Dans son rapport annuel 2015, publié mercredi 11 février 2015, la Cour des Comptes évoque plusieurs plusieurs problèmes liés au secteur du tourisme.
Elle estime que les stations de ski des Pyrénées sont dans une situation de "crise latente". Il leur faut mettre en place "une véritable stratégie de développement territorial" pour éviter "l'effondrement".
En raison de leurs tailles, elles affichent de faibles chiffres d'affaires et se retrouvent dans des situations financières qualifiées de "tendues" par le rapport. Elles mettent ainsi souvent à contribution les collectivités locales pour les aider. Ce qui fragilise les finances de ces dernières.
"Le contribuable ne peut pas soutenir des stations de ski qui sont dans l'incapacité structurelle d'assurer leur équilibre d'exploitation", conclut la Cour des Comptes.
Elle estime que les stations de ski des Pyrénées sont dans une situation de "crise latente". Il leur faut mettre en place "une véritable stratégie de développement territorial" pour éviter "l'effondrement".
En raison de leurs tailles, elles affichent de faibles chiffres d'affaires et se retrouvent dans des situations financières qualifiées de "tendues" par le rapport. Elles mettent ainsi souvent à contribution les collectivités locales pour les aider. Ce qui fragilise les finances de ces dernières.
"Le contribuable ne peut pas soutenir des stations de ski qui sont dans l'incapacité structurelle d'assurer leur équilibre d'exploitation", conclut la Cour des Comptes.
Les aéroports de Dijon et de Dole ne sont pas rentables
Dans son dernier rapport, elle épingle également les aéroports de Dijon et de Dole. Elle précise qu'aucune de ces deux plateformes, séparées de seulement 37 km, n'est rentable.
Par ailleurs, entre 2010 et 2013, 31,8 millions d'euros d'aides publiques ont été reçues par ces deux structures.
Autre point soulevé par le rapport : les sous-investissements dont souffre les trains Intercités de la SNCF. La Cour des Comptes dénonce l'absence de stratégie globale. Elle demande à l’État et à la compagnie ferroviaire de prendre des mesures en urgence pour sauver le réseau.
"Il devrait être possible d'offrir à moindre coût entre TGV et TER une offre de transport de qualité vers des agglomérations et des territoires dont la taille ne justifie pas la desserte par TGV", estime la Cour des Comptes dans son rapport 2015.
Par ailleurs, entre 2010 et 2013, 31,8 millions d'euros d'aides publiques ont été reçues par ces deux structures.
Autre point soulevé par le rapport : les sous-investissements dont souffre les trains Intercités de la SNCF. La Cour des Comptes dénonce l'absence de stratégie globale. Elle demande à l’État et à la compagnie ferroviaire de prendre des mesures en urgence pour sauver le réseau.
"Il devrait être possible d'offrir à moindre coût entre TGV et TER une offre de transport de qualité vers des agglomérations et des territoires dont la taille ne justifie pas la desserte par TGV", estime la Cour des Comptes dans son rapport 2015.