Ricardo Lo Presti, DG France avec la responsable du marketing TAP Portugal
Ambiance de kermesse mardi soir à Lisbonne. TAP Portugal fêtait en grande pompe, avec des journalistes venus du monde entier, son changement de marque : exit Tap Air Portugal voici venir... TAP Portugal !
Outre la marque qui gagne en concision, le logo au design tricolore s'étale généreusement en rouge et en dégradés de vert qui se chevauchent sur toute la hauteur de la carlingue.
Sur l'empennage, on retrouve un rappel et entre les deux la mention www.flytap.com.
Le message n'est pas que formel. Tap Portugal a fait sa mue et s'inscrit résolument dans une perspective conquérante et ambitieuse. Soixante ans après sa création, la compagnie qui au cours des dernières années multipliait les contre-performances revient de loin.
"C'est un rêve de 4 ans rappelle Fernando Pinto, et à l'époque personne ne croyait au redressement malgré un plan qui se voulait réaliste. Nous avons surmonté beaucoup de difficultés avec le 11 septembre, la guerre en Irak, le Sras... mais aujourd'hui les conditions sont réunies pour repartir, avec ce nouveau positionnement et cette nouvelle attitude : Tap va voler plus haut !"
Star Alliance : une nouvelle ère commence pour Tap Portugal
Avec l'entrée officielle le 14 mars dans Star Alliance, une nouvelle ère commence pour Tap Portugal qui a réalisé un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros en 2004 avec un résultat prévu de 15 Mie rogné par la hausse brutale du prix du brut ces derniers mois.
"Cette nouvelle marque va renforcer l'image notre dynamisme commercial auprès de l'ensemble de nos clients et des agences de voyages", souligne Ricardo Lo Presti, directeur général France. La direction France est la plus importante du Groupe avec 580 000 pax vendus en 2004, soit 82 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Si ce dernier est stable pour cause de baisse de 5% du prix moyen (200 euros/environ) lié à la concurrence, la progression, elle a été très nette avec +8% pour une offre comparable. La commission actuellement reversée aux agences est de 7%. Suivant en cela l'exemple de beaucoup de ses homologues, elle sera supprimée à partir du 1er juin.
Outre la marque qui gagne en concision, le logo au design tricolore s'étale généreusement en rouge et en dégradés de vert qui se chevauchent sur toute la hauteur de la carlingue.
Sur l'empennage, on retrouve un rappel et entre les deux la mention www.flytap.com.
Le message n'est pas que formel. Tap Portugal a fait sa mue et s'inscrit résolument dans une perspective conquérante et ambitieuse. Soixante ans après sa création, la compagnie qui au cours des dernières années multipliait les contre-performances revient de loin.
"C'est un rêve de 4 ans rappelle Fernando Pinto, et à l'époque personne ne croyait au redressement malgré un plan qui se voulait réaliste. Nous avons surmonté beaucoup de difficultés avec le 11 septembre, la guerre en Irak, le Sras... mais aujourd'hui les conditions sont réunies pour repartir, avec ce nouveau positionnement et cette nouvelle attitude : Tap va voler plus haut !"
Star Alliance : une nouvelle ère commence pour Tap Portugal
Avec l'entrée officielle le 14 mars dans Star Alliance, une nouvelle ère commence pour Tap Portugal qui a réalisé un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros en 2004 avec un résultat prévu de 15 Mie rogné par la hausse brutale du prix du brut ces derniers mois.
"Cette nouvelle marque va renforcer l'image notre dynamisme commercial auprès de l'ensemble de nos clients et des agences de voyages", souligne Ricardo Lo Presti, directeur général France. La direction France est la plus importante du Groupe avec 580 000 pax vendus en 2004, soit 82 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Si ce dernier est stable pour cause de baisse de 5% du prix moyen (200 euros/environ) lié à la concurrence, la progression, elle a été très nette avec +8% pour une offre comparable. La commission actuellement reversée aux agences est de 7%. Suivant en cela l'exemple de beaucoup de ses homologues, elle sera supprimée à partir du 1er juin.
Fernando Pinto, délégué général de TAP Portugal
Mais cela ne devrait pas inquiéter outre mesure la compagnie qui réalise 90% de son chiffre d'affaires avec la Distribution et particulièrement avec 3 réseaux (Lusitania, Uranie et Wasteels) avec qui elle a déjà des accords particuliers.
Si Tap Portugal appliquera une grille de frais identique à celle d'Air France, Ricardo Lo Presti est persuadé que les agences gagneront davantage (il table sur 11% de commission soit 22 euros au lieu de 14) en pratiquant des prix nets sur la billetterie basse contribution.
Aujourd'hui la répartition du camembert affiche 7 à 8% de haute contribution, 15% de business, 40% d'ethnique et 25 de basse contribution. Le solde est assuré par différentes ventes de la compagnie (groupes, vente directe, internet...).
