La Cour Administrative d’Appel de Versailles a décidé d’annuler la décision d’homologation du PSE de TUI France - DR : A.B.
"Nous sommes ravis pour les salariés !", commente Lazare Razkallah, le Secrétaire du CSE de TUI France.
Ce matin, il a appris, comme de nombreux salariés de TUI France, que leur action pour faire annuler le plan social et économique (PSE) mis en place par le voyagiste il y a un an, et qui prévoyait la suppression de près de 600 postes, a porté ses fruits.
"Le juge a suivi les conclusions du rapporteur public" explique-t-il, faisant référence à la décision prise par la Cour Administrative d’Appel de Versailles, ce mercredi 7 juillet 2021, et qui avait examiné l'affaire, mardi 29 juin 2021.
Ce matin, il a appris, comme de nombreux salariés de TUI France, que leur action pour faire annuler le plan social et économique (PSE) mis en place par le voyagiste il y a un an, et qui prévoyait la suppression de près de 600 postes, a porté ses fruits.
"Le juge a suivi les conclusions du rapporteur public" explique-t-il, faisant référence à la décision prise par la Cour Administrative d’Appel de Versailles, ce mercredi 7 juillet 2021, et qui avait examiné l'affaire, mardi 29 juin 2021.
La direction de TUI France entend saisir le Conseil d’Etat
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De son côté, la direction de TUI France prend acte de la décision de la Cour Administrative d’Appel qui a décidé d’annuler la décision d’homologation du PSE par la Direccte.
Elle "entend désormais saisir le Conseil d’Etat pour défendre sa position, indique TUI France dans un communiqué.
Toutefois, cette procédure n’altère en rien le souhait actuel de la Direction de TUI France de continuer à travailler avec les représentants syndicaux pour un meilleur dialogue social.
Depuis quelques mois, en effet, les relations entre la Direction de TUI France et les représentants syndicaux s’appuient sur de nouvelles bases constructives."
Une déclaration confirmée par le Secrétaire du Comité social et économique (CSE). "Je ne reconnais plus TUI actuellement, nous n'avons jamais pu avoir des relations sociales normales.
Mais aujourd'hui, nous avons une nouvelle direction qui n'est pas dans la même optique, nous ne sommes plus dans la politique de la terre brûlée. M. Van Holsbeke est le premier à se relever les manches !"
Elle "entend désormais saisir le Conseil d’Etat pour défendre sa position, indique TUI France dans un communiqué.
Toutefois, cette procédure n’altère en rien le souhait actuel de la Direction de TUI France de continuer à travailler avec les représentants syndicaux pour un meilleur dialogue social.
Depuis quelques mois, en effet, les relations entre la Direction de TUI France et les représentants syndicaux s’appuient sur de nouvelles bases constructives."
Une déclaration confirmée par le Secrétaire du Comité social et économique (CSE). "Je ne reconnais plus TUI actuellement, nous n'avons jamais pu avoir des relations sociales normales.
Mais aujourd'hui, nous avons une nouvelle direction qui n'est pas dans la même optique, nous ne sommes plus dans la politique de la terre brûlée. M. Van Holsbeke est le premier à se relever les manches !"
Deux options pour les salariés concernés
Puis, le Secrétaire du CSE fait le bilan de l'année écoulée : "Pendant toute la durée de la procédure, nous avons tenté de négocier, nous avions demandé un médiateur pour trouver une solution et pouvoir avancer, mais en face, nous avions une direction arrogante, sûre d'elle, méprisante et qui n'a jamais fait preuve de la moindre volonté de négocier avec le CSE, confie Lazare Razkallah.
Je me demande comment l'actionnaire a pu laisser ce plan social être géré par deux personnes qui savaient qu'à la fin elles allaient quitter l'entreprise. Elles ont laissé des décombres... Et je souhaite bon courage à la nouvelle direction !"
Et maintenant, quelles options pour les centaines de salariés concernés par cette décision ?
"Ils ont deux options. Ils peuvent soit demander leur réintégration dans l'entreprise si leur poste n'a pas été supprimé.
Or, pratiquement tous les postes ont déjà été supprimés, 587 postes ont été supprimés, donc cette réintégration sera très marginale, à part quelques agences, comme à Montparnasse et à Boulogne qui n'ont pas fermé, et les salariés élus - leurs demandes de licenciement n'ayant pas été validées par l'Inspection du Travail , précise Lazare Razkallah.
Soit, ils peuvent réclamer des dommages et intérêts sur la base du barème Macron. Et c'est ce qu'ils vont faire !
La plupart d'entre eux ont fait une croix sur TUI, mais sont ravis de savoir que justice a été rendue..."
Je me demande comment l'actionnaire a pu laisser ce plan social être géré par deux personnes qui savaient qu'à la fin elles allaient quitter l'entreprise. Elles ont laissé des décombres... Et je souhaite bon courage à la nouvelle direction !"
Et maintenant, quelles options pour les centaines de salariés concernés par cette décision ?
"Ils ont deux options. Ils peuvent soit demander leur réintégration dans l'entreprise si leur poste n'a pas été supprimé.
Or, pratiquement tous les postes ont déjà été supprimés, 587 postes ont été supprimés, donc cette réintégration sera très marginale, à part quelques agences, comme à Montparnasse et à Boulogne qui n'ont pas fermé, et les salariés élus - leurs demandes de licenciement n'ayant pas été validées par l'Inspection du Travail , précise Lazare Razkallah.
Soit, ils peuvent réclamer des dommages et intérêts sur la base du barème Macron. Et c'est ce qu'ils vont faire !
La plupart d'entre eux ont fait une croix sur TUI, mais sont ravis de savoir que justice a été rendue..."