Iata veut séduire les tour-opérateurs. DR
Il s'appelle TIESS et pourrait bientôt débarquer dans le paysage touristique français.
TIESS, plus prosaïquement l'acronyme de Travel Industry Exchange Settlement Solution pour les intimes, est une plateforme de paiements qui émane de IATA.
Elle fonctionne sur le même modèle que le BSP avec les compagnies aériennes : elle récupère et centralise les paiements des agences de voyages avant de les reverser aux tour-opérateurs.
Elle comporte notamment une assurance contre les impayés ainsi qu'une facturation globale.
Cette solution est déjà utilisée en Amérique du Nord, surtout au Canada, par exemple chez Vacances Air Canada ou chez Via Rail.
TIESS, plus prosaïquement l'acronyme de Travel Industry Exchange Settlement Solution pour les intimes, est une plateforme de paiements qui émane de IATA.
Elle fonctionne sur le même modèle que le BSP avec les compagnies aériennes : elle récupère et centralise les paiements des agences de voyages avant de les reverser aux tour-opérateurs.
Elle comporte notamment une assurance contre les impayés ainsi qu'une facturation globale.
Cette solution est déjà utilisée en Amérique du Nord, surtout au Canada, par exemple chez Vacances Air Canada ou chez Via Rail.
Moderniser le BSP pour séduire les compagnies low-cost
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IATA assure aujourd'hui que plusieurs tour-opérateurs français sont intéressés.
Mais le SETO n'a pas connaissance d'éventuels membres sur le point de signer.
D'autant qu'à ce jour, difficile de savoir comment TIESS prendra l'avantage face aux solutions de paiements déjà proposées par les grands réseaux et bien rôdées.
Le développement de TIESS est l'une des pistes explorées chez IATA pour trouver de nouveaux relais de croissance, face à un BSP en perte de vitesse.
Alors qu'à sa création en 1971, il regroupait 80% des transactions, il n'en pèse plus aujourd'hui que 65% de celles-ci.
Ses parts de marché diminuent face au développement des low-cost, qui ne passent pas par le BSP, mais aussi des agences en ligne, des cartes logées ou des paiements en direct.
IATA souhaite donc améliorer un système qui n'a pas bougé depuis son origine. L'association espère ainsi séduire de nouveaux opérateurs, nécessaire au maintient d'un bas prix des transactions.
Affaire à suivre...
Mais le SETO n'a pas connaissance d'éventuels membres sur le point de signer.
D'autant qu'à ce jour, difficile de savoir comment TIESS prendra l'avantage face aux solutions de paiements déjà proposées par les grands réseaux et bien rôdées.
Le développement de TIESS est l'une des pistes explorées chez IATA pour trouver de nouveaux relais de croissance, face à un BSP en perte de vitesse.
Alors qu'à sa création en 1971, il regroupait 80% des transactions, il n'en pèse plus aujourd'hui que 65% de celles-ci.
Ses parts de marché diminuent face au développement des low-cost, qui ne passent pas par le BSP, mais aussi des agences en ligne, des cartes logées ou des paiements en direct.
IATA souhaite donc améliorer un système qui n'a pas bougé depuis son origine. L'association espère ainsi séduire de nouveaux opérateurs, nécessaire au maintient d'un bas prix des transactions.
Affaire à suivre...
Les chiffres du BSP toujours en baisse en France
Depuis le début de l'année, le chiffre d'affaires (TTC) du BSP est en baisse de 3,5%. Le mois d'octobre ne s'annonce pas meilleur, avec une chute de 6,7% (hors-taxes).
Les transactions suivent la même tendance négative, avec un recul de 4,3% le mois dernier et de 2,4% depuis janvier.
Seul septembre tire son épingle du jeu, avec un nombre de transactions en hausse de 2,8%, stimulées par les remboursements suite à la grève d'Air France.
Maigre consolation, les impayés se maintiennent, avec toujours deux millions d'euros à fin octobre.
Les transactions suivent la même tendance négative, avec un recul de 4,3% le mois dernier et de 2,4% depuis janvier.
Seul septembre tire son épingle du jeu, avec un nombre de transactions en hausse de 2,8%, stimulées par les remboursements suite à la grève d'Air France.
Maigre consolation, les impayés se maintiennent, avec toujours deux millions d'euros à fin octobre.