Avec la levée de fonds Koala entend garnir ses équipes, mais aussi attaquer l'assurance dans l'hôtellerie, le ferroviaire, le transport maritime, etc - Crédit photo : Koala
Il n'est pas facile d'entreprendre dans le tourisme, un des secteurs les plus sensibles aux crises qui d'ailleurs se multiplient sans cesse.
Koala en fait l'amer constat.
Créée en novembre 2019, la jeune pousse spécialiste de l'assurance aérienne auprès des agences de voyages, n'a même pas eu le temps de contracter avec ses premiers clients que la pandémie a balayé toutes ses velléités commerciales.
"Le timing n'était pas le meilleur. Entre les prises de contact, les discussions et les rendez-vous, le coronavirus est vite arrivé par-dessus tout ça," se remémore Ugo Weyl, le PDG et cofondateur de Koala (cliquez ici pour accéder au site).
Toutefois, pas de quoi se lamenter pour les trois entrepreneurs et jusque-là uniques salariés de l'entreprise
Avec la volonté de toujours voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide, le cofondateur de la start-up espère aussi que ce genre de situation offre des opportunités.
"Je suis quelqu'un de plutôt optimiste. Il n'y a pas de jaloux tout le monde a été confronté à la même crise, puis nous sommes plus agiles que d'autres structures", se veut philosophe Ugo Weyl.
Et les opportunités, Koala a su les saisir, notamment pour réaliser avec succès une levée de fonds de 1,6 million d'euros, auprès non seulement de fonds spécialisés dans l'assurance, mais aussi de patrons de l'aérien.
Koala en fait l'amer constat.
Créée en novembre 2019, la jeune pousse spécialiste de l'assurance aérienne auprès des agences de voyages, n'a même pas eu le temps de contracter avec ses premiers clients que la pandémie a balayé toutes ses velléités commerciales.
"Le timing n'était pas le meilleur. Entre les prises de contact, les discussions et les rendez-vous, le coronavirus est vite arrivé par-dessus tout ça," se remémore Ugo Weyl, le PDG et cofondateur de Koala (cliquez ici pour accéder au site).
Toutefois, pas de quoi se lamenter pour les trois entrepreneurs et jusque-là uniques salariés de l'entreprise
Avec la volonté de toujours voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide, le cofondateur de la start-up espère aussi que ce genre de situation offre des opportunités.
"Je suis quelqu'un de plutôt optimiste. Il n'y a pas de jaloux tout le monde a été confronté à la même crise, puis nous sommes plus agiles que d'autres structures", se veut philosophe Ugo Weyl.
Et les opportunités, Koala a su les saisir, notamment pour réaliser avec succès une levée de fonds de 1,6 million d'euros, auprès non seulement de fonds spécialisés dans l'assurance, mais aussi de patrons de l'aérien.
Une levée de fonds 9 mois après sa création, mais pour quoi faire ?
Si Gateway apportera son réseau dans le secteur de l'assurance, mais aussi des compétences légales qui pourraient permettre "une expansion internationale," Playfair Capital se veut plus généraliste et Techstars Ventures reste l'investisseur historique de l'entreprise.
Ce n'est pas tout, car dans la liste des Business Angels figure Peter Davies le PDG d'Airline Management Groupe et ancien patron d'Air Malta et Brussels Airlines, en attendant de dévoiler une autre personnalité, dont la compagnie aérienne est en train de contracté avec la start-up.
A noter que ces investisseurs sont dans l'ensemble étrangers, existe-t-il une réticence des décideurs français ?
"Je pense que nous sommes encore au stade précoce de développement, et certains fonds préférent attendre avant d'investir.
L'appétence au risque est peut-être supérieure chez les Anglo-saxons," analyse le patron de la start-up.
Après avoir sécurisé ses besoins financiers, Koala va devoir faire de même avec ceux humains, car les trois salariés vont avoir besoin de renfort dans les semaines à venir.
"Le recrutement est un gros sujet pour nous, il est d'ailleurs la raison pour laquelle nous avons levé ses fonds. Quasiment 100% de cette somme servira à procéder à des embauches," confie Ugo Weyl.
Et la petite équipe va vite grossir, pour multiplier par trois ses effectifs à la fin de l'année 2020, principalement des profils techniques comme des développeurs et des ressources commerciales, puis fin 2020, la start-up devrait compter entre 15 et 18 employés.
