Depuis le début de la crise sanitaire mondiale, le tourisme a été totalement bouleversé.
Fini le toujours plus loin et moins long (en temps), le monde s'est presque arrêté de tourner, les avions ont été cloués au sol et les humains ont quasiment stoppé leur transhumance.
Et si le tourisme revenait à ses origines ? Quant au XVIIIe siècle une poignée de personnes montait à bord de voiliers pour découvrir des rivages plus ou moins lointains.
Ce n'est pas exactement le parti pris par TOWT, pour Transoceanic Wind Transport, mais plutôt celui de surfer sur la vague du slow tourisme.
La petite compagnie de transport de marchandises entièrement décarbonée envisage de faire construire des voiliers cargos qui transporteront des voyageurs au gré de leur livraison.
"Nous proposons une autre expérience du voyage, sur des temps plus longs et durant lequel, le passager va se rendre compte des distances," introduit Louise Bigot, chargée de projet développement pour TOWT.
Fini le toujours plus loin et moins long (en temps), le monde s'est presque arrêté de tourner, les avions ont été cloués au sol et les humains ont quasiment stoppé leur transhumance.
Et si le tourisme revenait à ses origines ? Quant au XVIIIe siècle une poignée de personnes montait à bord de voiliers pour découvrir des rivages plus ou moins lointains.
Ce n'est pas exactement le parti pris par TOWT, pour Transoceanic Wind Transport, mais plutôt celui de surfer sur la vague du slow tourisme.
La petite compagnie de transport de marchandises entièrement décarbonée envisage de faire construire des voiliers cargos qui transporteront des voyageurs au gré de leur livraison.
"Nous proposons une autre expérience du voyage, sur des temps plus longs et durant lequel, le passager va se rendre compte des distances," introduit Louise Bigot, chargée de projet développement pour TOWT.
TOWT : 4 voiliers de 80 mètres attentus d'ici 2026
Alors que Royal Caribbean Cruise Line a dévoilé les images de la sortie en mer du plus grand navire de la planète, le projet du transporteur maritime français pourrait presque faire sourire.
Pourtant derrière TOWT, ce sont 10 années d'expérience, plus d'un million de produits et 1000 tonnes transportés sur 18 vieux gréements affrétés. Après avoir fait ses preuves, la compagnie veut passer à la phase industrielle de son projet.
"Nous avons montré qu'il y avait une vraie demande pour un transport décarboné, même si celui-ci est nettement plus cher que les porte-conteneurs. D'ailleurs nous devrions diviser par 10, celui-ci grâce à nos nouveaux navires."
Jusqu'à présent l'entreprise ne transportait que ses produits qu'elle revendait sous le label ANEMOS, dorénavant elle s'occupera de ceux de grands industriels, comme le chocolatier Cémoi ou Martell Mumm Perrier-Jouët.
"Nous changeons maintenant d'échelle, en devenant armateur afin de construire nos propres voiliers cargos modernes," s'enthousiasme la responsable.
C'est dans ce virage à 180 degrés ou presque, car le transport décarboné reste toujours la base du projet, que s'inscrit le volet touristique de TOWT. En plus des cabines des membres de l'équipage, 5 seront prévus pour des voyageurs.
Concrètement pour embarquer à bord, les clients et touristes n'auront besoin d'aucune compétence particulière pour naviguer, un peu à l'image du voilier du Club Med.
"Contrairement à des traversées transatlantiques avec un skipper, où quand la personne n'a pas de connaissance, cela peut être compliqué, sur nos navires les passagers ne seront pas amener à faire des manoeuvres," poursuit la jeune femme.
Le futur n'a pas été utilisé par erreur, car TOWT est en phase de finalisation de son projet. La compagnie est finaliser les négociations avec un chantier français pour passer commande de 4 voiliers qui navigueront plus 90% du temps à l'aide de la voile.
Le premier devrait prendre la mer début de l'année 2023, puis les trois autres sortiront des chantiers au rythme d'un chaque année, jusqu'en 2026.
Un investissement très important puisque la construction du premier voilier est estimée à 10 millions d'euros. Et comme TOWT n'est pas une compagnie comme les autres, elle ne sera pas un armateur comme les autres.
Pourtant derrière TOWT, ce sont 10 années d'expérience, plus d'un million de produits et 1000 tonnes transportés sur 18 vieux gréements affrétés. Après avoir fait ses preuves, la compagnie veut passer à la phase industrielle de son projet.
"Nous avons montré qu'il y avait une vraie demande pour un transport décarboné, même si celui-ci est nettement plus cher que les porte-conteneurs. D'ailleurs nous devrions diviser par 10, celui-ci grâce à nos nouveaux navires."
