Des vagues de 7 et parfois 8 mètres ont frappé le littoral Atlantique en janvier et février 2014 - DR: © Sébastien Delaunay - Fotolia.com
Dirk, Petra, Ulla... Depuis fin décembre 2014, la Bretagne subit les assauts de plusieurs tempêtes.
Avec, dans un même temps, des crues qui ont frappé la région à répétition. Ses habitants se sont ainsi plusieurs fois retrouvés les pieds dans l'eau. Et ils n'en peuvent plus !
Une situation causée par un système dépressionnaire coincé depuis début janvier entre l'anticyclone des Açores et celui de Sibérie. Il est à l’origine d'une "succession de perturbations qui sont passées sur la France et qui ont touché en première ligne la Bretagne", résume Nicolas Jorion, météorologue à MeteoGroup.
Sans faire dans le cliché, on peut toutefois préciser que la pluie et le vent frappent tout de même la Bretagne régulièrement. Mais cette année, c'est leur fréquence qui pose problème.
"La répétition de ces phénomènes est remarquable depuis décembre 2013 avec parfois, comme cela a été le cas avec Ulla, de très fortes rafales de vent", note pour sa part Dominique Rastaud, prévisionniste à Météo France. Selon elle, de telles vitesses sont inédites depuis 1990.
Bilan : 21 jours de pluies à Rennes, 197 mm de précipitations mensuelles (304 mm pour Quimper !) contre une moyenne de 98,2 mm en Bretagne pour janvier, des vents jusqu'à 126 km/h le 4 janvier 2014 sur la Pointe du Raz...
Alors que des conditions météorologiques avaient été plus clémentes au cours des années précédentes, la destination n'a pas été épargnée cet hiver !
Avec, dans un même temps, des crues qui ont frappé la région à répétition. Ses habitants se sont ainsi plusieurs fois retrouvés les pieds dans l'eau. Et ils n'en peuvent plus !
Une situation causée par un système dépressionnaire coincé depuis début janvier entre l'anticyclone des Açores et celui de Sibérie. Il est à l’origine d'une "succession de perturbations qui sont passées sur la France et qui ont touché en première ligne la Bretagne", résume Nicolas Jorion, météorologue à MeteoGroup.
Sans faire dans le cliché, on peut toutefois préciser que la pluie et le vent frappent tout de même la Bretagne régulièrement. Mais cette année, c'est leur fréquence qui pose problème.
"La répétition de ces phénomènes est remarquable depuis décembre 2013 avec parfois, comme cela a été le cas avec Ulla, de très fortes rafales de vent", note pour sa part Dominique Rastaud, prévisionniste à Météo France. Selon elle, de telles vitesses sont inédites depuis 1990.
Bilan : 21 jours de pluies à Rennes, 197 mm de précipitations mensuelles (304 mm pour Quimper !) contre une moyenne de 98,2 mm en Bretagne pour janvier, des vents jusqu'à 126 km/h le 4 janvier 2014 sur la Pointe du Raz...
Alors que des conditions météorologiques avaient été plus clémentes au cours des années précédentes, la destination n'a pas été épargnée cet hiver !
Réouverture le 11 avril pour la thalasso de Douarnenez
Et pourtant, dans ce contexte difficile pour une partie du territoire, le secteur touristique s'en sort plutôt bien. Les infrastructures d'accueil et d'hébergement ne déplorent pas de gros dégâts dans les départements les plus touchés par les tempêtes.
A une exception près : le centre de thalassothérapie de Dournenez, dans le Finistère (29). (Lire : Tempête : la Thalasso de Douarnenez fermée pour plusieurs semaines)
Dans la soirée du 2 février 2014, les vitres du bâtiment ont été soufflées après que les murets qui entourent la plage aient cédé sous les assauts répétés de vagues qui dépassaient parfois 7 mètres de hauteur.
Le sol du centre a alors été envahi par l'eau qui, après s'être retirée, a laissé une couche de sable d'environ 30 centimètres par terre. Les locaux techniques ont notamment été détruits. Le centre a dû fermer ses portes. Il devrait les rouvrir le 11 avril 2014, selon Christelle Le Ho, sa Directrice Marketing. (Lire : Thalasso de Douarnenez : entre 1,4 et 1,5 M € de dégâts liés à la tempête)
Contacté, le Comité régional du tourisme (CRT) précise que seules quelques zones de la destination ont été concernées. Ses équipes confirment ne pas avoir eu connaissance de dégâts importants.
Elles ne sont cependant pas en mesure, à l'heure actuelle, d'estimer l'impact des phénomènes sur la fréquentation touristique de la région, faute d'étude spécifique sur le sujet.
En faisant le tour des communes frappées dans le Finistère, on apprend que certaines déplorent tout de même quelques conséquences de ces tempêtes sur leurs infrastructures touristiques.
A Roscoff, par exemple, les baies vitrées de trois hôtels installés près de l'océan ont été détruites. Sur l'île de Sein, le littoral a été endommagé : des blocs entiers de terrain y ont été emportés par les vagues.
A une exception près : le centre de thalassothérapie de Dournenez, dans le Finistère (29). (Lire : Tempête : la Thalasso de Douarnenez fermée pour plusieurs semaines)
Dans la soirée du 2 février 2014, les vitres du bâtiment ont été soufflées après que les murets qui entourent la plage aient cédé sous les assauts répétés de vagues qui dépassaient parfois 7 mètres de hauteur.
Le sol du centre a alors été envahi par l'eau qui, après s'être retirée, a laissé une couche de sable d'environ 30 centimètres par terre. Les locaux techniques ont notamment été détruits. Le centre a dû fermer ses portes. Il devrait les rouvrir le 11 avril 2014, selon Christelle Le Ho, sa Directrice Marketing. (Lire : Thalasso de Douarnenez : entre 1,4 et 1,5 M € de dégâts liés à la tempête)
Contacté, le Comité régional du tourisme (CRT) précise que seules quelques zones de la destination ont été concernées. Ses équipes confirment ne pas avoir eu connaissance de dégâts importants.
