40 000 bateaux de plaisance naviguent autour de la Corse au plus fort de la saison.
Et pourtant, il a fallu attendre 2005 pour qu'un plan nautique soit adopté par la région. A l'ordre du jour, la mise en place de structures nécessaires à l'accueil de ces touristes pas tout à fait comme les autres.
"Traditionnellement, nous sommes des montagnards qui nous méfions de la mer", avance Antoine Giorgi, le président de l'Agence du tourisme de la Corse pour expliquer ce réveil tardif. "Notre ambition aujourd'hui est d'irriguer financièrement les territoires de la mer vers l'intérieur, de façon à éviter un tourisme d'opposition entre le littoral et l'arrière-pays".
Le plan de développement du tourisme nautique participe de cet effort. Déjà 4 000 places de port et 2 000 places en mouillage organisé sont dans les tuyaux.
L'agence touristique corse travaille parallèlement à développer des thèmes particuliers pour les plaisanciers comme le projet de Saint-Florent d'allier le bateau et la viticulture...
Et pourtant, il a fallu attendre 2005 pour qu'un plan nautique soit adopté par la région. A l'ordre du jour, la mise en place de structures nécessaires à l'accueil de ces touristes pas tout à fait comme les autres.
"Traditionnellement, nous sommes des montagnards qui nous méfions de la mer", avance Antoine Giorgi, le président de l'Agence du tourisme de la Corse pour expliquer ce réveil tardif. "Notre ambition aujourd'hui est d'irriguer financièrement les territoires de la mer vers l'intérieur, de façon à éviter un tourisme d'opposition entre le littoral et l'arrière-pays".
Le plan de développement du tourisme nautique participe de cet effort. Déjà 4 000 places de port et 2 000 places en mouillage organisé sont dans les tuyaux.
L'agence touristique corse travaille parallèlement à développer des thèmes particuliers pour les plaisanciers comme le projet de Saint-Florent d'allier le bateau et la viticulture...
Ouvertures d'escales à l'étude avec Ryanair
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Parallèlement, la Corse participe au projet européen Odyssea avec ses partenaires italiens de Toscane, Ligurie et Sardaigne. "Il y a une volonté plus précise de travailler avec la Sardaigne, notre voisine qui se trouve à tout juste une heure de bac de chez nous".
D'ores et déjà, certains touristes utilisent même les low cost atterrissant en Sardaigne pour rejoindre la Corse. Ce qui incite la très officielle mission low cost à rendre ses conclusions sur le sujet brûlant de l'ouverture de l'île aux transporteurs low cost.
"Un projet d'ouverture de cinq escales (Milan, Londres, Liverpool, Stuttgart et Bruxelles) est à l'étude avec Ryanair. Nous sommes prêts à participer au plan marketing de lancement à condition que les vols opèrent toute l'année à raison de deux ou trois vols par semaine et qu'ils desservent le nord et le sud de l'île", précise Antoine Giorgi.
Le problème c'est que contrairement aux autres régions françaises où les résidences secondaires des Britanniques créent un flux régulier de passagers, le trafic vers la Corse ne reposera que sur des visiteurs touristiques.
Avec des séjours d'une durée moyenne de 10 à 11 jours, la destination ne bénéficie pas encore de la clientèle court séjours, utilisatrice typique des low cost. Pour l'heure, aucun calendrier d'ouverture n'est encore ouvert.
D'ores et déjà, certains touristes utilisent même les low cost atterrissant en Sardaigne pour rejoindre la Corse. Ce qui incite la très officielle mission low cost à rendre ses conclusions sur le sujet brûlant de l'ouverture de l'île aux transporteurs low cost.
"Un projet d'ouverture de cinq escales (Milan, Londres, Liverpool, Stuttgart et Bruxelles) est à l'étude avec Ryanair. Nous sommes prêts à participer au plan marketing de lancement à condition que les vols opèrent toute l'année à raison de deux ou trois vols par semaine et qu'ils desservent le nord et le sud de l'île", précise Antoine Giorgi.
Le problème c'est que contrairement aux autres régions françaises où les résidences secondaires des Britanniques créent un flux régulier de passagers, le trafic vers la Corse ne reposera que sur des visiteurs touristiques.
Avec des séjours d'une durée moyenne de 10 à 11 jours, la destination ne bénéficie pas encore de la clientèle court séjours, utilisatrice typique des low cost. Pour l'heure, aucun calendrier d'ouverture n'est encore ouvert.