Jusqu'à présent l'entreprise ne transportait que ses produits qu'elle revendait sous le label ANEMOS, dorénavant elle s'occupera de ceux de grands industriels, comme le chocolatier Cémoi ou Martell Mumm Perrier-Jouët.
"Nous changeons maintenant d'échelle, en devenant armateur afin de construire nos propres voiliers cargos modernes," s'enthousiasme la responsable.
C'est dans ce virage à 180 degrés ou presque, car le transport décarboné reste toujours la base du projet, que s'inscrit le volet touristique de TOWT. En plus des cabines des membres de l'équipage, 5 seront prévus pour des voyageurs.
Concrètement pour embarquer à bord, les clients et touristes n'auront besoin d'aucune compétence particulière pour naviguer, un peu à l'image du voilier du Club Med.
"Contrairement à des traversées transatlantiques avec un skipper, où quand la personne n'a pas de connaissance, cela peut être compliqué, sur nos navires les passagers ne seront pas amener à faire des manoeuvres," poursuit la jeune femme.
Le futur n'a pas été utilisé par erreur, car TOWT est en phase de finalisation de son projet. La compagnie est finaliser les négociations avec un chantier français pour passer commande de 4 voiliers qui navigueront plus 90% du temps à l'aide de la voile.
Le premier devrait prendre la mer début de l'année 2023, puis les trois autres sortiront des chantiers au rythme d'un chaque année, jusqu'en 2026.
Un investissement très important puisque la construction du premier voilier est estimée à 10 millions d'euros. Et comme TOWT n'est pas une compagnie comme les autres, elle ne sera pas un armateur comme les autres.
TOWT : les 200 passagers bénéficieront d'un confort "assez élevé"
"Une petite part du financement est assuré par la plateforme Lita, sur laquelle nous émettons des obligations pour financer notre premier voilier cargo," dévoile la responsable de projet.
Ainsi, le transporteur breton basé à Douarnenez espère lever près de 3 millions d'euros, alors même que les internautes ont annoncé pouvoir soutenir à hauteur de 1,8 million d'euros le projet.
A partir de septembre 2021, les intentions d'investissement seront convertibles en acquisition ferme d'obligations, pour clôturer l'opération courant du mois d'octobre 2021.
Le reste des besoins financiers sera assuré par une levée de fonds auprès d'investisseurs privés et institutionnels, sans doute pour plusieurs dizaines de millions d'euros.
A bord des voiliers de 80 mètres, "parmi les plus grands de France," 12 passagers pourront embarquer, ainsi que 7 membres d'équipage.
Le nombre de ces derniers peut paraître limité, mais à l'image du Club Med 2, où l'ordinateur de bord décide d'ouvrir les voiles quand le vent le permet, les manoeuvres humaines sont plus que limitées.
De plus, à bord le niveau de confort se voudra "assez élevé", avec malgré tous différents niveaux pour plaire à des profils variés, du couple au célibataire.
Une bibliothèque sera à disposition des croisiéristes, ainsi qu'un pont pour profiter du soleil et des paysages. Pour les plus connectés, des téléviseurs et internet devraient être accessibles.
"Notre objectif est de fournir des activités à nos clients, tout en conservant l'aspect premier de ce genre de voyage plus lent au plus près de la faune. Puis c'est quand même une expérience unique de rentrer dans le port de New York à la voile," témoigne, Louise Bigot.
Même si les passagers pourront, s'ils le souhaitent participer aux manoeuvres, à la vie du navire et apprendre à naviguer.
Avec un volume relativement faible de quelque 200 clients par an, la compagnie de transport entend s'occuper de la vente et accompagnement de sa clientèle.
Ainsi, le transporteur breton basé à Douarnenez espère lever près de 3 millions d'euros, alors même que les internautes ont annoncé pouvoir soutenir à hauteur de 1,8 million d'euros le projet.
A partir de septembre 2021, les intentions d'investissement seront convertibles en acquisition ferme d'obligations, pour clôturer l'opération courant du mois d'octobre 2021.
Le reste des besoins financiers sera assuré par une levée de fonds auprès d'investisseurs privés et institutionnels, sans doute pour plusieurs dizaines de millions d'euros.
A bord des voiliers de 80 mètres, "parmi les plus grands de France," 12 passagers pourront embarquer, ainsi que 7 membres d'équipage.
Le nombre de ces derniers peut paraître limité, mais à l'image du Club Med 2, où l'ordinateur de bord décide d'ouvrir les voiles quand le vent le permet, les manoeuvres humaines sont plus que limitées.