Elles ne sont cependant pas en mesure, à l'heure actuelle, d'estimer l'impact des phénomènes sur la fréquentation touristique de la région, faute d'étude spécifique sur le sujet.
En faisant le tour des communes frappées dans le Finistère, on apprend que certaines déplorent tout de même quelques conséquences de ces tempêtes sur leurs infrastructures touristiques.
A Roscoff, par exemple, les baies vitrées de trois hôtels installés près de l'océan ont été détruites. Sur l'île de Sein, le littoral a été endommagé : des blocs entiers de terrain y ont été emportés par les vagues.
Vagues de 8 mètres sur la côte basque
Des intempéries ont également touché le reste de la Côte Atlantique, notamment sur 3 départements aquitains (Gironde, Landes et Pyrénées-Atlantique) début 2013.
Mais, comme le précise, Brigitte Bloch, Directrice du CRT Aquitaine, "il ne s'agissait pas vraiment de tempêtes, mais plutôt de gros coefficients de marées liés à de forts coups de vent." La région a essuyé deux épisodes de ce type début 2014.
En revanche, là non plus, les installations touristiques n'ont pas subi de dégâts trop importants.
Sur la côte basque, des vagues de plus de 8 mètres de haut ont déferlé sur le littoral le 31 janvier 2014 notamment.
Mais peu de dégradations matérielles sont à déplorer : des morceaux de bois apportés par les eaux au VVF d'Anglet, une légère inondation à l'hôtel Valencia de Guéthary, des fissures sur les vitres de la thalasso de Saint-Jean-de-Luz et une partie de la piscine de l'hôtel Miramar emportée à Biarritz.
Dans cette dernière ville, une vague plus forte que les autres a envahi le casino situé près de la plage. Mais heureusement, le bâtiment était en travaux à ce moment-là, rassure Maylis Garrouteigt, Responsable des relations presse de l'Office de Tourisme (OT) de Biarritz (64).
Mais, comme le précise, Brigitte Bloch, Directrice du CRT Aquitaine, "il ne s'agissait pas vraiment de tempêtes, mais plutôt de gros coefficients de marées liés à de forts coups de vent." La région a essuyé deux épisodes de ce type début 2014.
En revanche, là non plus, les installations touristiques n'ont pas subi de dégâts trop importants.
Sur la côte basque, des vagues de plus de 8 mètres de haut ont déferlé sur le littoral le 31 janvier 2014 notamment.
Mais peu de dégradations matérielles sont à déplorer : des morceaux de bois apportés par les eaux au VVF d'Anglet, une légère inondation à l'hôtel Valencia de Guéthary, des fissures sur les vitres de la thalasso de Saint-Jean-de-Luz et une partie de la piscine de l'hôtel Miramar emportée à Biarritz.
Dans cette dernière ville, une vague plus forte que les autres a envahi le casino situé près de la plage. Mais heureusement, le bâtiment était en travaux à ce moment-là, rassure Maylis Garrouteigt, Responsable des relations presse de l'Office de Tourisme (OT) de Biarritz (64).
De la pluie et du vent mais plus de tempêtes
Ailleurs dans la région, on note un recul de la dunes et quelques dommages sur les plages de Biscarosse dans les Landes (40).
En Gironde, les installations ont bien résisté. L'OT de Soulac-sur-Mer nous fait part de l'érosion du littoral de la commune qui peut atteindre jusqu'à 10 mètres localement mais précise qu'aucune inondation n'y est à déplorer.
Et, selon les prévisionnistes interrogés, s'il ne faut pas s'attendre à un retour de l'été, la situation devrait s'arranger dans les jours à venir.
Dominique Rastaud, de Météo France prévoit "un temps qui restera perturbé avec des passages pluvieux et des vents de 70 à 80 km/h, mais pas de tempête" pour les 10 jours à venir sur l'Ouest du pays.
De con côté, Nicolas Jorion de MeteoGroup confirme la baisse de l'intensité des précipitions et des rafales. Mais il précise que "la situation atmosphérique actuelle des dépressions n'a pas l'air de vouloir se débloquer à court terme".
Les Bretons n'ont donc pas fini d'avoir la tête en l'air pour surveiller ce ciel qui les menace depuis plusieurs semaines. Mais, espérons pour eux, qu'ils pourront maintenant au moins garder les pieds au sec jusqu'au printemps.
En Gironde, les installations ont bien résisté. L'OT de Soulac-sur-Mer nous fait part de l'érosion du littoral de la commune qui peut atteindre jusqu'à 10 mètres localement mais précise qu'aucune inondation n'y est à déplorer.
Et, selon les prévisionnistes interrogés, s'il ne faut pas s'attendre à un retour de l'été, la situation devrait s'arranger dans les jours à venir.
Dominique Rastaud, de Météo France prévoit "un temps qui restera perturbé avec des passages pluvieux et des vents de 70 à 80 km/h, mais pas de tempête" pour les 10 jours à venir sur l'Ouest du pays.
De con côté, Nicolas Jorion de MeteoGroup confirme la baisse de l'intensité des précipitions et des rafales. Mais il précise que "la situation atmosphérique actuelle des dépressions n'a pas l'air de vouloir se débloquer à court terme".
Les Bretons n'ont donc pas fini d'avoir la tête en l'air pour surveiller ce ciel qui les menace depuis plusieurs semaines. Mais, espérons pour eux, qu'ils pourront maintenant au moins garder les pieds au sec jusqu'au printemps.