Cette procédure permet à une société de relancer la continuité de ses activités, par l'assainissement de sa situation financière, et son redressement économique. La décision du Conseil a été prise en raison du fait qu'aucune proposition n'a pu être retenue à ce stade.
Si elle est acceptée, la procédure de concordat permettra à tout candidat repreneur de faire valoir ses arguments pour une reprise totale ou partielle de ses activités. SOBELAIR n'est pas à ce jour en difficulté de paiement, ce qui permet la poursuite normale des vols programmés ces prochaines semaines. La requête est actuellement finalisée, et le dossier sera déposé au greffe du tribunal dans les prochains jours »
Traduction : face à ses difficultés, la Sobelair, la principale compagnie charter belge, a été obligée de demander de bénéficier de l’équivalant en Belgique du célèbre chapitre 11 des Etats-Unis.
En fait, tous les observateurs s’attendaient à cette décision du conseil d’administration. Déjà dans son édition de ce mardi, le quotidien belge Le Soir, sous le titre: « La direction de la Sobelair espère encore un sauveur », avait brossé les possibles avenirs de la compagnie aérienne.
Si elle est acceptée, la procédure de concordat permettra à tout candidat repreneur de faire valoir ses arguments pour une reprise totale ou partielle de ses activités. SOBELAIR n'est pas à ce jour en difficulté de paiement, ce qui permet la poursuite normale des vols programmés ces prochaines semaines. La requête est actuellement finalisée, et le dossier sera déposé au greffe du tribunal dans les prochains jours »
Traduction : face à ses difficultés, la Sobelair, la principale compagnie charter belge, a été obligée de demander de bénéficier de l’équivalant en Belgique du célèbre chapitre 11 des Etats-Unis.
En fait, tous les observateurs s’attendaient à cette décision du conseil d’administration. Déjà dans son édition de ce mardi, le quotidien belge Le Soir, sous le titre: « La direction de la Sobelair espère encore un sauveur », avait brossé les possibles avenirs de la compagnie aérienne.
- La revente de l’entreprise à un investisseur extérieur. Selon le vice-président du conseil d’administration, Dominique de Patoul, trois repreneurs auraient marqué leur intérêt dont selon plusieurs sources une compagnie française. Quoi que le quotidien belge note « Certaines sources émettent toutefois des doutes le sérieux de ces repreneurs ».
- Deuxième possibilité, le maintien d’une survie sans apports extérieurs mais avec comme condition l’obligation d’obtenir rapidement un crédit bancaire de 8 millions d’euros. Avec l’image que trimballe actuellement le secteur des compagnies aériennes et plus particulièrement des compagnies charters, même un enfant de 10 ans comprendrait que les banques soient des plus frileuses quant à accorder une telle avance.
- Le troisième scénario pencherait vers une revente d’une partie des activités à Jetair ou à Birdy, la compagnie de Victor Hasson et Georges Gutelmann, les ex-propriétaires de City-Bird (mise en faillite en 2001) et de EBA (compagnie qui a été revendue à Branson pour devenir Virgin express). Dans ce cas, la Sobelair verrait sa flotte réduite à 6 appareils contre 11 actuellement (7 B737, 2 B737 Next Gen et 2 B767).
Quant à l’effectif du personnel, il serait réduit de moitié. Pour que cette solution soit possible, il faudrait d’une part l’accord des syndicats et d’autre part celui de TUI Belgium (Jetair) qui est le plus gros client de la compagnie. Or la filiale du groupe allemand vient de communiquer qu’elle avait décidé de se porter candidate à la reprise d’une partie de l’entreprise, en cas d’attribution de la suspension provisoire dans le cadre de la demande annoncée d’un concordat judiciaire.
Ce qui signifie concrètement que dans ce cas une partie des activités de Sobelair pourra se poursuivre, sous TUI Airlines Belgium. Candidature sous réserve d’une enquête exhaustive du dossier. En d’autres termes, comme nous l’a confirmé le porte parole du voyagiste, TUI Belgium ne souhaite pas se lancer dans une opération commune avec Birdy.
- Dernière solution … la faillite…
En tout état de cause, pour les vacanciers, comme l’indique clairement Jetair dans son communiqué : « TUI Belgium souligne une fois de plus que - quelle que soit l’évolution dans le dossier Sobelair - les vacances de ses clients sont garanties. Après tout, ce sont les tour-opérateurs - et pas les compagnies charter - qui s’en portent garant. … »
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - 07 janvier 2004
michel.ghesquiere@skynet.be