- «Moi mon Papa, il est Docteur, et le tien, y fait quoi, dis ? »
- « Euh, il écrit des bêtises toutes les semaines dans un journal sur Internet, mais c’est pas un vrai travail. »
- « Et ça fait toujours rire les gens ? »
- « Euh j’ sais pas, mais il dit qu’on peut rire de tout. En tous cas, des fois ça l’énerve mon Papa quand il trouve pas d’idées, et là il devient très ch…. »
Et oui fiston, ça fait pile poil un an que tu as découvert la dure réalité du papa-chroniqueur hebdomadaire, qui chaque semaine – ou presque – trempe sa plume dans l’encre fielleuse de la mauvaise foi…
Un an ? P… ! Un an déjà ….Happy birthday to me, happy birthday to me(1)…
Une année rythmée par la recherche hebdomadaire de la bonne idée, de la bonne victime…
Dieu merci, cette semaine je n’aurai pas à prier Saint Jandal (2) pour qu’il m’envoie l’inspiration (ou à défaut pour qu’il m’accorde un petit délai…), l’actu est là aguichante, qui me tend les bras…
P….. ! On va se régaler : « Switch : on éteint la lumière avant de partir », « Partir pas cher …et ne plus revenir », « Siméon : ohé, ohé capitaine abandonné… » et j’en passe et des plus catamarrantes…
Et bien au risque de vous choquer, je dis non !
Franchement frapper un homme à terre, c’est pas mon genre …enfin presque, parce que s’il est vraiment costaud, faut voir… Désolé, mais c’est trop facile de tirer sur une ambulance. Même les talibans hésitent à le faire. Pas longtemps certes, mais ils hésitent…
- « Euh, il écrit des bêtises toutes les semaines dans un journal sur Internet, mais c’est pas un vrai travail. »
- « Et ça fait toujours rire les gens ? »
- « Euh j’ sais pas, mais il dit qu’on peut rire de tout. En tous cas, des fois ça l’énerve mon Papa quand il trouve pas d’idées, et là il devient très ch…. »
Et oui fiston, ça fait pile poil un an que tu as découvert la dure réalité du papa-chroniqueur hebdomadaire, qui chaque semaine – ou presque – trempe sa plume dans l’encre fielleuse de la mauvaise foi…
Un an ? P… ! Un an déjà ….Happy birthday to me, happy birthday to me(1)…
Une année rythmée par la recherche hebdomadaire de la bonne idée, de la bonne victime…
Dieu merci, cette semaine je n’aurai pas à prier Saint Jandal (2) pour qu’il m’envoie l’inspiration (ou à défaut pour qu’il m’accorde un petit délai…), l’actu est là aguichante, qui me tend les bras…
P….. ! On va se régaler : « Switch : on éteint la lumière avant de partir », « Partir pas cher …et ne plus revenir », « Siméon : ohé, ohé capitaine abandonné… » et j’en passe et des plus catamarrantes…
Et bien au risque de vous choquer, je dis non !
Franchement frapper un homme à terre, c’est pas mon genre …enfin presque, parce que s’il est vraiment costaud, faut voir… Désolé, mais c’est trop facile de tirer sur une ambulance. Même les talibans hésitent à le faire. Pas longtemps certes, mais ils hésitent…
L’odeur du sang enivre la meute et de toutes parts on sonne l’hallali...
Pourtant l’occasion est bonne, la bête est aux abois presque terrassée, l’odeur du sang enivre la meute et de toutes parts on sonne l’hallali.
Celui qui hier était courtisé, choyé, admiré mais aussi jalousé n’est plus désormais qu’un paria ; ça frise parfois l’acharnement thérapeutique et on n’a l’impression que certains ont la mémoire courte : « que celui qui n’a jamais mangé la grenouille (3) lui jette la première brochure… ».
A croire que dans un contexte économique pour le moins morose, l’exutoire tombe à pic, les noms d’oiseaux fusent et chacun y va de bon cœur : les fauves sont lâchés (et parfois aussi lâches..).
Mais c’est vrai qu’il est, hélas (?), bien difficile de résister à l’envie de donner la leçon à celui qui hier toisait la profession du haut de son arrogante Vérité et pérorait imbu de son éphémère Réussite.
Et voilà que presque malgré moi je me retrouve à hurler avec les loups, ou plutôt avec les pigeons qui ont été, se sentent ou seront floués.
Oui je le confesse, je me voyais déjà dans le rôle de l’avocat du diable, mais pour cela il aurait fallu que je lui vende mon âme et çà, c’est plus dans ses moyens…
Oui fiston, on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui : les futurs ex-salariés de Switch (en français : chômeurs potentiels) – grands oubliés de la plupart des commentateurs – n’ont pas le cœur à rire…et moi non plus.
Désolé fiston…
(1) Merci d’adresser vos cadeaux à la rédaction de TourMaG.com qui fera suivre
(2) Saint Jandal : illustre lettré lusitano-phocéen (fin 20ème – début 21ème ) ; sa plume est considérée comme sacrée par ses adeptes qui se recueillent quotidiennement au sanctuaire du mont TourMag qu’il bâtit de ses propres mains en 1998.
(3) Sens figuré, à ne pas prendre au pied de la lettre…quoi que…
Celui qui hier était courtisé, choyé, admiré mais aussi jalousé n’est plus désormais qu’un paria ; ça frise parfois l’acharnement thérapeutique et on n’a l’impression que certains ont la mémoire courte : « que celui qui n’a jamais mangé la grenouille (3) lui jette la première brochure… ».
A croire que dans un contexte économique pour le moins morose, l’exutoire tombe à pic, les noms d’oiseaux fusent et chacun y va de bon cœur : les fauves sont lâchés (et parfois aussi lâches..).
Mais c’est vrai qu’il est, hélas (?), bien difficile de résister à l’envie de donner la leçon à celui qui hier toisait la profession du haut de son arrogante Vérité et pérorait imbu de son éphémère Réussite.
Et voilà que presque malgré moi je me retrouve à hurler avec les loups, ou plutôt avec les pigeons qui ont été, se sentent ou seront floués.
Oui je le confesse, je me voyais déjà dans le rôle de l’avocat du diable, mais pour cela il aurait fallu que je lui vende mon âme et çà, c’est plus dans ses moyens…
Oui fiston, on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui : les futurs ex-salariés de Switch (en français : chômeurs potentiels) – grands oubliés de la plupart des commentateurs – n’ont pas le cœur à rire…et moi non plus.
Désolé fiston…
(1) Merci d’adresser vos cadeaux à la rédaction de TourMaG.com qui fera suivre
(2) Saint Jandal : illustre lettré lusitano-phocéen (fin 20ème – début 21ème ) ; sa plume est considérée comme sacrée par ses adeptes qui se recueillent quotidiennement au sanctuaire du mont TourMag qu’il bâtit de ses propres mains en 1998.
(3) Sens figuré, à ne pas prendre au pied de la lettre…quoi que…