TourMaG.com - Quels ont été les points marquants de l'année 2003 ?
Yves Nanique :"En gros on peut citer l'harmonisation et la réduction de la flotte de 111 à 83 appareils dans augmentation de coûts unitaires, l'introduction du concept "Swiss en Europe", l'invitation à rejoindre l'alliance Oneworld, l'introduction d'un nouveau "revenue management system", la livraison des Airbus A340 et un taux d'occupation des sièges qui s'améliore, avec 72,4% pour l'année écoulée contre 71% en 2002."
T.M.com - On sait que Swiss International ne se porte pas bien. Quid de la France ?
Y.N.:"En France notre trafic a, malgré le contexte, progressé de 11% avec 530 000 passagers contre 472 000 l'année précédente. Nous sommes, hors low cost, la 9e compagnie française. A noter également que l'augmentation du trafic s'est accompagnée d'un BSP en hausse de 4,75% soit 72,3 millions d'euros contre 69 Mie en 2002."
T.M.com - Comment se répartit ce trafic ?
Y.N.:"Sur le Paris/Zurich (3e et 4e liberté), nous avons 22% de trafic local et 78% en correspondance. Sur le Nice/Zurich et le Paris/Genève, ces proportions sont respectivement de 21 et 79% et 63% et 37%."
T.M.com - Quelles sont les meilleures lignes de Swiss France ?
Y.N.:"Au départ de Nice on peut signaler Tel Aviv, Athènes, Bangkok, Miami et Montréal, cette dernière représentant 30% du trafic global. En ce qui concerne Paris, c'est, sans conteste, Tel Aviv, Athènes, Miami, Caire, Montréal et New York avec, pour celle-ci, une fois de plus, 28% du trafic global."
T.M.com - Comment expliquez-vous cette pénétration sur le marché US, alors que vos vols se font via Genève ou Zurich ?
Y.N.:"J'avais annoncé la couleur dès l'année dernière, en affirmant que nous voulions nous positionner sur cet axe comme la compagnie du second choix. Force est de constater que notre stratégie a été payante. Je pense que cela est dû à une tarification attractive, une équipe commerciale ramassée qui nous permet d'être très réactifs et un bon yield management sur cette route."
T.M.com - Ne craignez-vous pas une érosion de vos parts de marché compte tenu du déferlement actuel des low cost ?
Y.N.:"Pour l'instant, nous conservons nos acquis voire progressons sur des axes tels que le Paris-Genève, où nous enregistrons une croissance de 22%. Par ailleurs, nous développons à tout crin l'eticket, devenu notre cheval de bataille et qui est passé de 7 à 16% en l'espace de 12 mois ."
T.M.com - Quel est le bilan du produit "Swiss en Europe" en général et des ventes on line en particulier ?
Y.N.:"Ce que l'on constate tout d'abord c'est que de septembre à décembre 2003, date de lancement du concept, "Swiss en Europe" n'a pas fait "glisser" les passagers haute contribution.
Aujourd'hui on peut dire que 30% du trafic généré par ce produit a représenté 42% des revenus de Swiss France et 67% de tous les autres tarifs Iata (57% des revenus). Ceci sachant que les tarifs web représentent seulement 3% des ventes et que les agences de voyage n'ont pas de raison d'avoir d'inquiétude en particulier."
T.M.com - Plus concrètement, que représentent les ventes internet en pourcentage ?
Y.N.:"En France, nos ventes en ligne représentent 4% de notre chiffre d'affaires."
T.M.com - Air France vient de remanier sa grille tarifaire et de lancer un programme spécifique PME/PMI. Qu'en pensez-vous ?
Y.N.:"Je voudrais rappeler que nous avions déjà lancé il y a plusieurs mois ce programme en France. Il s'appelle "Swiss Profit" et compte aujourd'hui 400 adhérents. Ce programme permet à la fois aux collaborateurs de collecter des miles pour l'entreprise mais également sur leur carte personnelle. Nous doublons donc les miles attribués dans ce cadre."
T.M.com - Quel sera la stratégie de Swiss au cours des prochains mois ?
Y.N.:"Au niveau du siège, le mot d'ordre est la consolidation. Côté français en revanche, nous restons dans une logique de conquête de parts de marché et d'agressivité commerciale. Nous devrions rejoindre Oneworld d'ici l'été 2004 et la France disposera de 15 dessertes avec 6 liaisons CDG Genève et 6 sur Zurich. A Nice, il y aura 3 dessertes Zurich.
Au total, nous desservirons 70 destinations dont 42 en Europe et 28 escales intercontinentales avec notre flotte de 79 appareils. Côté nouveautés, nous attendons la livraison de nos 2 derniers A 340 d'ici juin prochain.
Enfin, je rappelle que nous avons réintroduit la Business Class sur la flotte régionale ainsi qu'un plateau repas en Business sur le Paris/Genève, où nous avons supprimé le siège du milieu."
