Nous allons recruter un directeur marketing et un directeur commercial...
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TourMag.com - Justement, quels vont être les moyens humains?
Thierry Miremon t: Tout d'abord, je crois qu'il faut différencier le marketing et le commercial. Trouver la bonne personne qui arrive à chapeauter les deux, c'est très compliqué et pas évident. Je préfère séparer.
Je suis donc en phase de recrutement pour un directeur du Marketing et un Directeur Commercial qui aura vocation à me coiffer tous les canaux : agences, ambassades, internet. J'ai des candidats dans les tuyaux, qui viennent tous du secteur tourisme.
Mais je ne pouvais pas le faire avant d'avoir vendu l'Espagne.
Maintenant je vais pouvoir mettre en place les évolutions d'organisation nécessaire. Ça passe par du recrutement, par des promotions, des évolutions de carrière…
Je veux faire du brassage et insuffler un sang nouveau là où c'est nécessaire, je veux faire de la promotion interne là où je peux le faire et je veux faire bouger les gens pour qu'ils enrichissent leur profil.
TourMag.com - Ils sont réceptifs?
Thierry Miremont : Bonne question ! C'est inégal. En fait, les salariés de l'entreprise sont en attente d'évolution et de changement. Ceux qui souffrent sont les personnels qui sont en dessous.
J'ai trouvé des équipes avec beaucoup de potentiel, beaucoup de motivation, prêts à se mobiliser. Je connais beaucoup de gens, parmi les plus anciens extrêmement mobilisés, notamment sur tout ce qui vient d'être réalisé, tant en marketing que sur la brochure. En fait, j'essaie de libérer les énergies.
TourMag.com - Pour en finir, votre propre réseau de distribution est-il rentable?
Thierry Miremont : Vous savez très bien qu'il n'est pas rentable ! Nous en avons fait une analyse extrêmement précise. Le problème de la vente, c'est de faire rentrer des gens dans une agence et de les faire sortir en ayant consommé.
Le principe du "sell in" et du "sell out". Pour le premier, il faut un emplacement : certaines de nos agences sont bien placées, d'autres moins. D'autre part, il faut une vitrine alléchante.
Pas une vitrine qui ressemble à une agence immobilière. D'où le concept que nous avons initié avec notre nouvelle agence Alsace-Lorraine. C'est une invitation au voyage, pas une invitation à la braderie. Il faut jouer sur le rêve, pas sur le prix.
Nous avons tout regardé et nous connaissons tous les leviers à actionner: relocalisation, merchandising, formation. Avoir également une offre de qualité, Fram ou pas Fram et avoir les bons argumentaires pour que le client reparte en ayant acheté.
TourMag.com - Pas question cependant de couper les branches mortes ?
Thierry Miremont : Sur le réseau nous savons. Nous le ferons en temps et en heure...
TourMag.com - Où en êtes-vous dans la refonte de votre production ?
Thierry Miremont : De 330 produits en 2012, nous en présentons actuellement 200. Je poursuis la rationalisation. Toujours dans cette logique d'en faire moins, mais de faire mieux. Je ne cours plus après le "pax", je cours après le "pax rentable" !
A une époque, nous avions 600.000 clients, nous n'en avons plus que 300.000. Mais je préfère en avoir 300.000 rentables que 600.000 pas rentables. Nous poursuivons notre remontée en gamme, en simplifiant notamment les labels.
Nous avons supprimé les Framéco et autres Fram Olé : restent les Framissima, avec un tri sévère, (4 et 5 étoiles en majorité) et Plein Vent. Simple. Et au milieu, nous avons les hôtels "certifiés", de petites unités "de charme", en 4 et 5 étoiles, estampillés Fram.
Sur l'aérien, tout est rationnalisé. En moyen-courrier, nous renforçons nos liens avec Air France et ses filiales transavia et Hop. De plus Air France ayant une base à Toulouse, nous allons organiser du charter avec eux.
Par ailleurs nous avons aussi un partenariat avec Air Med et nous allons mettre nos prestations à bord, avec des plateaux-repas de qualité. Mais nous continueront à travailler avec certains opérateurs de qualité, tels Tunisair ou Royal Air Maroc, avec un cahier des charges très précis.
