Au programme du TOP 5 cette semaine : Air France, le low cost long-courrier, la nouvelle cabine Brussels Airlines, la Turquie et le référencement sur Google. - Depositphotos.com enterlinedesign
L’aérien était à l'honneur cette semaine, Paris Air Forum et Salon du Bourget oblige !
L'occasion pour les patrons des compagnies de s'exprimer sur de nombreux sujets. Benjamin Smith, PDG d'Air France - KLM est notamment revenu sur ses ambitions.
Il en est persuadé Air France sera bientôt leader européen du transport aérien, et il se laisse 5 années pour y parvenir.
Il compte sur une bonne coopération des gouvernements français et néerlandais, et sur le développement de Transavia.
Pour lui la valeur d'Air France est "énorme" et la France "a besoin d’une compagnie nationale ultra puissante, qui puisse rivaliser à armes égales avec la concurrence étrangère."
Lire : Benjamin Smith : « Air France a une valeur énorme »
L'occasion pour les patrons des compagnies de s'exprimer sur de nombreux sujets. Benjamin Smith, PDG d'Air France - KLM est notamment revenu sur ses ambitions.
Il en est persuadé Air France sera bientôt leader européen du transport aérien, et il se laisse 5 années pour y parvenir.
Il compte sur une bonne coopération des gouvernements français et néerlandais, et sur le développement de Transavia.
Pour lui la valeur d'Air France est "énorme" et la France "a besoin d’une compagnie nationale ultra puissante, qui puisse rivaliser à armes égales avec la concurrence étrangère."
Lire : Benjamin Smith : « Air France a une valeur énorme »
Et parmi ses concurrents figurent les low cost long-courrier.
Ces transporteurs se développent mais à quel prix ? Plusieurs compagnies ont fait faillite montrant qu'il faut être prudent dans le développement du low cost sur les longues distances.
Marc Rochet à la tête de French Bee ne doute du potentiel de ce segment, mais il prône la prudence : « Le low cost long-courrier est une lutte de chaque instant et il faut avancer doucement, pas à pas, ouverture après ouverture, sans vouloir aller trop vite ».
« Il faut densifier au maximum les appareils, et ce n’est possible que sur du point-à-point et des routes à forte capacité.
Entre Orly et New York ou San Francisco d’accord, entre Bordeaux et Baltimore, aucun intérêt », lance Marc Rochet avec le sens de la formule qu’on lui connaît.
Il rappelle que le low cost court et moyen-courrier a connu les mêmes déconvenues...
Lire : French Bee, Level, Norwegian : le low cost long-courrier a-t-il un avenir ?
Ces transporteurs se développent mais à quel prix ? Plusieurs compagnies ont fait faillite montrant qu'il faut être prudent dans le développement du low cost sur les longues distances.
Marc Rochet à la tête de French Bee ne doute du potentiel de ce segment, mais il prône la prudence : « Le low cost long-courrier est une lutte de chaque instant et il faut avancer doucement, pas à pas, ouverture après ouverture, sans vouloir aller trop vite ».
« Il faut densifier au maximum les appareils, et ce n’est possible que sur du point-à-point et des routes à forte capacité.
Entre Orly et New York ou San Francisco d’accord, entre Bordeaux et Baltimore, aucun intérêt », lance Marc Rochet avec le sens de la formule qu’on lui connaît.
Il rappelle que le low cost court et moyen-courrier a connu les mêmes déconvenues...
Lire : French Bee, Level, Norwegian : le low cost long-courrier a-t-il un avenir ?
Aérien encore et toujours avec les nouveautés produits.
Parmi elles, Brussels Airlines a choisi de communiquer en amont du Salon du Bourget pour présenter sa nouvelle cabine, que la compagnie compare à un "boutique hôtel".
Rien de plus rien de moins !
Ce nouveau concept de cabine long-courrier équipera l’ensemble de ses 10 A330 d’ici janvier 2020.
Concrètement, la nouvelle classe affaires de 30 places propose 4 types de sièges différents, en taille, en simple ou en double.
Comme dans un hôtel, l’intimité est totale et garantie par des lits en quinconce. « Il est possible de customiser le confort et l’expérience au maximum, par le service, par la lumière, et même jusqu’au confort du lit, que l’on peut régler grâce à un matelas pneumatique adaptable » explique Eric Kergoat, chef de produit cabine.
Pour compléter l'offre, un bar art nouveau prend place à l’arrière de la classe affaires.