Yves Nanique :"En gros on peut citer l'harmonisation et la réduction de la flotte de 111 à 83 appareils dans augmentation de coûts unitaires, l'introduction du concept "Swiss en Europe", l'invitation à rejoindre l'alliance Oneworld, l'introduction d'un nouveau "revenue management system", la livraison des Airbus A340 et un taux d'occupation des sièges qui s'améliore, avec 72,4% pour l'année écoulée contre 71% en 2002."
T.M.com - On sait que Swiss International ne se porte pas bien. Quid de la France ?
Y.N.:"En France notre trafic a, malgré le contexte, progressé de 11% avec 530 000 passagers contre 472 000 l'année précédente. Nous sommes, hors low cost, la 9e compagnie française. A noter également que l'augmentation du trafic s'est accompagnée d'un BSP en hausse de 4,75% soit 72,3 millions d'euros contre 69 Mie en 2002."
T.M.com - Comment se répartit ce trafic ?
Y.N.:"Sur le Paris/Zurich (3e et 4e liberté), nous avons 22% de trafic local et 78% en correspondance. Sur le Nice/Zurich et le Paris/Genève, ces proportions sont respectivement de 21 et 79% et 63% et 37%."
T.M.com - Quelles sont les meilleures lignes de Swiss France ?
Y.N.:"Au départ de Nice on peut signaler Tel Aviv, Athènes, Bangkok, Miami et Montréal, cette dernière représentant 30% du trafic global. En ce qui concerne Paris, c'est, sans conteste, Tel Aviv, Athènes, Miami, Caire, Montréal et New York avec, pour celle-ci, une fois de plus, 28% du trafic global."
T.M.com - Comment expliquez-vous cette pénétration sur le marché US, alors que vos vols se font via Genève ou Zurich ?
Y.N.:"J'avais annoncé la couleur dès l'année dernière, en affirmant que nous voulions nous positionner sur cet axe comme la compagnie du second choix. Force est de constater que notre stratégie a été payante. Je pense que cela est dû à une tarification attractive, une équipe commerciale ramassée qui nous permet d'être très réactifs et un bon yield management sur cette route."
T.M.com - Ne craignez-vous pas une érosion de vos parts de marché compte tenu du déferlement actuel des low cost ?
Y.N.:"Pour l'instant, nous conservons nos acquis voire progressons sur des axes tels que le Paris-Genève, où nous enregistrons une croissance de 22%. Par ailleurs, nous développons à tout crin l'eticket, devenu notre cheval de bataille et qui est passé de 7 à 16% en l'espace de 12 mois ."
T.M.com - Quel est le bilan du produit "Swiss en Europe" en général et des ventes on line en particulier ?
Y.N.:"Ce que l'on constate tout d'abord c'est que de septembre à décembre 2003, date de lancement du concept, "Swiss en Europe" n'a pas fait "glisser" les passagers haute contribution.
Aujourd'hui on peut dire que 30% du trafic généré par ce produit a représenté 42% des revenus de Swiss France et 67% de tous les autres tarifs Iata (57% des revenus). Ceci sachant que les tarifs web représentent seulement 3% des ventes et que les agences de voyage n'ont pas de raison d'avoir d'inquiétude en particulier."
T.M.com - Plus concrètement, que représentent les ventes internet en pourcentage ?
Y.N.:"En France, nos ventes en ligne représentent 4% de notre chiffre d'affaires."
T.M.com - Air France vient de remanier sa grille tarifaire et de lancer un programme spécifique PME/PMI. Qu'en pensez-vous ?
Y.N.:"Je voudrais rappeler que nous avions déjà lancé il y a plusieurs mois ce programme en France. Il s'appelle "Swiss Profit" et compte aujourd'hui 400 adhérents. Ce programme permet à la fois aux collaborateurs de collecter des miles pour l'entreprise mais également sur leur carte personnelle. Nous doublons donc les miles attribués dans ce cadre."
T.M.com - Quel sera la stratégie de Swiss au cours des prochains mois ?
Y.N.:"Au niveau du siège, le mot d'ordre est la consolidation. Côté français en revanche, nous restons dans une logique de conquête de parts de marché et d'agressivité commerciale. Nous devrions rejoindre Oneworld d'ici l'été 2004 et la France disposera de 15 dessertes avec 6 liaisons CDG Genève et 6 sur Zurich. A Nice, il y aura 3 dessertes Zurich.
Au total, nous desservirons 70 destinations dont 42 en Europe et 28 escales intercontinentales avec notre flotte de 79 appareils. Côté nouveautés, nous attendons la livraison de nos 2 derniers A 340 d'ici juin prochain.
Enfin, je rappelle que nous avons réintroduit la Business Class sur la flotte régionale ainsi qu'un plateau repas en Business sur le Paris/Genève, où nous avons supprimé le siège du milieu."