Ce n'est pas tout, car dans la liste des Business Angels figure Peter Davies le PDG d'Airline Management Groupe et ancien patron d'Air Malta et Brussels Airlines, en attendant de dévoiler une autre personnalité, dont la compagnie aérienne est en train de contracté avec la start-up.
A noter que ces investisseurs sont dans l'ensemble étrangers, existe-t-il une réticence des décideurs français ?
"Je pense que nous sommes encore au stade précoce de développement, et certains fonds préférent attendre avant d'investir.
L'appétence au risque est peut-être supérieure chez les Anglo-saxons," analyse le patron de la start-up.
Après avoir sécurisé ses besoins financiers, Koala va devoir faire de même avec ceux humains, car les trois salariés vont avoir besoin de renfort dans les semaines à venir.
"Le recrutement est un gros sujet pour nous, il est d'ailleurs la raison pour laquelle nous avons levé ses fonds. Quasiment 100% de cette somme servira à procéder à des embauches," confie Ugo Weyl.
Et la petite équipe va vite grossir, pour multiplier par trois ses effectifs à la fin de l'année 2020, principalement des profils techniques comme des développeurs et des ressources commerciales, puis fin 2020, la start-up devrait compter entre 15 et 18 employés.
Bientôt un contrat signé avec une compagnie aérienne européenne de 1er plan ?
Ce besoin en ressources humaines ne tombe pas du ciel, il dépend surtout du futur contrat qui devrait être prochainement officialisé avec un transporteur européen réalisant plus de 10 millions de passagers.
"Nous devons leur fournir un produit technologique qui tient la route avec des volumes importants. Nous ne voulons pas passer pour des amateurs."
Ce n'est pas tout, car une autre compagnie cette fois-ci française devrait garnir les rangs des clients, ainsi que cinq agences de voyages d'ici la rentrée 2020.
Le seul nom divulgué de la liste est Sky Tours, une OTA allemande possédant des bureaux en Suède, France, Italie et Californie, avant bientôt celui d'une start-up bien connue des lecteurs de TourMaG.com et spécialisée dans la distribution aérienne.
Pour le moment, les grandes entreprises du secteur sont aux abonnés absents, attendant que la jeune pousse se fasse les dents.
"Nous sommes en contact avec des réseaux et des noms bien connus, mais les cycles de ventes sont beaucoup plus longs qu'avec une nouvelle agence en ligne," explique Ugo Weyl, le PDG de Koala.
Puis il est plus facile de convaincre des acteurs du tourisme, quand derrière l'équipe tient le choc et peut faire face à un pic d'activité.
Et si les cofondateurs ont remisé leurs objectifs ambitieux au placard, l'exercice en cours devrait permettre de contracter 4 000 polices d'assurance, avant de décoller vers les 190 000 en 2021.
Malgré l'arrêt total du secteur le jeune responsable croit dur comme fer à une reprise des voyages dans les mois à venir.
Toutefois, si l'aérien traîne des pieds pour réinvestir les aéroports français et européens, Koala lorgne d'autres domaines du tourisme.
"Nous devons leur fournir un produit technologique qui tient la route avec des volumes importants. Nous ne voulons pas passer pour des amateurs."
Ce n'est pas tout, car une autre compagnie cette fois-ci française devrait garnir les rangs des clients, ainsi que cinq agences de voyages d'ici la rentrée 2020.
Le seul nom divulgué de la liste est Sky Tours, une OTA allemande possédant des bureaux en Suède, France, Italie et Californie, avant bientôt celui d'une start-up bien connue des lecteurs de TourMaG.com et spécialisée dans la distribution aérienne.
Pour le moment, les grandes entreprises du secteur sont aux abonnés absents, attendant que la jeune pousse se fasse les dents.
"Nous sommes en contact avec des réseaux et des noms bien connus, mais les cycles de ventes sont beaucoup plus longs qu'avec une nouvelle agence en ligne," explique Ugo Weyl, le PDG de Koala.
Puis il est plus facile de convaincre des acteurs du tourisme, quand derrière l'équipe tient le choc et peut faire face à un pic d'activité.
Et si les cofondateurs ont remisé leurs objectifs ambitieux au placard, l'exercice en cours devrait permettre de contracter 4 000 polices d'assurance, avant de décoller vers les 190 000 en 2021.
Malgré l'arrêt total du secteur le jeune responsable croit dur comme fer à une reprise des voyages dans les mois à venir.