On retrouve ce nouveau design dans la petite zone premium éco, isolée du reste de l’avion et proposant 21 sièges en 2-3-2, puis sur les 244 sièges de la classe économie.
Au total, ce ne sont pas moins de 10 millions d’euros qui ont été investis par avion.
Lire : Brussels Airlines dévoile son « boutique hôtel dans les airs »
Parmi elles, Brussels Airlines a choisi de communiquer en amont du Salon du Bourget pour présenter sa nouvelle cabine, que la compagnie compare à un "boutique hôtel".
Rien de plus rien de moins !
Ce nouveau concept de cabine long-courrier équipera l’ensemble de ses 10 A330 d’ici janvier 2020.
Concrètement, la nouvelle classe affaires de 30 places propose 4 types de sièges différents, en taille, en simple ou en double.
Comme dans un hôtel, l’intimité est totale et garantie par des lits en quinconce. « Il est possible de customiser le confort et l’expérience au maximum, par le service, par la lumière, et même jusqu’au confort du lit, que l’on peut régler grâce à un matelas pneumatique adaptable » explique Eric Kergoat, chef de produit cabine.
Pour compléter l'offre, un bar art nouveau prend place à l’arrière de la classe affaires.
On retrouve ce nouveau design dans la petite zone premium éco, isolée du reste de l’avion et proposant 21 sièges en 2-3-2, puis sur les 244 sièges de la classe économie.
Au total, ce ne sont pas moins de 10 millions d’euros qui ont été investis par avion.
Lire : Brussels Airlines dévoile son « boutique hôtel dans les airs »
Autre ambiance et autre sujet : le web... Là aussi encore et toujours. Le web et une question centrale : comment émerger sur la toile lorsqu'on est un petit TO ou un réceptif ?
La réponse n'est pas simple, mais l'étude livrée par ResaConseil met en lumière quelques pistes intéressantes. L'agence webmarketing a passé au crible 24 sites web BtoC de tour-opérateurs et réceptifs francophones de janvier 2018 à mai 2019.
Résultat, les voyagistes spécialiste d'une niche ou d'une destination s'en sortent mieux que les autres ! Toutefois le nerf de la guerre reste l'argent : sans marge pas d'investissement et pas de communication digne de ce nom !
Alors comment transformer l'essai ? On vous laisse découvrir l'étude de ResaConseil !
Lire : B2C : quelle place sur le web pour les petits TO et les réceptifs ?
La réponse n'est pas simple, mais l'étude livrée par ResaConseil met en lumière quelques pistes intéressantes. L'agence webmarketing a passé au crible 24 sites web BtoC de tour-opérateurs et réceptifs francophones de janvier 2018 à mai 2019.
Résultat, les voyagistes spécialiste d'une niche ou d'une destination s'en sortent mieux que les autres ! Toutefois le nerf de la guerre reste l'argent : sans marge pas d'investissement et pas de communication digne de ce nom !
Alors comment transformer l'essai ? On vous laisse découvrir l'étude de ResaConseil !
Lire : B2C : quelle place sur le web pour les petits TO et les réceptifs ?
Pour terminer ce TOP 5, retour sur le fonctionnement de TURSAB, le syndicat des agences de voyages en Turquie.
Autre pays, autre culture ! Le syndicat a repris les choses en main : c'est lui qui délivre les licences dont le coût est fixé à 38 195 euros.
Attention le nombre de licences ne peut excéder 10 000. Et on ne plaisante pas avec la règlementation. TURSAB a fait plier Booking... Non titulaire de cette fameuse licence, le géant du web a dû fermer boutique.
Désormais le nouveau cheval de bataille du syndicat truc s'appelle IATA. D'après nos informations, le syndicat aurait déjà trouvé la parade pour se passer de l'omnipotent IATA, reste à savoir si cela n'est pas un simple effet d'annonce pour faire plier les compagnies....
Turquie : qui est TURSAB, le syndicat des AGV qui a fait interdire Booking ?
Autre pays, autre culture ! Le syndicat a repris les choses en main : c'est lui qui délivre les licences dont le coût est fixé à 38 195 euros.
Attention le nombre de licences ne peut excéder 10 000. Et on ne plaisante pas avec la règlementation. TURSAB a fait plier Booking... Non titulaire de cette fameuse licence, le géant du web a dû fermer boutique.
Désormais le nouveau cheval de bataille du syndicat truc s'appelle IATA. D'après nos informations, le syndicat aurait déjà trouvé la parade pour se passer de l'omnipotent IATA, reste à savoir si cela n'est pas un simple effet d'annonce pour faire plier les compagnies....
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