La question est : allons-nous perdre le mois d'août ou de septembre ou les deux ?, nous précisait un patron de TO - Photo Thomas Cook
Les tour-opérateurs fournisseurs des 176 agences de voyages intégrées Thomas Cook en France sont dans l'attente... du paiement des départs du mois d'août 2019.
Pour eux, l'échéance tombe ce lundi 23 septembre 2019.
Hélion de Villeneuve, directeur général d'Austral Lagons, nous confiait ce matin : "nous attendons de savoir si nous avons bien reçu le règlement. Nous sommes en lien avec les banques pour vérifier. Après on verra pour les départs de septembre. La première question est : va-t-on perdre un ou deux mois ?
La deuxième question est : l'APST va-t-elle tenir ? C'est un cataclysme pour la profession."
Ce lundi 23 septembre 2019 vers 17h, plusieurs tour-opérateurs nous indiquaient qu'ils avaient reçu une partie des paiements, notamment Voyamar, Héliades ou encore NG Travel.
Idem pour Austral Lagons, Salaün ou encore Kuoni. Selon nos informations, Thomas Cook aurait débloqué les paiements des agences intégrées mais pas ceux des agences franchisées. Une information a prendre au conditionnel.
Un peu plus tôt dans la journée FTI Voyages était lui aussi dans l'attente. "Nous sommes sous le choc, ce n'est pas une bonne nouvelle. Thomas Cook est un partenaire de FTI Voyages mais plus largement du groupe FTI.
Notre priorité ce sont les clients qui verront bien évidemment leur voyage honoré de A à Z.
Si Thomas Cook a déposé le bilan en Allemagne, au Royaume-Uni ou Scandinavie, officiellement tout continue pour l'instant en France. Et si Thomas Cook venait à disparaître, nous perdrons un grand réseau", ajoute Axel Mazerolles, directeur général de FTI Voyages.
Pour eux, l'échéance tombe ce lundi 23 septembre 2019.
Hélion de Villeneuve, directeur général d'Austral Lagons, nous confiait ce matin : "nous attendons de savoir si nous avons bien reçu le règlement. Nous sommes en lien avec les banques pour vérifier. Après on verra pour les départs de septembre. La première question est : va-t-on perdre un ou deux mois ?
La deuxième question est : l'APST va-t-elle tenir ? C'est un cataclysme pour la profession."
Ce lundi 23 septembre 2019 vers 17h, plusieurs tour-opérateurs nous indiquaient qu'ils avaient reçu une partie des paiements, notamment Voyamar, Héliades ou encore NG Travel.
Idem pour Austral Lagons, Salaün ou encore Kuoni. Selon nos informations, Thomas Cook aurait débloqué les paiements des agences intégrées mais pas ceux des agences franchisées. Une information a prendre au conditionnel.
Un peu plus tôt dans la journée FTI Voyages était lui aussi dans l'attente. "Nous sommes sous le choc, ce n'est pas une bonne nouvelle. Thomas Cook est un partenaire de FTI Voyages mais plus largement du groupe FTI.
Notre priorité ce sont les clients qui verront bien évidemment leur voyage honoré de A à Z.
Si Thomas Cook a déposé le bilan en Allemagne, au Royaume-Uni ou Scandinavie, officiellement tout continue pour l'instant en France. Et si Thomas Cook venait à disparaître, nous perdrons un grand réseau", ajoute Axel Mazerolles, directeur général de FTI Voyages.
Pour les fournisseurs, c'est un coup dur
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Chez Salaün Holidays, après avoir longtemps ne pas voulu croire à cette incroyable éventualité, Michel Salaün a immédiatement convoqué une cellule de crise.
Refusant de s'exprimer officiellement, le voyagiste indique que "pour le moment, toutes ses équipes sont mobilisées afin de parer toute éventualité.
Nous sommes très attentifs à l'évolution de la situation", nous confiait Michel Salaün, "mais quoi qu'il puisse se passer et même si nous devons subir quelques désagréments, nos clients seront protégés et nous avons les reins assez solides pour supporter un tel séisme !"
Du côté de Top of travel, Helmut Stückelschweiger, le PDG, a précisé : "nous sommes fournisseurs mais pas référencés. Nous avons des passagers à faire partir, on nous doit de l'argent, nous avons des co-affrètements. Nous sommes pris dans cette situation. C'est trop récent et trop compliqué encore pour y voir totalement clair".
Chez Thalasso n°1 ce sont aussi les routes aériennes déployées en commun avec Thomas Cook France qui posent problème. "Je ne travaillais pas avec le réseau intégré, en revanche nous allons avoir un préjudice de quelques milliers d'euros sur des co-affrètements. Heureusement nous sommes sur la fin de saison", explique Raouf Benslimane, le PDG.
Pour les fournisseurs, c'est un coup dur. Ils devront faire une croix sur le règlement du mois de septembre. Espérons que l'effet domino soit limité car un ancien dirigeant de TO nous précisait encore dimanche 22 septembre à la veille de la chute officielle : "il y a plusieurs tour-opérateurs qui ne pourront pas supporter de ne pas être payés par Thomas Cook".
Refusant de s'exprimer officiellement, le voyagiste indique que "pour le moment, toutes ses équipes sont mobilisées afin de parer toute éventualité.
Nous sommes très attentifs à l'évolution de la situation", nous confiait Michel Salaün, "mais quoi qu'il puisse se passer et même si nous devons subir quelques désagréments, nos clients seront protégés et nous avons les reins assez solides pour supporter un tel séisme !"
Du côté de Top of travel, Helmut Stückelschweiger, le PDG, a précisé : "nous sommes fournisseurs mais pas référencés. Nous avons des passagers à faire partir, on nous doit de l'argent, nous avons des co-affrètements. Nous sommes pris dans cette situation. C'est trop récent et trop compliqué encore pour y voir totalement clair".
Chez Thalasso n°1 ce sont aussi les routes aériennes déployées en commun avec Thomas Cook France qui posent problème. "Je ne travaillais pas avec le réseau intégré, en revanche nous allons avoir un préjudice de quelques milliers d'euros sur des co-affrètements. Heureusement nous sommes sur la fin de saison", explique Raouf Benslimane, le PDG.
Pour les fournisseurs, c'est un coup dur. Ils devront faire une croix sur le règlement du mois de septembre. Espérons que l'effet domino soit limité car un ancien dirigeant de TO nous précisait encore dimanche 22 septembre à la veille de la chute officielle : "il y a plusieurs tour-opérateurs qui ne pourront pas supporter de ne pas être payés par Thomas Cook".