Le ou la prochain(e) Secrétaire d'Etat rataché au tourisme devrait être nommé(e) dans les prochaines heures - Crédit photo : Depositphotos @chones
Depuis maintenant, 15 jours, le secrétariat d'Etat au tourisme est vacant.
Alors que les jours passent et ils sont longs, pour les favoris aux postes, la situation pourrait se décanter dans les prochaines heures, selon nos informations.
Et ce n'est pas que le cri du coeur d'Adriana Minchella (CEDIV) matérialisé par "un silence assourdissant" qui a bousculé les choses, mais bien la nécessité d'avancer et d'aiguiller un secteur toujours englué dans une crise sans fin.
En politique, une nomination n'est pas anodine et comme l'a si bien dit un observateur aiguisé du milieu, "le président doit faire en fonction non seulement de la parité homme-femme, mais aussi de la présence de membres Modem, etc."
Un arbitrage très compliqué, tant l'attente aura été longue, mais qui s'explique aussi par la situation de blocage à Bruxelles.
D'ores et déjà, nous savons "qu'il est de nouveau rattaché au Quai d'Orsay, c'est très important" confie François de Canson, le président du CRT Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Une information confirmée par d'autres personnalités de l'industrie.
Alors que les jours passent et ils sont longs, pour les favoris aux postes, la situation pourrait se décanter dans les prochaines heures, selon nos informations.
Et ce n'est pas que le cri du coeur d'Adriana Minchella (CEDIV) matérialisé par "un silence assourdissant" qui a bousculé les choses, mais bien la nécessité d'avancer et d'aiguiller un secteur toujours englué dans une crise sans fin.
En politique, une nomination n'est pas anodine et comme l'a si bien dit un observateur aiguisé du milieu, "le président doit faire en fonction non seulement de la parité homme-femme, mais aussi de la présence de membres Modem, etc."
Un arbitrage très compliqué, tant l'attente aura été longue, mais qui s'explique aussi par la situation de blocage à Bruxelles.
D'ores et déjà, nous savons "qu'il est de nouveau rattaché au Quai d'Orsay, c'est très important" confie François de Canson, le président du CRT Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Une information confirmée par d'autres personnalités de l'industrie.
Jean-Baptiste repartira-t-il pour un tour ?
Cette indication n'est pas anodine, car Pascale Fontenel-Personne, l'une des favorites au poste, militait pour un changement de ministère.
"Par contre, il est nécessaire de créer un secrétariat d'Etat au Tourisme, dont la filière soit l'unique sujet, rattaché soit au 1er ministre soit à Bercy.
Ce secrétaire d'Etat doit avoir les moyens de faire et d'agir, être aussi pertinent auprès de l'exécutif en plus au lieu," nous expliquait la députée, la semaine passée.
En accolant le Secrétaire d'Etat au Quai d'Orsay le choix semble montrer qu'il n'y a pas eu d'arbitrage, car la solution serait de ne pas changer une équipe qui a plutôt bien géré la crise.
Ne pas rattacher le poste à Bercy ou au cabinet du Premier ministre signifie que Pascale Fontenel-Personne n'est plus en course,
Le choix porterait donc sur un renouvellement de l'équipe en place.
"Nous savons que Jean-Baptiste Lemoyne est toujours en course, il a bien travaillé durant toute cette crise et avant.
Il a su cultiver la proximité entre les professionnels et le gouvernement. C'est quelqu'un qui a fait les efforts nécessaires pour que nous ayons de nouveau des touristes et une saison touristique," clame sous forme de plaidoyer, le patron du CRT région Sud.
Un temps sur la sellette, Jean-Baptiste Lemoyne repartirait donc bien pour un tour.
La rumeur nous a été confirmée par d'autres observateurs du monde politique, même si nous ne sommes pas à l'abri d'un changement de dernière minute.
"Par contre, il est nécessaire de créer un secrétariat d'Etat au Tourisme, dont la filière soit l'unique sujet, rattaché soit au 1er ministre soit à Bercy.
Ce secrétaire d'Etat doit avoir les moyens de faire et d'agir, être aussi pertinent auprès de l'exécutif en plus au lieu," nous expliquait la députée, la semaine passée.
En accolant le Secrétaire d'Etat au Quai d'Orsay le choix semble montrer qu'il n'y a pas eu d'arbitrage, car la solution serait de ne pas changer une équipe qui a plutôt bien géré la crise.
Ne pas rattacher le poste à Bercy ou au cabinet du Premier ministre signifie que Pascale Fontenel-Personne n'est plus en course,
Le choix porterait donc sur un renouvellement de l'équipe en place.
"Nous savons que Jean-Baptiste Lemoyne est toujours en course, il a bien travaillé durant toute cette crise et avant.
Il a su cultiver la proximité entre les professionnels et le gouvernement. C'est quelqu'un qui a fait les efforts nécessaires pour que nous ayons de nouveau des touristes et une saison touristique," clame sous forme de plaidoyer, le patron du CRT région Sud.
