La statistique est impressionnante. En 2019, la durée moyenne de séjour d'un Français en Polynésie était de 25,5 jours. En 2021, c'était 31,5 jours, soit quasiment une semaine de plus.
Sans doute faut-il y voir les effets de la crise sanitaire sanitaire comme le souligne Jean-Marc Mocellin, directeur général de Tahiti Tourisme. "Il est facile chez nous de s'isoler et de respecter les distanciations sociales".
L'organisme a bien l'intention de surfer sur cette vague. "Nous voulons devenir un leader du slow tourisme. Nous préférerons toujours la qualité à la quantité".
Pour y parvenir, Tahiti Tourisme veut déjà persévérer dans la voie du développement d'un tourisme "durable et responsable". Jean-Marc Mocellin cite l'exemple de l'interdiction qui est faite "aux bateaux de croisières de plus de 1200 personnes d'accoster à Bora Bora".
Fondamental, aussi, "toujours associer la population locale au développement du tourisme pour préserver la qualité de l'accueil".
Autrement dit, "les faiblesses ont été transformées en force", "l'isolement est synonyme de préservation et le coût du voyage positionne Tahiti et Ses Iles comme une destination "slow tourisme", loin du tourisme de masse, où le voyageur prend le temps de renouer avec l'essentiel", sans oublier, "ses hébergements idéaux pour la distanciation et l'intimité".
Sans doute faut-il y voir les effets de la crise sanitaire sanitaire comme le souligne Jean-Marc Mocellin, directeur général de Tahiti Tourisme. "Il est facile chez nous de s'isoler et de respecter les distanciations sociales".
L'organisme a bien l'intention de surfer sur cette vague. "Nous voulons devenir un leader du slow tourisme. Nous préférerons toujours la qualité à la quantité".
Pour y parvenir, Tahiti Tourisme veut déjà persévérer dans la voie du développement d'un tourisme "durable et responsable". Jean-Marc Mocellin cite l'exemple de l'interdiction qui est faite "aux bateaux de croisières de plus de 1200 personnes d'accoster à Bora Bora".
Fondamental, aussi, "toujours associer la population locale au développement du tourisme pour préserver la qualité de l'accueil".
Autrement dit, "les faiblesses ont été transformées en force", "l'isolement est synonyme de préservation et le coût du voyage positionne Tahiti et Ses Iles comme une destination "slow tourisme", loin du tourisme de masse, où le voyageur prend le temps de renouer avec l'essentiel", sans oublier, "ses hébergements idéaux pour la distanciation et l'intimité".
Un pouvoir d'attraction qui ne s'est pas érodé
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Quoiqu'il en soit, Tahiti et ses îles n'a jamais perdu son pouvoir d'attraction. En 2020, la destination a accueilli 77 000 visiteurs dont 36,5% de Français, un chiffre en progression en 2021 avec 82 500 touristes pour 41,4% de Français.
Et, grâce au tourisme intérieur, les hôtels ont maîtrisé la casse avec une baisse contenue de 10% de leur capacité, c'est 1% pour les pensions de famille.
Lire aussi : Hôtellerie Polynésie : "Nous faisons face à un goulet d'étranglement" à Moorea
Aujourd'hui, explique Jean-Marc Mocellin, la situation sanitaire est sous contrôle, "il n'y a plus que huit personnes à l'hôpital et nous ne déplorons plus de décès". Les restrictions tombent.
De quoi se tourner vers l'avenir avec optimisme et détermination. Le nombre de billets d'avion à destination de Tahiti vendus sur le marché français est 47% plus élevé que pour la même période l'année passée et, surtout, on se rapproche des chiffres de 2019 avec une baisse de 5%.
Notons, aussi, que les délais de réservation se sont considérablement réduits. "Parfois, à peine une semaine", souligne le directeur général.
Et, grâce au tourisme intérieur, les hôtels ont maîtrisé la casse avec une baisse contenue de 10% de leur capacité, c'est 1% pour les pensions de famille.
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Aujourd'hui, explique Jean-Marc Mocellin, la situation sanitaire est sous contrôle, "il n'y a plus que huit personnes à l'hôpital et nous ne déplorons plus de décès". Les restrictions tombent.
De quoi se tourner vers l'avenir avec optimisme et détermination. Le nombre de billets d'avion à destination de Tahiti vendus sur le marché français est 47% plus élevé que pour la même période l'année passée et, surtout, on se rapproche des chiffres de 2019 avec une baisse de 5%.
Notons, aussi, que les délais de réservation se sont considérablement réduits. "Parfois, à peine une semaine", souligne le directeur général.
La formation des agences et TO comme priorité
Jean-Marc Morcellin, directeur général de Tahiti Tourisme : "La pandémis a permis à la destination de transformer ses faiblesses en force".
Former agents de voyages et tour-opérateurs reste une priorité. "Après deux ans de crise, les vendeurs ont changé, certains sont partis", analyse Jean-Marc Mocellin.
Il est donc essentiel de renforcer la formation du réseau de vente, recruter de nouvelles agences spécialisées grâce à la plateforme de formation en ligne de Tahiti Tourisme et relancer les éductours vendeurs.
Quelque 200 professionnels ont ainsi participé au grand workshop bi-annuel qui s'est tenu mardi 15 mars, à Paris, à l'Hôtel Le Marois-France Amérique.
L'office, avec sa campagne digitale "Renouez avec l’essentiel" souhaite faire "la promotion de toute la diversité de la destination, ses îles, ses différents types d'abergements, ses activités disponibles". La "plongée", pas assez mise en avant, mais aussi, "le tourisme vert, la culture, et le golf".
Il est donc essentiel de renforcer la formation du réseau de vente, recruter de nouvelles agences spécialisées grâce à la plateforme de formation en ligne de Tahiti Tourisme et relancer les éductours vendeurs.
Quelque 200 professionnels ont ainsi participé au grand workshop bi-annuel qui s'est tenu mardi 15 mars, à Paris, à l'Hôtel Le Marois-France Amérique.
L'office, avec sa campagne digitale "Renouez avec l’essentiel" souhaite faire "la promotion de toute la diversité de la destination, ses îles, ses différents types d'abergements, ses activités disponibles". La "plongée", pas assez mise en avant, mais aussi, "le tourisme vert, la culture, et le golf".