Quant à la France qui a été à nouveau impactée par les événements tunisiens et pour laquelle TUI Group n'attend pas encore un retour à l'équilibre sur l'exercice 2015/16, Friedrich Joussen estime néanmoins qu'elle est sur la bonne voie - Friedrich Joussen, Joint Chief Executive (© TUI Group)
Ce sont les premiers résultats annuels depuis la fusion des entités allemande TUI AG et britannique TUI Plc et ils sont positifs.
Le groupe, fort de ses 76036 employés et près de 20 millions de clients, a réalisé un volume d'affaires de 20 milliards d'euros (+8%) et tire un EBIDA de 1,004 milliard hors effet de change, en hausse de 15,4%.
Pour la seule activité tourisme qui comporte cinq divisions, l'EBIDA s'établit à 996,6 millions.
La région Europe du Nord (Grande-Bretagne et Scandinavie) réalise plus de la moitié de ce résultat avec 530 millions d'euros (+33,1%), la région Europe centrale (Allemagne, Autriche) contribue pour 103,5 millions, en forte baisse de 36,5% tandis que l'Europe de l'Ouest (Benelux et France) n'apporte que 68,8 millions, en baisse sensible de 15,8 %.
Les deux dernières divisions, Hotels&resorts et croisières contribuent au résultat d'exploitation tourisme successivement pour 234,6 millions et 80,5 millions.
Le groupe sépare de la division Tourisme les activités Hotelbeds (117 millions) dont TUI Group cherche à se séparer et Spécialist group (56 millions).
Le groupe, fort de ses 76036 employés et près de 20 millions de clients, a réalisé un volume d'affaires de 20 milliards d'euros (+8%) et tire un EBIDA de 1,004 milliard hors effet de change, en hausse de 15,4%.
Pour la seule activité tourisme qui comporte cinq divisions, l'EBIDA s'établit à 996,6 millions.
La région Europe du Nord (Grande-Bretagne et Scandinavie) réalise plus de la moitié de ce résultat avec 530 millions d'euros (+33,1%), la région Europe centrale (Allemagne, Autriche) contribue pour 103,5 millions, en forte baisse de 36,5% tandis que l'Europe de l'Ouest (Benelux et France) n'apporte que 68,8 millions, en baisse sensible de 15,8 %.
Les deux dernières divisions, Hotels&resorts et croisières contribuent au résultat d'exploitation tourisme successivement pour 234,6 millions et 80,5 millions.
Le groupe sépare de la division Tourisme les activités Hotelbeds (117 millions) dont TUI Group cherche à se séparer et Spécialist group (56 millions).
Le groupe annonce aussi avoir vendu 60% de la production hiver
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Les différents marchés ont évolué différemment. Ainsi si la région Nord de l'Europe a vu un nombre de clients progresser de 2%, la Grande-Bretagne seule a fait +5% tandis que les capacités ont été réduites en Scandinavie.
L'Allemagne a été impactée par une surproduction de l'offre TO. Quant à la performance du de l'Europe de l'Ouest, elle a été freinée par l'impact négatif de l'Afrique du Nord pour la France et par les coûts liés au rebranding TUI en Hollande.
Pour autant, Friedrich Joussen affirme que le déploiement de la marque TUI à la place de Arke en Hollande est un succès et se traduit par une augmentation de 7% des réservations. Les prochains marchés à adopter TUI comme unique marque seront la Belgique et la Scandinavie.
Le groupe annonce aussi avoir vendu 60% de la production hiver. Le prix moyen du forfait s'affiche en hausse de 4%, notamment avec la progression du long courrier (+9%). Si le chiffre d'affaires est en hausse, le nombre de clients reste stable.
Alors que le départ de Peter Long de la direction générale se précise, Friedrich Joussen qui pilotera seul le groupe, confirme plusieurs points stratégiques sur l'exploitation à venir.
L'Allemagne a été impactée par une surproduction de l'offre TO. Quant à la performance du de l'Europe de l'Ouest, elle a été freinée par l'impact négatif de l'Afrique du Nord pour la France et par les coûts liés au rebranding TUI en Hollande.
Pour autant, Friedrich Joussen affirme que le déploiement de la marque TUI à la place de Arke en Hollande est un succès et se traduit par une augmentation de 7% des réservations. Les prochains marchés à adopter TUI comme unique marque seront la Belgique et la Scandinavie.
Le groupe annonce aussi avoir vendu 60% de la production hiver. Le prix moyen du forfait s'affiche en hausse de 4%, notamment avec la progression du long courrier (+9%). Si le chiffre d'affaires est en hausse, le nombre de clients reste stable.
Alors que le départ de Peter Long de la direction générale se précise, Friedrich Joussen qui pilotera seul le groupe, confirme plusieurs points stratégiques sur l'exploitation à venir.
La France sur la bonne voie
Ainsi, le groupe entend renforcer son pool hôtelier pour atteindre 60 établissements d'ici à 2018 ainsi que le nombre de ses bateaux de croisières.
"Pour développer la croisière il faut avoir des clients qui ont le temps, qui sont plus vieux, plus riches, et c'est ce que nous avons en Allemagne !", conclue le CEO allemand.
Autre point stratégique, la distribution directe et la distribution on line demeurent au cœur de la stratégie et ce, sur tous les marchés. Pour autant, en Allemagne, le marché dépend encore majoritairement des agents de voyages et cela prendra plusieurs années pour faire évoluer ce schéma.
Quant à la France qui a été à nouveau impactée par les événements tunisiens et pour laquelle TUI Group n'attend pas encore un retour à l'équilibre sur l'exercice 2015/16, Friedrich Joussen estime néanmoins qu'elle est sur la bonne voie avec une production qui s'éloigne de l'Afrique du Nord pour se concentrer sur l'ouest du bassin Med.
Et le patron allemand souligne aussi que TUI France profite aussi de la faiblesse de Fram.
"Pour développer la croisière il faut avoir des clients qui ont le temps, qui sont plus vieux, plus riches, et c'est ce que nous avons en Allemagne !", conclue le CEO allemand.
Autre point stratégique, la distribution directe et la distribution on line demeurent au cœur de la stratégie et ce, sur tous les marchés. Pour autant, en Allemagne, le marché dépend encore majoritairement des agents de voyages et cela prendra plusieurs années pour faire évoluer ce schéma.
Quant à la France qui a été à nouveau impactée par les événements tunisiens et pour laquelle TUI Group n'attend pas encore un retour à l'équilibre sur l'exercice 2015/16, Friedrich Joussen estime néanmoins qu'elle est sur la bonne voie avec une production qui s'éloigne de l'Afrique du Nord pour se concentrer sur l'ouest du bassin Med.
Et le patron allemand souligne aussi que TUI France profite aussi de la faiblesse de Fram.