Moutain Planet qui se tient chaque année à Alpexpo à Grenoble, est le rendez-vous international de l’aménagement de la montagne, vitrine des plus récentes innovations et tendances des marchés.
Il permet aux professionnels de la montagne, constituant l’écosystème mondial (industriels, élus, collectivités, hébergeurs, exploitants de domaines skiables…) de dévoiler les innovations et technologies pour aménager durablement la montagne en été et en hiver.
C’est dans ce cadre que Laurent Vanat qui travaille sur les aspects économiques de la neige et de la montagne, présente son analyse des chiffres et des tendances du marché mondial du tourisme de neige et de montagne.
Ce n’est pas un hasard si cette présentation se déroule en France qui fait plus que bonne figure sur le marché mondial, dépassée en volume d’une courte tête par les Etats-Unis, mais qui affiche un rapport qualité/prix incomparable, alors même que l’on dénonce une tendance à l’inflation des coûts de séjour dans les stations alpines.
Il permet aux professionnels de la montagne, constituant l’écosystème mondial (industriels, élus, collectivités, hébergeurs, exploitants de domaines skiables…) de dévoiler les innovations et technologies pour aménager durablement la montagne en été et en hiver.
C’est dans ce cadre que Laurent Vanat qui travaille sur les aspects économiques de la neige et de la montagne, présente son analyse des chiffres et des tendances du marché mondial du tourisme de neige et de montagne.
Ce n’est pas un hasard si cette présentation se déroule en France qui fait plus que bonne figure sur le marché mondial, dépassée en volume d’une courte tête par les Etats-Unis, mais qui affiche un rapport qualité/prix incomparable, alors même que l’on dénonce une tendance à l’inflation des coûts de séjour dans les stations alpines.
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L'Observatoire des Stations de Montagne optimiste pour la saison hiver
A travers les différentes données comparatives sur le marché du ski, principalement, on peut relativiser les reproches faites en France à un secteur qui deviendrait inaccessible à toutes les couches de la population.
L’analyse confirme la stabilité du marché, dont la croissance n’est plus d’actualité tant que les générations pratiquantes des baby-boomers ne seront pas remplacées à volume égal par de nouveaux skieurs ou snowboardeurs qui n’ont pas baigné dans la neige depuis leur tendre enfance.
L’analyse confirme la stabilité du marché, dont la croissance n’est plus d’actualité tant que les générations pratiquantes des baby-boomers ne seront pas remplacées à volume égal par de nouveaux skieurs ou snowboardeurs qui n’ont pas baigné dans la neige depuis leur tendre enfance.
Ski : un progressif déclin après le pic de l'hiver 2008/2009
Le pic de fréquentation en France a été atteint pendant l’hiver 2008/2009, frôlant les 60 millions de journées skieurs pour s’effriter progressivement depuis. La frustration des années Covid a produit un rebond pendant l’hiver 2021/2022, dépassant les 52 millions de journées skieurs.
Le score est plus qu'honorable, dépassé seulement par la performance des Etats-Unis, proche des 60 millions de journées skieurs sur un total mondial de 370 millions, réalisés dans les quelque 5 830 stations dans 68 pays. Mais il n’en reste pas moins que l’avenir des sports d’hiver et du ski n’est pas exempt de fortes interrogations.
Comme le disait Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord : « Quand je m’observe, je me désole mais quand je me compare, je me rassure ». De fait, par rapport aux 67 autres pays dans le monde qui sont équipés – plus ou moins bien – de stations de sports d’hiver, la France tient le haut du pavé avec des atouts incontestés, notamment pour son rapport qualité/prix.
Le score est plus qu'honorable, dépassé seulement par la performance des Etats-Unis, proche des 60 millions de journées skieurs sur un total mondial de 370 millions, réalisés dans les quelque 5 830 stations dans 68 pays. Mais il n’en reste pas moins que l’avenir des sports d’hiver et du ski n’est pas exempt de fortes interrogations.
Comme le disait Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord : « Quand je m’observe, je me désole mais quand je me compare, je me rassure ». De fait, par rapport aux 67 autres pays dans le monde qui sont équipés – plus ou moins bien – de stations de sports d’hiver, la France tient le haut du pavé avec des atouts incontestés, notamment pour son rapport qualité/prix.
Le marché mondial de la neige en montagne reste très inégal avec une forte concentration des pratiques autour d’une cinquantaine de stations qui, seules, dépassent le million de journées-skieurs.
Les 7 plus grands opérateurs, dont la Compagnie des Alpes, ne contrôlent que 16% du marché des remontées mécaniques. 10% sont sous le contrôle d’une multitude de petits opérateurs privés quand près de 75% sont gérés en direct par les communes.
Lire aussi : Cet hiver, la Montagne n’a pas tout gagné, mais ça va bien
Les 7 plus grands opérateurs, dont la Compagnie des Alpes, ne contrôlent que 16% du marché des remontées mécaniques. 10% sont sous le contrôle d’une multitude de petits opérateurs privés quand près de 75% sont gérés en direct par les communes.
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Chacune des 4 grandes catégories de station : petites, moyennes, grandes et très grandes stations, fait face à une problématique différente allant de la simple survie à la nécessité d’une transition vers une pratique des 4 saisons. Chacune est loin d’être armée des mêmes capacités financières et volonté politique pour y parvenir.
D’autant que les nuages s’accumulent sur tout le secteur de la montagne en hiver : conditions climatiques, coût énergétique, divergence politique sur les objectifs, ski bashing voire sabotage des installations dans les cas les plus extrêmes.
Lire aussi : Valérie Paumier : "Nous allons devoir sortir de la manne du ski !"
En France, au moins, un véritable lobby est aux manettes, animé par l’Association des maires concernés, les grands domaines et les professionnels réunis dans différents organismes dont France Montagne. L’un des principaux atouts est la maîtrise des coûts, finalement assez exemplaire en France, où le prix des remontées est l’un des moins cher au monde toutes stations confondues.
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En France, au moins, un véritable lobby est aux manettes, animé par l’Association des maires concernés, les grands domaines et les professionnels réunis dans différents organismes dont France Montagne. L’un des principaux atouts est la maîtrise des coûts, finalement assez exemplaire en France, où le prix des remontées est l’un des moins cher au monde toutes stations confondues.
Une analyse comparative menée par les experts de SpinGenie place la station de Tignes/Val d’Isère seulement au 10e rang des plus chères. En revanche, 4 stations françaises figurent dans le classement des 10 moins chères au monde.