"Je tiens à démentir ces fausses informations selon lesquelles nos ventes seraient arrêtées. Nous poursuivons normalement notre activité et après l'accord récent trouvé avec les banques, notre trésorerie est assurée pour plusieurs mois..."
En effet, Bruno Vergobbi a rappelé lors de la conférence de presse qui s'est tenue dernièrement qu'un accord avec un partenaire financier permettait à la compagnie de disposer d'une ligne de crédit qui la "sécurisait jusqu'à l'été".
Bien entendu, d'ici là la Sncm devrait avoir trouvé le ou les partenaires chargés de recapitaliser l'entreprise, l'État n'étant plus à même de réinjecter des capitaux compte tenu des engagements pris auprès de la Commission des Transports qui avait accordé un ultime sursis financier de 76 Mie.
"Aujourd'hui la finalité n'est pas la privatisation de l'entreprise..."
Cependant, rappelle le président de la compagnie, "Aujourd'hui la finalité n'est pas la privatisation de l'entreprise mais son besoin d'être renforcée financièrement".
Mais cela change-t-il vraiment quelque chose au final ?
Bien entendu, la situation n'est pas des plus brillantes. Les pertes pour l'année 2004 sont de 28 Mie (alors que le prévisionnel tablait sur 3 Mie de bénéfice) et la trésorerie de l'entreprise soumise à des pics très forts de saisonnalité devrait achever l'année avec un déficit minimum de 60 Mie...
Des chiffres troublants et qui s'expliquent à la fois pour des raisons structurelles et conjoncturelles comme les grèves sauvages de l'année dernière mais également la chute brutale de la fréquentation en Corse... et qui ne devrait pas s'arranger cette année !
Pour combler les trous, la Sncm devra "gratter" les fonds de tiroir et céder des actifs non stratégiques, dont l'Asco, un navire à grande vitesse (NGV), assurant les liaisons Nice-Corse et sa participation dans la compagnie Sud-Cargo, aujourd'hui détenue à 50/50 avec le groupe Bolloré.
Il n'est pas question de toucher au réseau d'agences de voyages
Pour autant, il n'est pas question de toucher au réseau d'agences de voyages Aliso (Selectour) qui avec ses 19 points de vente est considéré comme un vecteur stratégique pour la compagnie.
Reste à savoir qui seront le ou les partenaires privés susceptibles de venir épauler la Compagnie et avec lesquels B. Vergobbi souhaite une "complémentarité". Une chose est certaine, Corsica Ferries n'en fait pas partie : "Nous recherchons un partenaire qui nous paraisse fiable, qui, au niveau de ses structures financières, soit d'une transparence qu'on n'a pas chez Corsica et ait des banquiers reconnus sur la place financière".
Voilà un portait qui irait comme un gant à Compagnie Générale Maritime et Financière (CGMF), dont le président n'est autre que Pierre Vieu... ancien président de la Sncm !
Jean DA LUZ - redaction@tourmag.com
En effet, Bruno Vergobbi a rappelé lors de la conférence de presse qui s'est tenue dernièrement qu'un accord avec un partenaire financier permettait à la compagnie de disposer d'une ligne de crédit qui la "sécurisait jusqu'à l'été".
Bien entendu, d'ici là la Sncm devrait avoir trouvé le ou les partenaires chargés de recapitaliser l'entreprise, l'État n'étant plus à même de réinjecter des capitaux compte tenu des engagements pris auprès de la Commission des Transports qui avait accordé un ultime sursis financier de 76 Mie.
"Aujourd'hui la finalité n'est pas la privatisation de l'entreprise..."
Cependant, rappelle le président de la compagnie, "Aujourd'hui la finalité n'est pas la privatisation de l'entreprise mais son besoin d'être renforcée financièrement".
Mais cela change-t-il vraiment quelque chose au final ?
Bien entendu, la situation n'est pas des plus brillantes. Les pertes pour l'année 2004 sont de 28 Mie (alors que le prévisionnel tablait sur 3 Mie de bénéfice) et la trésorerie de l'entreprise soumise à des pics très forts de saisonnalité devrait achever l'année avec un déficit minimum de 60 Mie...
Des chiffres troublants et qui s'expliquent à la fois pour des raisons structurelles et conjoncturelles comme les grèves sauvages de l'année dernière mais également la chute brutale de la fréquentation en Corse... et qui ne devrait pas s'arranger cette année !
Pour combler les trous, la Sncm devra "gratter" les fonds de tiroir et céder des actifs non stratégiques, dont l'Asco, un navire à grande vitesse (NGV), assurant les liaisons Nice-Corse et sa participation dans la compagnie Sud-Cargo, aujourd'hui détenue à 50/50 avec le groupe Bolloré.
Il n'est pas question de toucher au réseau d'agences de voyages
Pour autant, il n'est pas question de toucher au réseau d'agences de voyages Aliso (Selectour) qui avec ses 19 points de vente est considéré comme un vecteur stratégique pour la compagnie.
Reste à savoir qui seront le ou les partenaires privés susceptibles de venir épauler la Compagnie et avec lesquels B. Vergobbi souhaite une "complémentarité". Une chose est certaine, Corsica Ferries n'en fait pas partie : "Nous recherchons un partenaire qui nous paraisse fiable, qui, au niveau de ses structures financières, soit d'une transparence qu'on n'a pas chez Corsica et ait des banquiers reconnus sur la place financière".
Voilà un portait qui irait comme un gant à Compagnie Générale Maritime et Financière (CGMF), dont le président n'est autre que Pierre Vieu... ancien président de la Sncm !
Jean DA LUZ - redaction@tourmag.com
Dernière
minute : Grève de 24 heures le 3 février Les syndicats des 190 officiers de la société nationale Corse-Méditerranée (SNCM) ont à leur tour appelé à une grève de 24 heures le 3 février, ont-ils annoncé samedi dans un communiqué signé de la CFE-CGC, du syndicat des officiers de la marine marchande (SNPOMM), de FO et de l'UGICT-CGT. "S'agissant de la survie de la Compagnie maritime publique, les officiers ont tenu à montrer leur solidarité avec l'ensemble du personnel et à se prononcer pour le maintien d'un véritable service public" a déclaré à l'AFP M. Charles Narelli pour la CGT.Dans le communiqué commun, les quatre organisations appellent au mouvement "dans tous les ports de la Continuité Territoriale" entre la Corse et le continent. Ils précisent toutefois que la grève ne prendra effet qu'une fois que les passagers et les véhicules, montés à bord avant le début de la grève, auront débarqué. |