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Tendances : les spas urbains se multiplient et sont une opportunité pour les agences

aux Etats-Unis, ces spas de jour représentent 79% du marché


Booster par une clientèle sensible au bien-être toujours en croissance, les spas urbains se multiplient. Bien sûr, ils misent d'abord sur les locaux mais certains cherchent aussi à séduire les touristes. N'hésitant pas à faire appel aux agents de voyages pour mieux les approcher.


le Lundi 15 Avril 2013

Le Bota Bota, un spa-sur-l'eau, a ouvert en 2010 dans le Vieux Port de Montréal. © Corinne Fortier
Le Bota Bota, un spa-sur-l'eau, a ouvert en 2010 dans le Vieux Port de Montréal. © Corinne Fortier
Depuis une dizaine d'année, la tendance bien-être connaît en France un véritable envol.

Aller se faire masser n'est plus une activité douteuse pour nos concitoyens. Tous les ans, ils sont 7% de plus à se faire chouchouter.

Et la tendance est la même dans tous les pays occidentaux. Avec un sérieux temps d'avance chez les Anglo-Saxons.

Conclusion, le nombre de spas ne cesse d'augmenter : + 16% chaque année, selon l'ISPA (International spa association). Parmi lesquels de nombreux spas urbains indépendants ou adossés à des hôtels.

Aujourd'hui, aux Etats-Unis, ces spas de jour représentent 79% du marché.

Certes de nombreux instituts de beauté améliorés se parent du titre de spa. Mais les vrais concepts existent. Comme La Sultane de Saba (lire J'ai testé pour vous), Cinq Mondes ou encore L'Echappée.

Ouvert en 2011 à Paris, ce dernier mêle bien-être et restauration. Le 27 rue Mazarine, récemment inauguré à Aix-en-Provence, choisissant de s'adosser à un concept store.

Souvent cité parmi les 10 meilleurs spa de Montréal, le Strom spa nordique mise pour sa part sur la nature à seulement 5 mn du centre ville. Il offre plusieurs installations intérieures et extérieures dans un paysage enchanteur.

Alors que le Bota Bota n'est autre qu'un spa-sur-l'eau ouvert dans le Vieux-Port de la capitale québécoise en 2010.

Et je ne parle pas des urban spas de renommée mondiale à Londres, New York, Bangkok ou encore Hong-Kong et Singapour.

Leurs clients sont bien sûr des locaux avant tout. Mais pas uniquement. Pour assurer leurs remplissages, nombreux sont les établissement qui cherchent à améliorer leur visibilité auprès des touristes de passage.

Le groupe Aspria a doté ses spas de Bruxelles, Berlin, Hambourg et Hanovre de... boutiques-hôtels. "La clientèle touristique est venue s'ajouter à celle de la clientèle locale.

Aujourd'hui, elle représente l'essentiel du remplissage le week-end
", explique ainsi Serge Mauquoy, responsable commercial du Aspria Bruxelles, qui travaille déjà avec le site thalasseo.com sur les offres séjours.

Et il n'exclut pas de nouer d'autres types de partenariats.

Les spas de jours ne sont pas pro-actifs

"Pourquoi ne pas commercialiser aussi les soins via les agences de voyages. C'est une voie à explorer", analyse-t-il, conscient que ce vecteur de distribution peut lui permettre de toucher les "citybreakers" descendus dans d'autres hôtels.

Les agents pouvant inciter ces derniers à se programmer une pose bien-être.

D'autres, comme La Villa Thalgo, le Fouquet's Barrière U-Spa ou encore le Spa 28 St-Germain (Paris) travaillent, également avec les pure-players spécialisés bien-être.

A moins de préférer les sites de ventes groupés ou encore de figurer dans l'inventaire de Wonderbox ou Smartbox comme Les sens du Hammam (près de Rouen) ou l'Espace Namasté (Aubagne).

Autant de preuves que les spas urbains souhaitent diversifier leur distribution.

Si, pour l'heure, peu font appel à des agences de voyages, ils sont souvent ouverts à l'idée. Si... une opportunité se présente. Ou s'ils sont approchés de la bonne façon...


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