Un vent de fraîcheur a soufflé sur l'ouverture de l’IFTM ce 17 septembre 2024, Porte de Versailles à Paris.
Sans ministre et sans secrétaire d'Etat - le gouvernement est en cours de constitution - et sans la traditionnelle déambulation dans les allées du salon, la conférence inaugurale a insufflé une bouffée d'air frais, grâce à un happening savamment orchestré par le chœur Philharmonique International dirigé par Yanis Benabdallah (artiste de l'UNESCO).
Alors que Laurence Gaborieau allait entamer son discours inaugural, une cinquantaine de chanteurs et de musiciens ont pris possession de la salle de conférence,(Arena).
"La musique, comme le voyage réunit les âmes et les peuples" a ainsi rappelé la directrice du salon. "Nous portons les valeurs positives du voyage, mais nous devons être aussi conscients des externalités négatives de notre secteur et agir en responsabilité. Nous devons agir maintenant dans notre sphère d'influence, en donnant des repères collectifs et en co-construisant et en s'inspirant des bonnes pratiques. L'IFTM doit jouer ce rôle afin d'être des acteurs avertis du changement".
Et les défis sont nombreux pour l'industrie : environnement, révolution technologique avec à l'IA... sans oublier l'inclusion, thème fors de cette édition.
Sans ministre et sans secrétaire d'Etat - le gouvernement est en cours de constitution - et sans la traditionnelle déambulation dans les allées du salon, la conférence inaugurale a insufflé une bouffée d'air frais, grâce à un happening savamment orchestré par le chœur Philharmonique International dirigé par Yanis Benabdallah (artiste de l'UNESCO).
Alors que Laurence Gaborieau allait entamer son discours inaugural, une cinquantaine de chanteurs et de musiciens ont pris possession de la salle de conférence,(Arena).
"La musique, comme le voyage réunit les âmes et les peuples" a ainsi rappelé la directrice du salon. "Nous portons les valeurs positives du voyage, mais nous devons être aussi conscients des externalités négatives de notre secteur et agir en responsabilité. Nous devons agir maintenant dans notre sphère d'influence, en donnant des repères collectifs et en co-construisant et en s'inspirant des bonnes pratiques. L'IFTM doit jouer ce rôle afin d'être des acteurs avertis du changement".
Et les défis sont nombreux pour l'industrie : environnement, révolution technologique avec à l'IA... sans oublier l'inclusion, thème fors de cette édition.
Philippe Croizon : "Beaucoup de choses me paraissaient impossible jusqu'à mon accident"
L'IFTM qui accueille 180 destinations et 1500 exposants fait sa part du chemin : "nous souhaitons aller vers le Zéro Net déchet et nous visons le Net Zéro Carbone en 2040. Sur les conférences, nous avons voulu la parité hommes/femmes et nous améliorons l'accessibilité aux personnes en situation de handicap"
Philippe Croizon, athlète et aventurier hors normes, amputé des 4 membres, était là pour démontrer qu'aucun défi n'est insurmontable.
"Beaucoup de choses me paraissaient impossible, jusqu'à mes 26 ans et mon accident." a t-il lancé. Après avoir survécu à son électrocution et à plusieurs arrêts cardiaques, il décide à 40 ans de traverser la Manche à la nage. Après deux ans d'entrainement intensif et dans des conditions dantesques, il réussit ce que beaucoup pensait impossible. Puis il se lance dans le défi fou, de relier à la nage les 5 continents.
Philippe Croizon, athlète et aventurier hors normes, amputé des 4 membres, était là pour démontrer qu'aucun défi n'est insurmontable.
"Beaucoup de choses me paraissaient impossible, jusqu'à mes 26 ans et mon accident." a t-il lancé. Après avoir survécu à son électrocution et à plusieurs arrêts cardiaques, il décide à 40 ans de traverser la Manche à la nage. Après deux ans d'entrainement intensif et dans des conditions dantesques, il réussit ce que beaucoup pensait impossible. Puis il se lance dans le défi fou, de relier à la nage les 5 continents.
L'inclusion un sujet que les EDV vont aborder
Les thèmes forts du salon, sont aussi très suivis par les Entreprises du Voyage. Pour sa première participation en tant que Présidente du syndical patronal, et Présidente d'honneur du salon, Valérie Boned a ainsi rappelé les travaux en cours : "Nous travaillons sur l'IA avec le CEDIV sur un outil sectoriel. L'IA doit être au service de la production pour dégager l'humain au service des clients. Sur l'environnement, nous savons que le secteur est montré du doigt. Informer les clients et choisir ses fournisseurs sont de notre responsabilité"
Quant à l'inclusion, la présidente des EDV souhaite engager une réflexion sur un sujet qui n'a pas été encore abordé par le syndicat : "Nous allons y travailler avec le SETO en lien avec l'OPCO Mobilités. L'immense réussite des jeux paralympiques nous a rappelé que l'inclusion est un sujet majeur.
Mais plus généralement, c'est aussi sur l'effet JO que Valérie Boned souhaite surfer : "c'est un héritage qui peut être porté collectivement".
Quant à l'inclusion, la présidente des EDV souhaite engager une réflexion sur un sujet qui n'a pas été encore abordé par le syndicat : "Nous allons y travailler avec le SETO en lien avec l'OPCO Mobilités. L'immense réussite des jeux paralympiques nous a rappelé que l'inclusion est un sujet majeur.
Mais plus généralement, c'est aussi sur l'effet JO que Valérie Boned souhaite surfer : "c'est un héritage qui peut être porté collectivement".
Quels moyens seront donnés à notre secteur
Reste que le salon s'ouvre dans un environnement économique "assez tendu" et dans un contexte géopolitique "assez compliqué". "Les conflits en Ukraine et au Proche Orient impactent notre industrie. Et les perspectives ne sont pas très claires pour 2025" poursuit Valérie Boned.
A cela s'ajoute le climat politique européen et français : "Nous sommes très dépendants de ce qui se passe au niveau européen. Et puis c'est un des premiers salons sans ministre français. Pour moi, la question n'est pas d'avoir un ministre délégué ou de plein de exercice mais de savoir quels moyens seront donnés à notre secteur."
Et pour l'heure, nul ne connaît encore la réponse...
A cela s'ajoute le climat politique européen et français : "Nous sommes très dépendants de ce qui se passe au niveau européen. Et puis c'est un des premiers salons sans ministre français. Pour moi, la question n'est pas d'avoir un ministre délégué ou de plein de exercice mais de savoir quels moyens seront donnés à notre secteur."
Et pour l'heure, nul ne connaît encore la réponse...