Un temps sur la sellette, Jean-Baptiste Lemoyne repartirait donc bien pour un tour.
La rumeur nous a été confirmée par d'autres observateurs du monde politique, même si nous ne sommes pas à l'abri d'un changement de dernière minute.
Quels seront les défis du nouveau secrétaire d'Etat ?
Jean-Baptiste Lemoyne ou non, le ou la futur(e) titulaire du poste devra faire face au plus grand défi que l'industrie est connue à savoir dessiner les contours de ce que sera le tourisme sous covid, bien avant de penser à l'après.
Actuellement sous respirateur artificiel, il devra aussi choisir à quel moment il faut le débrancher.
D'autant que quelques signaux encourageants se profilent.
"Si au mois de juin les hôtels tournaient avec un taux d'occupation de 7%, aujourd'hui nous nous rapprochons plutôt de 67%" explique François de Canson,
Toutefois le manque à gagner sera énorme pour la région Sud, estimé à 7 milliards d'euros, sur des retombées totales dépassant habituellement les 20 milliards.
Le tourisme fera face à un automne meurtrier, cela ne fait plus de doute.
"Il est grand temps que le gouvernement fasse émerger non pas une stratégie, mais bien une politique pour un tourisme encore sous le covid" témoignait Christian Mantei, le président d'Atout France.
Comprendre ainsi, que l'industrie doit être gérée, guidée et structurée, mais aussi posséder des moyens financiers propres, lui permettant d'être à la hauteur des enjeux.
Et ceux-ci seront nombreux, alors que le virus ne souhaite pas réellement disparaître de la surface du globe, le tourisme va devoir apprendre à vivre avec, les agences de voyages aussi.
D'ailleurs au-delà des aides et du chômage partiel, que les professionnels souhaitent étendre bien au-delà du mois de septembre 2020, Martine Juen en appelait à libérer les forces vives de la distribution.
"Nous ne pourrons pas nous en sortir en faisant travailler nos employés deux heures par jour, aussi bien chez les TO que pour nous.
Le plus gros problème est là, nous ne reprendrons pas de couleurs sans retravailler."
Si les ventes sont compliquées à finaliser faute de produits, il est bien des tâches à remplir, concernant l'information envers les clients, récolter celle à destination, les dossiers de reports à traiter, etc.
Un micmac dans lequel devra plonger le [presque] nouveau détenteur du titre de secrétaire d'Etat, qui devra non seulement assurer la pérennité de la filière, mais aussi la guider vers le monde d'après.
En attendant, "Le président Macron va nommer un gouvernement, à lui de prendre ses responsabilités et à nous faire en sorte qu'il y ait un lien étroit entre le secrétariat d'Etat et les régions," conclut François de Canson, le président du CRT Provence-Alpes-Côte d'Azur.
A bon entendeur...
Actuellement sous respirateur artificiel, il devra aussi choisir à quel moment il faut le débrancher.
D'autant que quelques signaux encourageants se profilent.
"Si au mois de juin les hôtels tournaient avec un taux d'occupation de 7%, aujourd'hui nous nous rapprochons plutôt de 67%" explique François de Canson,
Toutefois le manque à gagner sera énorme pour la région Sud, estimé à 7 milliards d'euros, sur des retombées totales dépassant habituellement les 20 milliards.
Le tourisme fera face à un automne meurtrier, cela ne fait plus de doute.
"Il est grand temps que le gouvernement fasse émerger non pas une stratégie, mais bien une politique pour un tourisme encore sous le covid" témoignait Christian Mantei, le président d'Atout France.
Comprendre ainsi, que l'industrie doit être gérée, guidée et structurée, mais aussi posséder des moyens financiers propres, lui permettant d'être à la hauteur des enjeux.
Et ceux-ci seront nombreux, alors que le virus ne souhaite pas réellement disparaître de la surface du globe, le tourisme va devoir apprendre à vivre avec, les agences de voyages aussi.
D'ailleurs au-delà des aides et du chômage partiel, que les professionnels souhaitent étendre bien au-delà du mois de septembre 2020, Martine Juen en appelait à libérer les forces vives de la distribution.
"Nous ne pourrons pas nous en sortir en faisant travailler nos employés deux heures par jour, aussi bien chez les TO que pour nous.
Le plus gros problème est là, nous ne reprendrons pas de couleurs sans retravailler."
Si les ventes sont compliquées à finaliser faute de produits, il est bien des tâches à remplir, concernant l'information envers les clients, récolter celle à destination, les dossiers de reports à traiter, etc.
Un micmac dans lequel devra plonger le [presque] nouveau détenteur du titre de secrétaire d'Etat, qui devra non seulement assurer la pérennité de la filière, mais aussi la guider vers le monde d'après.
En attendant, "Le président Macron va nommer un gouvernement, à lui de prendre ses responsabilités et à nous faire en sorte qu'il y ait un lien étroit entre le secrétariat d'Etat et les régions," conclut François de Canson, le président du CRT Provence-Alpes-Côte d'Azur.
A bon entendeur...