Elie Bruyninckx, PDG de la Western Region a annoncé qu'il recevra les représentants du personnel le 14 septembre prochain en Belgique - Photo TUI France
Les syndicats de TUI France ne relâchent pas la pression.
L'intersyndicale appelle à la grève le 8 septembre prochain l'ensemble des salariés du groupe pour protester contre le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui prévoit la suppression de 583 postes.
Elie Bruyninckx, PDG de la Western Region, a également annoncé qu'il recevra les représentants du personnel le 14 septembre prochain en Belgique.
Fin juillet déjà, une trentaine de salariés avaient fait le déplacement pour faire entendre leur voix auprès de la direction régionale du Groupe, mais n'avaient pas pu accéder au siège.
Lire : Comment TUI France a mis TUI Belgium en état de siège (vidéo)
"Il va sans doute nous parler des 1,3 milliard d'euros que le groupe a touché, alors qu'il n'est pas capable de nous donner un congé de reclassement long et de qualité dans le cadre du PSE, ni d'indemnités supra-légales.
On ira arracher tout ça le 14 septembre", lance Lazare Razkallah, secrétaire du Comité social économique (CSE) de TUI France à l'issue du CSE extraordinaire organisé ce 26 août 2020.
L'intersyndicale appelle à la grève le 8 septembre prochain l'ensemble des salariés du groupe pour protester contre le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui prévoit la suppression de 583 postes.
Elie Bruyninckx, PDG de la Western Region, a également annoncé qu'il recevra les représentants du personnel le 14 septembre prochain en Belgique.
Fin juillet déjà, une trentaine de salariés avaient fait le déplacement pour faire entendre leur voix auprès de la direction régionale du Groupe, mais n'avaient pas pu accéder au siège.
Lire : Comment TUI France a mis TUI Belgium en état de siège (vidéo)
"Il va sans doute nous parler des 1,3 milliard d'euros que le groupe a touché, alors qu'il n'est pas capable de nous donner un congé de reclassement long et de qualité dans le cadre du PSE, ni d'indemnités supra-légales.
On ira arracher tout ça le 14 septembre", lance Lazare Razkallah, secrétaire du Comité social économique (CSE) de TUI France à l'issue du CSE extraordinaire organisé ce 26 août 2020.
TUI France a sollicité l'aide d'un conciliateur
Autres articles
-
TUI France : Romain Rortais nommé directeur produits TUI Sélection
-
TUI France : trois nouveaux Clubs Lookea ouvrent cet hiver
-
Odyssée Nouvelles Frontières : "Nous voulions marquer les esprits"
-
TUI : Nouvelles Frontières va refaire ses gammes en 2024
-
Grève Allemagne : Lufthansa et la Deutsche Bahn impactés
L'ordre du jour de ce CSE concernait la situation économique et les conséquences organisationnelles et sociales sur le service Groupes et le service Customer Service Center.
A cette occasion, la Direction a présenté le conciliateur judiciaire, Frédéric Abitbol, auquel elle a fait appel depuis la mi-mai pour une mission qui durera encore "un ou deux mois".
"Dans ce contexte de crise inédite Il est apparu nécessaire, pour piloter au mieux l’entreprise, de s’entourer d’experts afin d’anticiper, prendre les bonnes décisions le plus tôt possible, et éviter de gérer dans l’urgence la dégradation de la situation de l’entreprise. TUI France a donc décidé de solliciter l’assistance d’un conciliateur.
Le conciliateur a pour mission d’aider les entreprises, qui rencontrent des difficultés financières ou des situations de crise, dans la définition et la mise en en oeuvre de solutions destinées à assurer leur pérennité, notamment par la négociation d’accords amiables avec leurs principaux créanciers et partenaires" indique TUI France dans un communiqué de presse.
"Le conciliateur est utilisé par les entreprises pour éviter la cessation de paiement. La direction agite le chiffon rouge de liquidation judiciaire pour nous faire accepter le plan social", estime, de son côté, le secrétaire général du CSE.
A cette occasion, la Direction a présenté le conciliateur judiciaire, Frédéric Abitbol, auquel elle a fait appel depuis la mi-mai pour une mission qui durera encore "un ou deux mois".
"Dans ce contexte de crise inédite Il est apparu nécessaire, pour piloter au mieux l’entreprise, de s’entourer d’experts afin d’anticiper, prendre les bonnes décisions le plus tôt possible, et éviter de gérer dans l’urgence la dégradation de la situation de l’entreprise. TUI France a donc décidé de solliciter l’assistance d’un conciliateur.
Le conciliateur a pour mission d’aider les entreprises, qui rencontrent des difficultés financières ou des situations de crise, dans la définition et la mise en en oeuvre de solutions destinées à assurer leur pérennité, notamment par la négociation d’accords amiables avec leurs principaux créanciers et partenaires" indique TUI France dans un communiqué de presse.
"Le conciliateur est utilisé par les entreprises pour éviter la cessation de paiement. La direction agite le chiffon rouge de liquidation judiciaire pour nous faire accepter le plan social", estime, de son côté, le secrétaire général du CSE.