"Cette taxe créera un précédent et par contagion pourrait être étendue à toutes les régions de France dès lors qu’un projet d’infrastructures le justifierait", dénonce l'UMIH - DR : Brian A Jackson Deposit Photos
Le Gouvernement envisage de donner son feu vert à la mise en place d'une nouvelle taxe de séjour régionale de 15% en Île-de-France dont les recettes seraient affectées à la Société du Grand Paris, selon une information révélée par nos confrères des Echos.
Un projet contre lequel l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH) et le Groupement national des chaînes (GNC) s’opposent vigoureusement.
"Cette mesure viendra pénaliser directement le pouvoir d’achat des Français et des touristes internationaux, expliquent-ils dans un communiqué commun.
Cette taxe créera un précédent et par contagion pourrait être étendue à toutes les régions de France dès lors qu’un projet d’infrastructures le justifierait".
L'UMIH craint également que cette taxe ne pénalise l'attractivité de la première région d’accueil des touristes français et étrangers et n'affaiblisse durablement la compétitivité du tourisme d’affaires. "La région Ile-de-France deviendrait la destination la plus lourdement taxée en Europe", peut-on lire dans le communiqué.
Un projet contre lequel l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH) et le Groupement national des chaînes (GNC) s’opposent vigoureusement.
"Cette mesure viendra pénaliser directement le pouvoir d’achat des Français et des touristes internationaux, expliquent-ils dans un communiqué commun.
Cette taxe créera un précédent et par contagion pourrait être étendue à toutes les régions de France dès lors qu’un projet d’infrastructures le justifierait".
L'UMIH craint également que cette taxe ne pénalise l'attractivité de la première région d’accueil des touristes français et étrangers et n'affaiblisse durablement la compétitivité du tourisme d’affaires. "La région Ile-de-France deviendrait la destination la plus lourdement taxée en Europe", peut-on lire dans le communiqué.
Près de 40 millions d’euros pourraient être collectés
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L’UMIH et le GNC pointent également une mesure "inéquitable puisque les mêmes acteurs sont systématiquement sollicités : 80% de la taxe de séjour est collecté aujourd’hui par l’hôtellerie et les résidences de tourisme ; à peine 1,3% via les plateformes de type Airbnb".
Et de souligner qu'"à l’exception de Paris, aucune collectivité en Île-de-France n’a mis en place une taxe de séjour sur les meublés qui doit être collectée par les plateformes.
Le législateur n’a pas attendu les résultats de la mise en place des nouveaux instruments fiscaux de la LFR 2017 (pour les hébergements en attente de classement ou non classés qui rentreront en vigueur à compter du 1er janvier 2019) mais préfère déjà créer une nouvelle taxe".
L'UMIH évalue à près de 40 millions d’euros supplémentaires le coût de cette taxe régionale pour la région Ile-de-France, bien plus que les 15 à 20 millions d’euros évoqués.
"Les amendements proposés sont inacceptables et nous demandons aux parlementaires de s’opposer à ces propositions, déclare Roland Heguy, président confédéral de l’UMIH.
Les professionnels apportent déjà une contribution majeure à l’équilibre des comptes publics quand la fiscalité applicable aux locations meublées est insignifiante. Nos professionnels ne peuvent accepter et même comprendre cette disposition alors que des ressources existent mais ne sont pas collectées.
Entre 100 et 150 millions d’euros supplémentaires pourraient ainsi être collectés annuellement sur toute la France et au minimum 40 millions en IDF simplement si les plateformes de location meublées appliquaient la loi qui leur incombe en toute transparence et que les collectivités se saisissent des instruments aujourd’hui à leur disposition".
Et de souligner qu'"à l’exception de Paris, aucune collectivité en Île-de-France n’a mis en place une taxe de séjour sur les meublés qui doit être collectée par les plateformes.
Le législateur n’a pas attendu les résultats de la mise en place des nouveaux instruments fiscaux de la LFR 2017 (pour les hébergements en attente de classement ou non classés qui rentreront en vigueur à compter du 1er janvier 2019) mais préfère déjà créer une nouvelle taxe".
L'UMIH évalue à près de 40 millions d’euros supplémentaires le coût de cette taxe régionale pour la région Ile-de-France, bien plus que les 15 à 20 millions d’euros évoqués.
"Les amendements proposés sont inacceptables et nous demandons aux parlementaires de s’opposer à ces propositions, déclare Roland Heguy, président confédéral de l’UMIH.
Les professionnels apportent déjà une contribution majeure à l’équilibre des comptes publics quand la fiscalité applicable aux locations meublées est insignifiante. Nos professionnels ne peuvent accepter et même comprendre cette disposition alors que des ressources existent mais ne sont pas collectées.
Entre 100 et 150 millions d’euros supplémentaires pourraient ainsi être collectés annuellement sur toute la France et au minimum 40 millions en IDF simplement si les plateformes de location meublées appliquaient la loi qui leur incombe en toute transparence et que les collectivités se saisissent des instruments aujourd’hui à leur disposition".