Toutefois, si l'aérien traîne des pieds pour réinvestir les aéroports français et européens, Koala lorgne d'autres domaines du tourisme.
Des nouveaux produits destinés aux hôteliers et bientôt au ferroviaire
Pendant le confinement au lieu de contracter avec des prospects, la petite équipe a surtout planché sur le perfectionnement de l'existant et la conception de nouveaux produits.
Ainsi après les perturbations de vols, Koala assure les escales manquées, sans que le client et l'agent de voyages n'aient à se soucier des démarches administratives.
"Nous détectons en temps réel si les passagers vont louper leur second vol ou non.
Si le premier vol observe un retard suffisamment important remettant en cause la suite du voyage, nous achetons automatique un nouveau billet sur le prochain vol," détaille Ugo Weyl.
De quoi limiter le stress et apporter une meilleure expérience client. Pour protéger les clients, Koala prend un pourcentage sur la réservation allant de 2 à 10% du trajet, dépendant du niveau d'assurance, puisque les produits sont sur-mesure.
Ce n'est pas tout, car à situation exceptionnelle, assurance exceptionnelle.
"L'enjeu actuel pour les agents de voyages et autres acteurs, étant que les clients réserves à nouveau.
Pour contrecarrer l'incertitude du secteur, nous rendons tous les produits ultra-flexibles et annulables sans aucun justificatif ni motif," explique le PDG de la start-up.
C'est ainsi qu'a été créée la gamme d'assurance "Flex" qui devrait être commercialisée dans les prochaines semaines.
Ainsi, sans faire aucune démarche ni explication, si le client déclare ne pas être en mesure de partir, Koala lui rembourse automatique sa réservation.
"Avec notre produit, s'il y a une deuxième vague, l'agent de voyage n'aura pas à rendre tout son chiffre d'affaires rentré.
Nous prendrons alors le relais."
Si la pandémie est et restera un cas rare, Koala souhaite avant tout devenir l'assurance universelle du tourisme et s'intéresse d'ores et déjà à d'autres verticales du secteur.
"Nous regardons aussi bien le train, que le bateau, mais aussi le transport en autocar, avec des problématiques similaires à l'avion.
Et nous nous penchons aussi sur l'hôtellerie et la location saisonnière," se projette Ugo Weyl. Et si l'avenir du tourisme était là avec un service antistress, anti-pandémie, anti-crise.
Ainsi après les perturbations de vols, Koala assure les escales manquées, sans que le client et l'agent de voyages n'aient à se soucier des démarches administratives.
"Nous détectons en temps réel si les passagers vont louper leur second vol ou non.
Si le premier vol observe un retard suffisamment important remettant en cause la suite du voyage, nous achetons automatique un nouveau billet sur le prochain vol," détaille Ugo Weyl.
De quoi limiter le stress et apporter une meilleure expérience client. Pour protéger les clients, Koala prend un pourcentage sur la réservation allant de 2 à 10% du trajet, dépendant du niveau d'assurance, puisque les produits sont sur-mesure.
Ce n'est pas tout, car à situation exceptionnelle, assurance exceptionnelle.
"L'enjeu actuel pour les agents de voyages et autres acteurs, étant que les clients réserves à nouveau.
Pour contrecarrer l'incertitude du secteur, nous rendons tous les produits ultra-flexibles et annulables sans aucun justificatif ni motif," explique le PDG de la start-up.
C'est ainsi qu'a été créée la gamme d'assurance "Flex" qui devrait être commercialisée dans les prochaines semaines.
Ainsi, sans faire aucune démarche ni explication, si le client déclare ne pas être en mesure de partir, Koala lui rembourse automatique sa réservation.
"Avec notre produit, s'il y a une deuxième vague, l'agent de voyage n'aura pas à rendre tout son chiffre d'affaires rentré.
Nous prendrons alors le relais."
Si la pandémie est et restera un cas rare, Koala souhaite avant tout devenir l'assurance universelle du tourisme et s'intéresse d'ores et déjà à d'autres verticales du secteur.
"Nous regardons aussi bien le train, que le bateau, mais aussi le transport en autocar, avec des problématiques similaires à l'avion.
Et nous nous penchons aussi sur l'hôtellerie et la location saisonnière," se projette Ugo Weyl. Et si l'avenir du tourisme était là avec un service antistress, anti-pandémie, anti-crise.