De plus, à bord le niveau de confort se voudra "assez élevé", avec malgré tous différents niveaux pour plaire à des profils variés, du couple au célibataire.
Une bibliothèque sera à disposition des croisiéristes, ainsi qu'un pont pour profiter du soleil et des paysages. Pour les plus connectés, des téléviseurs et internet devraient être accessibles.
"Notre objectif est de fournir des activités à nos clients, tout en conservant l'aspect premier de ce genre de voyage plus lent au plus près de la faune. Puis c'est quand même une expérience unique de rentrer dans le port de New York à la voile," témoigne, Louise Bigot.
Même si les passagers pourront, s'ils le souhaitent participer aux manoeuvres, à la vie du navire et apprendre à naviguer.
Avec un volume relativement faible de quelque 200 clients par an, la compagnie de transport entend s'occuper de la vente et accompagnement de sa clientèle.
TOWT : Tour du Monde et voyage depuis Le Havre vers New York en 14 jours
Malgré tout, "nous sommes aussi ouverts à toute proposition émanant d'agences de voyages ou autres acteurs du tourisme sur le projet, aussi bien pour distribuer que pour échanger," recentre Louise Bigot.
Pour les plus sceptiques, non seulement les citoyens paraissent intéressés par le projet, mais en plus TOWT a réalisé une enquête auprès de personnes susceptibles d'être intéressées par l'offre (préinscription et enquête, cliquez ici).
Plus de 450 slow touristes ont répondu, lors de la préinscription.
De quoi afficher complet durant deux ans. La compagnie entend surfer sur l'engouement autour du slow tourisme et des demandes de voyages en cargo.
"Nous partons du constat qu'il y a une réelle demande de personnes qui désirent consommer des produits décarbonés et qui souhaitent aussi voyager de façon décarbonée.
L'expérience pourrait se rapprocher de celle que vivent les passagers des porte-conteneurs, avec un impact environnemental positif."
Tout comme pour les cargos utilisant le pétrole pour sillonner les mers, le tarif avoisinera les 200 euros par jour embarqué.
Pour les plus curieux ou intéressés, il faudra attendre encore un peu pour connaitre les itinéraires précis , mais la compagnie a déjà quelques idées.
Si les départs se feront principalement du Havre, les navires utiliseront le vent pour prendre la direction Abidjan (aller-retour en 15 jours), ou encore New York en passant par Québec (14 jours en mer), mais aussi les Antilles.
Pour les plus aventureux, un tour du monde par le canal du Panama avec pour ligne de mire Shanghai, avant un retour en Normandie est aussi dans les cartons.
"Nous nous basons sur la saisonnalité des vents, nous n'allons pas sur toutes les destinations, tout au long de l'année. Nous profitons des vents favorables, pour utiliser nos voiles," recentre Louise Bigot, chargée de projet développement pour TOWT.
Dans le tourisme de demain, l'humain doit revenir à l'écoute des autres, de la nature et des saisons.
Pour les plus sceptiques, non seulement les citoyens paraissent intéressés par le projet, mais en plus TOWT a réalisé une enquête auprès de personnes susceptibles d'être intéressées par l'offre (préinscription et enquête, cliquez ici).
Plus de 450 slow touristes ont répondu, lors de la préinscription.
De quoi afficher complet durant deux ans. La compagnie entend surfer sur l'engouement autour du slow tourisme et des demandes de voyages en cargo.
"Nous partons du constat qu'il y a une réelle demande de personnes qui désirent consommer des produits décarbonés et qui souhaitent aussi voyager de façon décarbonée.
L'expérience pourrait se rapprocher de celle que vivent les passagers des porte-conteneurs, avec un impact environnemental positif."
Tout comme pour les cargos utilisant le pétrole pour sillonner les mers, le tarif avoisinera les 200 euros par jour embarqué.
Pour les plus curieux ou intéressés, il faudra attendre encore un peu pour connaitre les itinéraires précis , mais la compagnie a déjà quelques idées.
Si les départs se feront principalement du Havre, les navires utiliseront le vent pour prendre la direction Abidjan (aller-retour en 15 jours), ou encore New York en passant par Québec (14 jours en mer), mais aussi les Antilles.
Pour les plus aventureux, un tour du monde par le canal du Panama avec pour ligne de mire Shanghai, avant un retour en Normandie est aussi dans les cartons.
"Nous nous basons sur la saisonnalité des vents, nous n'allons pas sur toutes les destinations, tout au long de l'année. Nous profitons des vents favorables, pour utiliser nos voiles," recentre Louise Bigot, chargée de projet développement pour TOWT.
Dans le tourisme de demain, l'humain doit revenir à l'écoute des autres, de la nature et des saisons.