Thierry Miremon t: Tout d'abord, je crois qu'il faut différencier le marketing et le commercial. Trouver la bonne personne qui arrive à chapeauter les deux, c'est très compliqué et pas évident. Je préfère séparer.
Je suis donc en phase de recrutement pour un directeur du Marketing et un Directeur Commercial qui aura vocation à me coiffer tous les canaux : agences, ambassades, internet. J'ai des candidats dans les tuyaux, qui viennent tous du secteur tourisme.
Mais je ne pouvais pas le faire avant d'avoir vendu l'Espagne.
Maintenant je vais pouvoir mettre en place les évolutions d'organisation nécessaire. Ça passe par du recrutement, par des promotions, des évolutions de carrière…
Je veux faire du brassage et insuffler un sang nouveau là où c'est nécessaire, je veux faire de la promotion interne là où je peux le faire et je veux faire bouger les gens pour qu'ils enrichissent leur profil.
TourMag.com - Ils sont réceptifs?
Thierry Miremont : Bonne question ! C'est inégal. En fait, les salariés de l'entreprise sont en attente d'évolution et de changement. Ceux qui souffrent sont les personnels qui sont en dessous.
J'ai trouvé des équipes avec beaucoup de potentiel, beaucoup de motivation, prêts à se mobiliser. Je connais beaucoup de gens, parmi les plus anciens extrêmement mobilisés, notamment sur tout ce qui vient d'être réalisé, tant en marketing que sur la brochure. En fait, j'essaie de libérer les énergies.
TourMag.com - Pour en finir, votre propre réseau de distribution est-il rentable?
Thierry Miremont : Vous savez très bien qu'il n'est pas rentable ! Nous en avons fait une analyse extrêmement précise. Le problème de la vente, c'est de faire rentrer des gens dans une agence et de les faire sortir en ayant consommé.
Le principe du "sell in" et du "sell out". Pour le premier, il faut un emplacement : certaines de nos agences sont bien placées, d'autres moins. D'autre part, il faut une vitrine alléchante.
Pas une vitrine qui ressemble à une agence immobilière. D'où le concept que nous avons initié avec notre nouvelle agence Alsace-Lorraine. C'est une invitation au voyage, pas une invitation à la braderie. Il faut jouer sur le rêve, pas sur le prix.
Nous avons tout regardé et nous connaissons tous les leviers à actionner: relocalisation, merchandising, formation. Avoir également une offre de qualité, Fram ou pas Fram et avoir les bons argumentaires pour que le client reparte en ayant acheté.
TourMag.com - Pas question cependant de couper les branches mortes ?
Thierry Miremont : Sur le réseau nous savons. Nous le ferons en temps et en heure...
TourMag.com - Où en êtes-vous dans la refonte de votre production ?
Thierry Miremont : De 330 produits en 2012, nous en présentons actuellement 200. Je poursuis la rationalisation. Toujours dans cette logique d'en faire moins, mais de faire mieux. Je ne cours plus après le "pax", je cours après le "pax rentable" !
A une époque, nous avions 600.000 clients, nous n'en avons plus que 300.000. Mais je préfère en avoir 300.000 rentables que 600.000 pas rentables. Nous poursuivons notre remontée en gamme, en simplifiant notamment les labels.
Nous avons supprimé les Framéco et autres Fram Olé : restent les Framissima, avec un tri sévère, (4 et 5 étoiles en majorité) et Plein Vent. Simple. Et au milieu, nous avons les hôtels "certifiés", de petites unités "de charme", en 4 et 5 étoiles, estampillés Fram.
Sur l'aérien, tout est rationnalisé. En moyen-courrier, nous renforçons nos liens avec Air France et ses filiales transavia et Hop. De plus Air France ayant une base à Toulouse, nous allons organiser du charter avec eux.
Par ailleurs nous avons aussi un partenariat avec Air Med et nous allons mettre nos prestations à bord, avec des plateaux-repas de qualité. Mais nous continueront à travailler avec certains opérateurs de qualité, tels Tunisair ou Royal Air Maroc, avec un cahier des charges très précis.