Un pure player pourrait rentrer au capital !
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TourMag.com - La réflexion d'Alain de Mendoca (promovacances) lors du Congrès Sélectour à Mazagan, indiquant qu'il pourrait s'intéresser à Fram n'était donc pas innocente ?
Thierry Miremont : Oui, on peut comprendre qu'une société de cette envergure puisse s'intéresser à nous, du moins pour la partie TO et distribution.
La distribution complétant sa partie pure-player internet, la partie TO provoquant des synergies d'achat. En revanche, lui, il va peut-être pas s'intéresser aux hôtels. Mais rien n'empêche d'autres actionnaires, plus soucieux de l'hôtellerie ou du réceptifs de rentrer aussi au capital.
TourMag.com - Les actionnaires participent aux discussions ?
Thierry Miremont : Non. Je pilote, avec Rothschild tout ce process de discussions avec des investisseurs. Mon job, c'est de préparer, d'instruire le dossier et de présenter l'ensemble avec les actionnaires. Ce qui n'empêche pas ces derniers d'avoir leurs propres discussions…
Mais c'est un process long… Ça prend plusieurs mois, un an. Mais je reporte au Conseil de Surveillance tous les mois.
TourMag.com - Pas de contestation?
Thierry Miremont : Non. Bien évidemment, lors de la cession de l'Espagne, un des fleurons historique du groupe, cela a provoqué une certaine émotion de la part des actionnaires. Mais ils ont compris qu'il y allait de la survie de Fram. Avec quelques larmes, bien sûr…
Sur le Maroc, ce sera sans doute pareil. Difficile émotionnellement.
TourMag.com - En ce qui concerne le business plan, vous êtes dans votre timing ?
Thierry Miremont : Oui. Nous sommes en train de le réactualiser. Car, mais je suis prudent car les comptes ne sont pas totalement arrêtés, l'année 2013 devrait se présenter mieux que ce que nous escomptions.
Je voudrais en effet publier les comptes en avril prochain. Nous devrions annoncer une réduction significative de nos pertes. Et plus vite je communique là-dessus, mieux c'est !
Mais, pour répondre à votre question, nous sommes dans la ligne que nous avions présenté. Le début de l'année n'est pas très bon.
En revanche, les réservations de l'été sont excellentes, ce qui nous laisse penser que les actions initiées commencent doucement à porter leurs fruits.
TourMag.com - Parlons distribution. Qui vous a aidé… et qui pas ?
Thierry Miremont : L'affect et l'élan de sympathie envers Fram, du moins dans les propos, a été évident. De la part de tout le monde. Merci à tous.
Mais après, si je m'en tiens aux faits. Je vois ceux chez qui je progresse et ceux chez qui je régresse. Ce qui permet de voir si les actes sont alignés avec les discours. Là, j'ai quelques surprises !
Quand on regarde la chaîne producteur/distributeur/consommateur: celui qui a gagné c'est le consommateur. Grâce à internet, grâce aux low cost, grâce aux comparateurs et grâce à l'explosion de l'offre sur le marché.
C'est le consommateur qui a capturé la valeur de la chaîne. Ceux qui ont perdu ce sont les distributeurs et les producteurs qui se battent, tous pour 1 à 2% de marge. Ce qui est faible, trop faible.
Sur la distribution, je constate aujourd'hui que j'ai un positionnement inégal. Il y a ceux qui croient définitivement en Fram et qui font ce qu'il faut pour nous vendre. C'est notamment vrai auprès des mini-réseaux qui ont des Ambassades pour certains.
Sur les gros réseaux, c'est inégal… mais je leur accorde pour cette année le bénéfice du doute. En même temps, comme l'année 2013 a été très mauvaise, je peux le comprendre.
Un TO, dont c'est le cinquième président en 18 mois, qui vous raconte que tout va aller mieux maintenant, il est normal que le doute subsiste un peu...
TourMag.com - Pourtant, certains mini-réseaux, sans n'avoir donné aucune consigne, constatent cette année, une baisse importante chez eux des ventes Fram…
Thierry Miremont : Peut-être aussi n'avons-nous pas su animer suffisamment le réseau. C'est un de mes leviers, sur les Ambassades j'entends. Il faut bien garder à l'esprit que nous en avons aujourd'hui 160.
Sur ce nombre, nous en avons 50% qui ne font que 20% de leur chiffre sur Fram. Il y a un petit problème ! Peut-être que certaines ne jouent pas le jeu avec nous, peut-être que nous ne savons pas les animer. Là aussi, je laisse le bénéfice du doute…
TourMag.com - Combien de temps ?
Thierry Miremont : Six mois. Après on voit et on prendra des décisions, de part et d'autre.
TourMag.com - Mais c'est un peu des franchises ? Quel est le terme du contrat?
Thierry Miremont : C'est vrai. Dans une franchise, chacun à des droits et des devoirs. Lors du dernier séminaire, j'ai proposé de mettre en place cette fameuse "rémunération à la performance".
