquiéter pour le "devenir des 1 508 salariés en CDI" de la compagnie maritime et de "l'avenir de la continuité territoriale et donc de la délégation de service public" qui garantit une desserte de la Corse depuis le continent.
"Si la SNCM disparaît, c'est toute l'économie de la Corse qui va en pâtir", écrit-elle. La Présidente de l'organisation ajoute que des entreprises pourraient également en subir les conséquences à Marseille.
Elle poursuit en expliquant que la CFE-CGC refuse de voir un doublement des prix et un effondrement des trafics sur la Corse comme cela s'est déjà produit il y à partir de 2011 en Sardaigne.
Interrogeant les responsabilités de l’État, actionnaire à hauteur de 25 %, et de Trasdev et Veolia, actionnaires à 66 %, Carole Couvert se demande également quelles sont les raisons de "l'acharnement juridique de Corsica Ferries sur la SNCM". Elle ne comprend pas pourquoi le gouvernement reste passif face à cela.
"Pourquoi Corsica Ferries a-t-elle touché, pendant presque 10 ans, sans contrepartie ni justificatif valable, environ 180 millions d'euros d'aide sociale aux passagers ? Comment peut-il y avoir deux poids et deux mesures ?", s'interroge-t-elle.
La leader du syndicat estime qu'un travail général doit être engagé sur les conditions de concurrence pour imposer des règles de marché protectrices des délégataires choisis par l'Office des Transports de la Corse.
"A défaut, la disparition de la SNCM sera la première étape avant celles de la Compagnie Méridionale de Navigation, d'Air Corsica puis d'Air France dans la desserte de la Corse", prévient Carole Couvert.
La CFE-CGC demande une période d'observation de 6 mois minimum, en cas de redressement judiciaire. Cela permettrait de garantir la saison Été 2015 afin de "rassurer la clientèle et ne pas provoquer un effondrement de trésorerie" pour la compagnie.
Une période qui « doit être financée par les actionnaires qui, nous le rappelons, doivent assumer les errances de gestion passées », précise le communiqué de l'organisation.
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