Les dirigeants de Ryanair se sont déclarés "consternés" de l'arrêt. "L'aéroport de Strasbourg continuera de péricliter", prédit Ryanair qui estime avoir transporté au cours du seul mois d'août 18.000 voyageurs soit "la moitié de ce qu'Air France transporte en une année entière".
Ryanair veut "continuer à travailler avec ses partenaires de la CCI de Strasbourg pour obtenir une annulation en appel" mais invite entre temps les voyageurs à partir de "Baden-Baden, à seulement 40 km de Strasbourg" où elle a ouvert une nouvelle ligne depuis ces déboires.
Le président de la cour, Patrick Kintz, avait précisé mercredi, lors de l'audience, que la décision sur le fond serait "rendue avant la fin de l'année".
La chambre de commerce et de l'industrie demandait que soit provisoirement suspendue une décision du tribunal administratif de Strasbourg du 24 juillet qui avait annulé l'accord conclu avec le transporteur irlandais pour lui verser des subventions dans le cadre de l'exploitation de sa ligne quotidienne Strasbourg-Londres.
Le tribunal administratif avait décidé une astreinte de 1.000 euros par jour en cas de non-application du jugement à partir du 24 septembre. En conséquence, Ryanair avait annoncé fin août la suspension "temporaire"
de sa ligne Strasbourg-Londres à partir de cette même date et son transfert à Baden-Baden (Allemagne).
Quid de l'avenir de Ryanair en France ?
Cette décision pourrait signifier la fin de la desserte du Paris-Londres par Ryanair. Même si les juges n'ont pas jugé l'affaire au fond, il y a fort à parier que cette décision "préjugera" de la position finale des magistrats. Si tel était le cas, on peut penser que d'autres aéroports et d'autres compagnies aériennes qui s'estimeraient lésés par les subsides accordés par les chambres consulaires, s'engouffreront dans la brèche.
Rappelons que Michael O'Leary, Pdg de Ryanair, avait menacé récemment dans les colonnes du Daily Telegraph de fermer toutes ses lignes en France, si le jugement du tribunal administratif, interdisant les aides de la chambre de commerce à Strasbourg, était appliqué à d'autres dessertes.
Ryanair avait demandé la suspension de la décision rendue le 24 juillet par le tribunal administratif de Strasbourg et qui annulait une délibération de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) accordant des subventions au transporteur irlandais pour son installation à l'aéroport de Strasbourg-Entzheim, d'où il exploitait une ligne vers Londres-Stansted.
Ces subventions étaient accordées par la CCI, à hauteur de 560.000 euros par an pendant au moins cinq ans, pour l'achat d'espaces publicitaires dans la presse britannique et la promotion du site internet de Ryanair.
La Rédaction avec AFP - 18 septembre 2003
redaction@tourmag.com
Ryanair veut "continuer à travailler avec ses partenaires de la CCI de Strasbourg pour obtenir une annulation en appel" mais invite entre temps les voyageurs à partir de "Baden-Baden, à seulement 40 km de Strasbourg" où elle a ouvert une nouvelle ligne depuis ces déboires.
Le président de la cour, Patrick Kintz, avait précisé mercredi, lors de l'audience, que la décision sur le fond serait "rendue avant la fin de l'année".
La chambre de commerce et de l'industrie demandait que soit provisoirement suspendue une décision du tribunal administratif de Strasbourg du 24 juillet qui avait annulé l'accord conclu avec le transporteur irlandais pour lui verser des subventions dans le cadre de l'exploitation de sa ligne quotidienne Strasbourg-Londres.
Le tribunal administratif avait décidé une astreinte de 1.000 euros par jour en cas de non-application du jugement à partir du 24 septembre. En conséquence, Ryanair avait annoncé fin août la suspension "temporaire"
de sa ligne Strasbourg-Londres à partir de cette même date et son transfert à Baden-Baden (Allemagne).
Quid de l'avenir de Ryanair en France ?
Cette décision pourrait signifier la fin de la desserte du Paris-Londres par Ryanair. Même si les juges n'ont pas jugé l'affaire au fond, il y a fort à parier que cette décision "préjugera" de la position finale des magistrats. Si tel était le cas, on peut penser que d'autres aéroports et d'autres compagnies aériennes qui s'estimeraient lésés par les subsides accordés par les chambres consulaires, s'engouffreront dans la brèche.
Rappelons que Michael O'Leary, Pdg de Ryanair, avait menacé récemment dans les colonnes du Daily Telegraph de fermer toutes ses lignes en France, si le jugement du tribunal administratif, interdisant les aides de la chambre de commerce à Strasbourg, était appliqué à d'autres dessertes.
Ryanair avait demandé la suspension de la décision rendue le 24 juillet par le tribunal administratif de Strasbourg et qui annulait une délibération de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) accordant des subventions au transporteur irlandais pour son installation à l'aéroport de Strasbourg-Entzheim, d'où il exploitait une ligne vers Londres-Stansted.
Ces subventions étaient accordées par la CCI, à hauteur de 560.000 euros par an pendant au moins cinq ans, pour l'achat d'espaces publicitaires dans la presse britannique et la promotion du site internet de Ryanair.
La Rédaction avec AFP - 18 septembre 2003
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