Certains ont bien compris l'intérêt qu'ils pouvaient en tirer. Pas tout le monde. Mais nous voulons aller dans une logique de transparence, d'échange d'informations. Mon objectif c'est d'arriver à remobiliser tout le monde.
Thierry Miremont : Oui, on peut comprendre qu'une société de cette envergure puisse s'intéresser à nous, du moins pour la partie TO et distribution.
La distribution complétant sa partie pure-player internet, la partie TO provoquant des synergies d'achat. En revanche, lui, il va peut-être pas s'intéresser aux hôtels. Mais rien n'empêche d'autres actionnaires, plus soucieux de l'hôtellerie ou du réceptifs de rentrer aussi au capital.
TourMag.com - Les actionnaires participent aux discussions ?
Thierry Miremont : Non. Je pilote, avec Rothschild tout ce process de discussions avec des investisseurs. Mon job, c'est de préparer, d'instruire le dossier et de présenter l'ensemble avec les actionnaires. Ce qui n'empêche pas ces derniers d'avoir leurs propres discussions…
Mais c'est un process long… Ça prend plusieurs mois, un an. Mais je reporte au Conseil de Surveillance tous les mois.
TourMag.com - Pas de contestation?
Thierry Miremont : Non. Bien évidemment, lors de la cession de l'Espagne, un des fleurons historique du groupe, cela a provoqué une certaine émotion de la part des actionnaires. Mais ils ont compris qu'il y allait de la survie de Fram. Avec quelques larmes, bien sûr…
Sur le Maroc, ce sera sans doute pareil. Difficile émotionnellement.
TourMag.com - En ce qui concerne le business plan, vous êtes dans votre timing ?
Thierry Miremont : Oui. Nous sommes en train de le réactualiser. Car, mais je suis prudent car les comptes ne sont pas totalement arrêtés, l'année 2013 devrait se présenter mieux que ce que nous escomptions.
Je voudrais en effet publier les comptes en avril prochain. Nous devrions annoncer une réduction significative de nos pertes. Et plus vite je communique là-dessus, mieux c'est !
Mais, pour répondre à votre question, nous sommes dans la ligne que nous avions présenté. Le début de l'année n'est pas très bon.
En revanche, les réservations de l'été sont excellentes, ce qui nous laisse penser que les actions initiées commencent doucement à porter leurs fruits.
TourMag.com - Parlons distribution. Qui vous a aidé… et qui pas ?
Thierry Miremont : L'affect et l'élan de sympathie envers Fram, du moins dans les propos, a été évident. De la part de tout le monde. Merci à tous.
Mais après, si je m'en tiens aux faits. Je vois ceux chez qui je progresse et ceux chez qui je régresse. Ce qui permet de voir si les actes sont alignés avec les discours. Là, j'ai quelques surprises !
Quand on regarde la chaîne producteur/distributeur/consommateur: celui qui a gagné c'est le consommateur. Grâce à internet, grâce aux low cost, grâce aux comparateurs et grâce à l'explosion de l'offre sur le marché.
C'est le consommateur qui a capturé la valeur de la chaîne. Ceux qui ont perdu ce sont les distributeurs et les producteurs qui se battent, tous pour 1 à 2% de marge. Ce qui est faible, trop faible.
Sur la distribution, je constate aujourd'hui que j'ai un positionnement inégal. Il y a ceux qui croient définitivement en Fram et qui font ce qu'il faut pour nous vendre. C'est notamment vrai auprès des mini-réseaux qui ont des Ambassades pour certains.
Sur les gros réseaux, c'est inégal… mais je leur accorde pour cette année le bénéfice du doute. En même temps, comme l'année 2013 a été très mauvaise, je peux le comprendre.
Un TO, dont c'est le cinquième président en 18 mois, qui vous raconte que tout va aller mieux maintenant, il est normal que le doute subsiste un peu...
TourMag.com - Pourtant, certains mini-réseaux, sans n'avoir donné aucune consigne, constatent cette année, une baisse importante chez eux des ventes Fram…
Thierry Miremont : Peut-être aussi n'avons-nous pas su animer suffisamment le réseau. C'est un de mes leviers, sur les Ambassades j'entends. Il faut bien garder à l'esprit que nous en avons aujourd'hui 160.
Sur ce nombre, nous en avons 50% qui ne font que 20% de leur chiffre sur Fram. Il y a un petit problème ! Peut-être que certaines ne jouent pas le jeu avec nous, peut-être que nous ne savons pas les animer. Là aussi, je laisse le bénéfice du doute…
TourMag.com - Combien de temps ?
Thierry Miremont : Six mois. Après on voit et on prendra des décisions, de part et d'autre.
TourMag.com - Mais c'est un peu des franchises ? Quel est le terme du contrat?
Thierry Miremont : C'est vrai. Dans une franchise, chacun à des droits et des devoirs. Lors du dernier séminaire, j'ai proposé de mettre en place cette fameuse "rémunération à la performance".
Certains ont bien compris l'intérêt qu'ils pouvaient en tirer. Pas tout le monde. Mais nous voulons aller dans une logique de transparence, d'échange d'informations. Mon objectif c'est d'arriver à remobiliser tout le monde.