STI : stop ou... encore ?

L’équation est on ne peut plus simple, quel que soit le bout par lequel on prend le problème : il faut réinjecter (ou non) de nouveaux capitaux (substantiels) pour espérer faire repartir la machine.

Mais on comprend qu’après avoir mis au pot pour 1 million d'euros fin 2011, Baher Ghabbou ne soit pas ravi à l’idée de devoir remettre la main à la poche.

Surtout que depuis l’envoi d’un courrier aux réseaux (encore une exclu TourMaG.com) pour faire part de ses difficultés financières, le producteur spécialiste de l’Egypte, a vu ses ventes chuter encore de façon significative.

Soutenu par certains réseaux, lâché par d’autres, Baher Ghabbour, a certes les reins solides.

Mais encore faudra-t-il remonter la pente car, selon les déclarations à l’Echo Touristique de son responsable commercial, STI, achèverait l’année en baisse et en tout cas “Loin des 26 M€ visés et même des 22,5 M€ réalisés en 2011...”

Dans tous les cas, et même s’il répète à l’envi qu’il respectera ses engagements, l’actionnaire-gérant de STI semble avoir déjà perdu la bataille du temps.

Des atermoiements qui risquent de coûter cher en termes de volume de ventes même si l’ensemble parvient à repartir.

Au fil des jours, la part des agences déclarant “vendre” toujours STI diminue dans notre sondage ( “AGV, continuez vous à vendre STI ?”).

Alors si on avait un conseil d’ami à donner à Baher Ghabbour ce serait : “Fais ce que tu veux mais... bouge-toi !”