La délégation France malmenée quelque temps par l'arrivée d'Air Luxor a regagné des parts de marché sur l'important marché ethnique. De manière générale, 2 facteurs devraient "booster" considérablement le trafic dans les prochains mois.
"Nous avons très envie de travailler avec Portugalia Airlines..."
Le premier est, bien sûr, l'arrivée dans la Star Alliance. Ce deal permettra à Tap Airlines de s'appuyer sur la plus importante des Alliances et de lui apporter un précieux réseau : celui global d'Europe, d'Afrique et du Nord-est du Brésil (Rio, Salvador, Sao Paulo...) qui connaît un fort développement et qui verra peut-être l'été prochain l'arrivée d'une toute nouvelle destination : Belem.
Du point de vue hexagonal, l'évolution future de la Compagnie qui négocie activement et semble dans la dernière ligne droite pour racheter sa concurrente Portugalia Airlines, pourrait également changer considérablement la donne.
Il n'existe plus aujourd'hui de partenariat entre les deux entités, après l'éphémère code-share d'un an et qui a pris fin en octobre dernier. Aujourd'hui Air France a repris la main et pèse pour attirer PGA dans la sphère d'influence de SkyTeam.
"Nous avons très envie de travailler avec Portugalia Airlines, souligne Ricardo Lo Presti, car nous sommes parfaitement complémentaires. A la fois en termes de flotte, puisque PGA dispose d'appareils parfaitement calibrés pour assurer les liaisons au départ des régions, mais aussi en termes de desserte, Portugalia étant présente à Marseille, Lyon, Nice,Toulouse. Il s'agit de villes dont nous avions été obligés de nous retirer et de laisser la place à PGA, suite aux accords passés il y a quelques années avec l'ex-groupe Swissair."
Bien entendu, ce serait le scénario idéal. Il reste à savoir ce qu'en pensera le prochain gouvernement portugais. Celui-là même qui sortira des urnes d'ici un moins environ. Un paramètre que même les meilleurs experts de l'aérien ne maîtrisent pas...
Jean DA LUZ à Lisbonne (Portugal) - redaction@tourmag.com
Si Tap Portugal appliquera une grille de frais identique à celle d'Air France, Ricardo Lo Presti est persuadé que les agences gagneront davantage (il table sur 11% de commission soit 22 euros au lieu de 14) en pratiquant des prix nets sur la billetterie basse contribution.
Aujourd'hui la répartition du camembert affiche 7 à 8% de haute contribution, 15% de business, 40% d'ethnique et 25 de basse contribution. Le solde est assuré par différentes ventes de la compagnie (groupes, vente directe, internet...).
La délégation France malmenée quelque temps par l'arrivée d'Air Luxor a regagné des parts de marché sur l'important marché ethnique. De manière générale, 2 facteurs devraient "booster" considérablement le trafic dans les prochains mois.
"Nous avons très envie de travailler avec Portugalia Airlines..."
Le premier est, bien sûr, l'arrivée dans la Star Alliance. Ce deal permettra à Tap Airlines de s'appuyer sur la plus importante des Alliances et de lui apporter un précieux réseau : celui global d'Europe, d'Afrique et du Nord-est du Brésil (Rio, Salvador, Sao Paulo...) qui connaît un fort développement et qui verra peut-être l'été prochain l'arrivée d'une toute nouvelle destination : Belem.
Du point de vue hexagonal, l'évolution future de la Compagnie qui négocie activement et semble dans la dernière ligne droite pour racheter sa concurrente Portugalia Airlines, pourrait également changer considérablement la donne.
Il n'existe plus aujourd'hui de partenariat entre les deux entités, après l'éphémère code-share d'un an et qui a pris fin en octobre dernier. Aujourd'hui Air France a repris la main et pèse pour attirer PGA dans la sphère d'influence de SkyTeam.
"Nous avons très envie de travailler avec Portugalia Airlines, souligne Ricardo Lo Presti, car nous sommes parfaitement complémentaires. A la fois en termes de flotte, puisque PGA dispose d'appareils parfaitement calibrés pour assurer les liaisons au départ des régions, mais aussi en termes de desserte, Portugalia étant présente à Marseille, Lyon, Nice,Toulouse. Il s'agit de villes dont nous avions été obligés de nous retirer et de laisser la place à PGA, suite aux accords passés il y a quelques années avec l'ex-groupe Swissair."
Bien entendu, ce serait le scénario idéal. Il reste à savoir ce qu'en pensera le prochain gouvernement portugais. Celui-là même qui sortira des urnes d'ici un moins environ. Un paramètre que même les meilleurs experts de l'aérien ne maîtrisent pas...
Jean DA LUZ à Lisbonne (Portugal) - redaction@tourmag.com