Même les agences Thomas Cook qui vont intégrer le groupe Boiloris en août prochain refusent de s'exprimer sur la stratégie du groupe. DR Photo LAC
L'ambiance est très tendue dans les agences parisiennes intégrées du réseau Thomas Cook.
Après l'annonce fin juin dernier d'un projet de Plan de Départs Volontaires (PDV) portant sur 75 postes, dont les 2/3 en agences, les salariés craignent pour leur emploi et refusent de faire le moindre commentaire à la presse.
"Nous avons des consignes très strictes" assure l'un d'entre eux.
Même les agences rachetées par Didier Munin, qui rejoindront en août prochain le groupe Boiloris, restent silencieuses.
Elles n'auraient pourtant plus rien à craindre des foudres de la maison mère, mais préfèrent rester prudentes, car "on ne sait jamais".
Après l'annonce fin juin dernier d'un projet de Plan de Départs Volontaires (PDV) portant sur 75 postes, dont les 2/3 en agences, les salariés craignent pour leur emploi et refusent de faire le moindre commentaire à la presse.
"Nous avons des consignes très strictes" assure l'un d'entre eux.
Même les agences rachetées par Didier Munin, qui rejoindront en août prochain le groupe Boiloris, restent silencieuses.
Elles n'auraient pourtant plus rien à craindre des foudres de la maison mère, mais préfèrent rester prudentes, car "on ne sait jamais".
Un avenir bien incertain pour les agences intégrées au réseau Thomas Cook
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Les rares qui acceptent d'être plus bavards n'en savent guère plus. "Nous avons souvent davantage d'informations en lisant la presse qu'en interne" assure l'une des vendeuses.
Alors en attendant plus de détails, elle poursuit ses ventes, comme si de rien n'était.
D'ailleurs, si quelques clients l'interrogent parfois sur la situation économique de l'entreprise, la plupart s'avèrent plutôt préoccupés par la situation politique en Méditerranée.
D'autres se doutent déjà que leur point de vente devra fermer ses portes et s'inquiètent pour leur avenir.
"Difficile de retrouver du travail dans le contexte actuel. Nous ne savons même pas encore combien Thomas Cook va accepter de nous donner pour partir".
Les négociations entre l'entreprise et les syndicats devraient durer tout l'été. Les salariés attendent donc avec une impatience mêlée de crainte la prochaine rentrée.
Alors en attendant plus de détails, elle poursuit ses ventes, comme si de rien n'était.
D'ailleurs, si quelques clients l'interrogent parfois sur la situation économique de l'entreprise, la plupart s'avèrent plutôt préoccupés par la situation politique en Méditerranée.
D'autres se doutent déjà que leur point de vente devra fermer ses portes et s'inquiètent pour leur avenir.
"Difficile de retrouver du travail dans le contexte actuel. Nous ne savons même pas encore combien Thomas Cook va accepter de nous donner pour partir".
Les négociations entre l'entreprise et les syndicats devraient durer tout l'été. Les salariés attendent donc avec une impatience mêlée de crainte la prochaine rentrée.