En s‘engageant, plusieurs mois à l’avance, sur le tarif auquel elles achèteront le baril, les compagnies peuvent faire de véritables jack pot...
La semaine dernière, les avocats des consommateurs américains et les deux compagnies fautives de s’être entendues pour fixer les niveaux des surcharges de carburant sont arrivés à un accord.
Elles devront rembourser entre 1 livre sterling (1,33 euros) et 11,50 livres (15,36 euros) par trajet pour BA et entre 2 livres (2,66 euros) et 10 livres (10,33 euros) par trajet pour Virgin Atlantic.
Tous les passagers ayant voyagé avec ces deux compagnies entre le 11 août 2004 et le 23 mars 2006 (cela concerne 5,65 millions de passagers côté UK et 2,65 millions de passagers côté américain) pourront faire valoir leurs réclamations, une fois que le tribunal californien aura acté cet accord.
Au total, le montant des remboursements est estimé à 100 millions de livres dont les 2/3 imputables à British Airways. Et il faudra encore rajouter les frais légaux américains estimés à une cinquantaine de millions de dollars.
Cette action judiciaire devant un tribunal américain fait suite à la décision du tribunal anglais qui, l’année dernière, a condamné British Airways à une amende de 270 millions de livres (360 millions d‘euros).
Pour cette première condamnation britannique, Virgin Atlantic s’est sortie d’affaires en dénonçant à l’OFT le procédé mis en place avec BA. Cette dernière a d’ores et déjà provisionné 350 millions de livres (465 millions d’euros) pour cette affaire.
Elles devront rembourser entre 1 livre sterling (1,33 euros) et 11,50 livres (15,36 euros) par trajet pour BA et entre 2 livres (2,66 euros) et 10 livres (10,33 euros) par trajet pour Virgin Atlantic.
Tous les passagers ayant voyagé avec ces deux compagnies entre le 11 août 2004 et le 23 mars 2006 (cela concerne 5,65 millions de passagers côté UK et 2,65 millions de passagers côté américain) pourront faire valoir leurs réclamations, une fois que le tribunal californien aura acté cet accord.
Au total, le montant des remboursements est estimé à 100 millions de livres dont les 2/3 imputables à British Airways. Et il faudra encore rajouter les frais légaux américains estimés à une cinquantaine de millions de dollars.
Cette action judiciaire devant un tribunal américain fait suite à la décision du tribunal anglais qui, l’année dernière, a condamné British Airways à une amende de 270 millions de livres (360 millions d‘euros).
Pour cette première condamnation britannique, Virgin Atlantic s’est sortie d’affaires en dénonçant à l’OFT le procédé mis en place avec BA. Cette dernière a d’ores et déjà provisionné 350 millions de livres (465 millions d’euros) pour cette affaire.
Le montant des remboursements est estimé à 100 millions de livres
Autres articles
-
Virgin Hotels ouvre son 1er établissement à Londres (photos)
-
Londres Heathrow : quelles sont les conséquences de la limitation des sièges ?
-
British Airways : Quimper - Londres City reprend du service
-
SpaceX : Inspiration4, le véritable envol du Tourisme Spatial
-
Coronavirus : British Airways, Lion Air, Cathay Pacific... suspensions de vols en cascade
Les passagers vont pouvoir faire leur demandes de remboursement en ligne sur le site
www.virginbapassengerrefund.co.uk. Ils ont jusqu’en 2012 pour le faire.
Nul doute, que les entreprises qui ont fait voyagé leur personnel sur des vols transatlantiques n’attendront pas la date limite pour réclamer leurs dus.
Ce n’est d’ailleurs pas la seule condamnation pour entente sur les surcharges carburant. Plusieurs autres transporteurs, dont Korean, Lufthansa, etc ont accepté de payer des amendes l‘année dernière pour entente sur les surcharges cargo.
Alors, les surcharges sont-elles un moyen de faire de l’argent au détriment des passagers ? A première vue, cela semble difficile. Avec un baril flottant plus près des 100 dollars plutôt que des 50, le coût d’exploitation des compagnies s’est alourdi.
Sauf que les compagnies s’assurent contre les fluctuations à la hausse du carburant. En s‘engageant, plusieurs mois à l’avance, sur le tarif auquel elles achèteront le baril. Si le pétrole dépasse ce niveau, elles sont gagnantes, si au contraire le prix du carburant se situe en deçà, elles sont perdantes.
Ces derniers mois, les transporteurs ont tous été gagnants. Sans pour autant, vouloir partager les gains avec les passagers. « C’est la compagnie qui prend le risque financier, c’est à elle d’en récolter les dividendes.
Vous ne voudriez pas, en sens inverse, que l’on fasse payer aux passagers la perte qui résulterait d’une mauvaise appréciation des achats à terme ? », commentait Jean-Cyril Spinetta, il y a quelques semaines.
On peut se demander si, dans ce dernier cas, le prix du billet ne subirait pas une petite augmentation….
www.virginbapassengerrefund.co.uk. Ils ont jusqu’en 2012 pour le faire.
Nul doute, que les entreprises qui ont fait voyagé leur personnel sur des vols transatlantiques n’attendront pas la date limite pour réclamer leurs dus.
Ce n’est d’ailleurs pas la seule condamnation pour entente sur les surcharges carburant. Plusieurs autres transporteurs, dont Korean, Lufthansa, etc ont accepté de payer des amendes l‘année dernière pour entente sur les surcharges cargo.
Alors, les surcharges sont-elles un moyen de faire de l’argent au détriment des passagers ? A première vue, cela semble difficile. Avec un baril flottant plus près des 100 dollars plutôt que des 50, le coût d’exploitation des compagnies s’est alourdi.
Sauf que les compagnies s’assurent contre les fluctuations à la hausse du carburant. En s‘engageant, plusieurs mois à l’avance, sur le tarif auquel elles achèteront le baril. Si le pétrole dépasse ce niveau, elles sont gagnantes, si au contraire le prix du carburant se situe en deçà, elles sont perdantes.
Ces derniers mois, les transporteurs ont tous été gagnants. Sans pour autant, vouloir partager les gains avec les passagers. « C’est la compagnie qui prend le risque financier, c’est à elle d’en récolter les dividendes.
Vous ne voudriez pas, en sens inverse, que l’on fasse payer aux passagers la perte qui résulterait d’une mauvaise appréciation des achats à terme ? », commentait Jean-Cyril Spinetta, il y a quelques semaines.
On peut se demander si, dans ce dernier cas, le prix du billet ne subirait pas une petite augmentation….